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Une lady mène enquête tome 1 sur 7

Emma Velloit (Traducteur)
EAN : 978B09K4F52V6
289 pages
(28/10/2021)
3.25/5   28 notes
Résumé :
Un meurtre au sein de la haute société. Une lady détective brillante. Saura-t-elle démasquer l’assassin avant qu’un innocent ne porte le chapeau ?

Londres, 1923. Olive Belgrave a besoin d’un travail. Malgré son éducation aristocratique, elle est sans le sou. Déterminée à obtenir son indépendance, elle saute sur l’occasion quand on lui propose un travail atypique : enquêter sur le fiancé de sa cousine, Alfred.
Alfred est apparu au sein de la hau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Une lady sans le sou qui mène des enquêtes dans l'aristocratie anglaise des années 20, voilà qui rappelle furieusement la série "Son espionne royale" de Rhys Bowen que j'aime beaucoup.
Je vous rassure tout de suite, ça n'a rien à voir car dans cette série-ci, les personnages sont insipides ou caricaturaux, les situations sont banales, les dialogues sont creux et il n'y a ni suspense ni humour !
J'ai d'ailleurs abandonné le lecture à la moitié du livre, car soit l'écriture, soit la traduction sont d'une platitude affligeante, c'est long, c'est creux, bref, à oublier !
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Pour Jeux en Foli-ttérature je devais valider un livre avec un nom commun en anglais dans le titre. J'avais la possibilité de trouver 2 pavés mais qui m'intéressaient très peu et à lire rapidement ! En allant les chercher à la Médiathèque celui-ci s'est présenté, du coup je n'ai pris que lui !

Le problème a été qu'il ressemble beaucoup à Son espionne royale mène l'enquête que j'ai lu il y a peu qui se déroulait en 1932, ici c'est 1923 ! L'héroïne se prénomme Olive et j'ai eu un peu de mal à ne pas m'imaginer la chérie de Popeye à chaque fois et ça ne cadrait pas du tout avec l'ambiance !

La soeur de la meilleure amie d'Olive est fiancée avec un homme avenant mais dont toute la famille se méfie car personne ne sait rien de lui. Elles répondent toutes à une invitation à séjourner un week-end dans le manoir d'un photographe excentrique où ledit fiancé trouve la mort !

Les similarités étaient trop nombreuses pour que je profite réellement de la lecture même si elle fut aisée et avec une intrigue correctement menée ! C'est malgré tout un cosy mystery honorable.

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C'est tout à fait par hasard que nous sommes tombés sur ce titre au détour d'un vagabondage sur le net, découverte cependant probablement influencée par quelque malicieux algorithme : quelque part entre une couverture de "Son espionne royale" (première mouture) et les visuels de "Sa majesté mène l'enquête", "Meurtre au Manoir d'Archly" mobilise ici les codes esthétiques des cosy mysteries qu'on s'arrache en librairie. Pas de doute que niveau com', l'éditeur a mis dans le mille. L'éditeur ?... En fait d'éditeur, c'est l'industrie Amazon qu'il faut féliciter, car "Meurtre au Manoir" d'Archly est un pur produit de l'autoédition par Kindle Direct Publishing, à ceci près qu'il s'agit ici d'autoédition traduite.


En effet, si l'autoédition commence seulement à décoller dans l'hexagone (souvent au prix de visuels assez hideux et d'une communication toute relative), les États-Unis ont pris une belle longueur d'avance dans la confection et la diffusion de livres sans le passage par l'édition classique. La presse de grosse envergure (USA Today et Publishers Weekly, pour ne citer qu'eux) se fait même le relais de ce nouveau marché. Il faut admettre qu'on s'y tromperait : les visuels sont travaillés et il semblerait que les auteurs, emmanchés ou associés à de nombreux comités de lecture, se soient assurés de vérifications et corrections de qualité avant la publication. Pas de doute qu'il y là un vrai savoir-faire. On s'imagine qu'ils ont dû mettre la main au porte-monnaie, mais l'autoédition leur rend bien : on rappelle que le retour sur investissement est beaucoup plus avantageux (du moins si ça marche) que les quelques pourcentages de droits d'auteur en édition classique. Amazon a par ailleurs élargi le panel de ses services aux auteurs autoédités et propose désormais la traduction en langue étrangère de leurs ouvrages, pour une diffusion à l'international.

Sara Rosett, qui se fait donc tout doucement connaître en France via ce premier livre traduit, a une carrière déjà bien remplie dans l'autoédition. En VO, elle est l'autrice de plus de trente romans ainsi que de quelques guides d'écriture. Après avoir écrit quelques essais mais aussi des nouvelles et des articles pour la presse, cette Texane a rapidement vu l'intérêt de passer par l'autoédition afin de vivre de sa passion. Bien évidemment, cela ne peut fonctionner que si le talent préexiste mais en l'occurrence, Sara Rosett avait déjà aiguisé sa plume et, élément non négligeable dans l'affaire, on peut supposer qu'elle s'était déjà fait un nom. Autre atout d'importance : elle fait subventionner ses ouvrages via la plateforme de financement participatif Patreon. Ses séries "On the run" et "Murder on location", autoéditées sous son label McGuffin Ink via Amazon, ont rencontré un certain succès outre-Atlantique, au point de figurer parmi la sélection de best-sellers du USA Today. Passionnée de fictions policières vintage et de l'Angleterre d'antan, Sara Rosett s'est lancée en 2018 dans une nouvelle série : "High Society Lady Detective", les enquêtes d'une jeune lady sans le sou dans l'Angleterre des Années 1920. Magie des thèmes et de la mouvance du cosy mystery, très en vogue, les livres rencontrent un succès immédiat. Plus encore, ils sont très favorablement critiqués par le Publishers Weekly et la Historical Novel Society, qui louent aussi bien l'écriture que la reconstitution. le tout est servi sous une couverture furieusement Art Déco, irrésistible. Mais que dire de notre lecture en VF de ce premier opus ?

Arrachons le sparadrap au plus vite : le texte français est une catastrophe. Amazon propose certainement différents services de traduction, mais a choisi pour ce titre de passer par le site Valentin Translation (apparemment chargé de la transposition en français de titres anglo-saxons autoédités) et par une traductrice. le résultat sens le logiciel à plein nez, tout juste relu pour corriger les plus grosses incohérences : les anglicismes sont nombreux et la tournure des phrases est toute britannique (ce qui est ici loin d'être un compliment : ceux qui lisent l'Anglais dans le texte ou le traduisent savent qu'on ne peut faire dans la transposition littérale). Certains paragraphes souffrent de multiples répétitions (j'ai compté jusqu'à trois fois le même mot en quatre lignes, à plusieurs reprises) là où l'utilisation de synonymes n'aurait pas demandé davantage d'efforts. le carnage est d'autant plus grand que le style de l'autrice avait été applaudi en version originale : lorsqu'on transpose en langue étrangère un ouvrage d'autoédition qui mérite d'être connu, il mérite aussi qu'on fasse les choses bien. Loupé.

C'est un véritable crève-coeur d'admettre les défauts de ce roman, car on ne peut que constater le talent de Sara Rosett : l'intrigue, en hommage aux whodunit d'antan, est plutôt bien construite et les protagonistes, bien dessinés. On pense énormément à la série "Son espionne royale" de R.Bowen (d'ailleurs, comme on le suggérait plus haut, le concepteur de la couverture a certainement joué là-dessus), même si le personnage d'Olive, lady sans le sou, est beaucoup moins proche du cercle de la Reine que Georgiana. Là où R.Bowen raconte le milieu de l'aristocratie, Sara Bowen s'arrête à la petite noblesse et à la haute-société britannique. On retrouve cependant une même héroïne rafraîchissante, vive et débrouillarde, qui tente de s'en sortir dans la vie sans héritage et qui se découvre un talent pour résoudre des crimes. Degré social oblige, sa situation est donc moins scandaleuse et sujette à quiproquos que celle de Lady Georgie, mais tout comme elle, Olive n'est jamais mécontente de se faire inviter par un cousin ou un ami fortuné pour se restaurer d'autre chose que de toasts et de thé tiède...

Bien que de naissance américaine (et malgré la barrière de l'horrible texte français), on sent chez l'autrice le désir d'offrir une reconstitution soignée et l'amour sincère de ces fictions policières délicieusement surannées. Elle cite bien évidemment dans ses inspirations Agatha Christie, mais on croit aussi cerner l'influence de "Downton Abbey" dans son intrigue ; ainsi, la domesticité est plus présente ici que dans "Son espionne royale". le village de Nether Woodsmoor et le manoir de Parkview sont entièrement fictifs, mais ils avaient déjà fait l'objet d'un précédent roman policier de Sara Rosett : elle confie à la fin de "Meurtre au manoir d'Archly" avoir imaginé ces décors pour un tome de sa série contemporaine "Murder on location", avant que cela ne lui donne l"idée de redonner vie à la demeure et au village dans une fiction se déroulant dans les années 20. Richement documentée et nourrie de nombreux voyages, elle s'est ainsi fortement inspirée du cadre enchanteur du Derbyshire et du manoir de Chatsworth.

Concernant Olive, si Kerry Greenwod avait puisé dans l'allure de Louise Brooks pour imaginer le personnage de Phryne Fisher, Sara Rosett, elle, raconte avoir été fortement inspirée par une autre flapper des Année Folles pour créer son héroïne : Colleen Moore. Star du cinéma des années 1920 aujourd'hui oubliée, elle avait immortalisé à l'écran le carré à la garçonne bien avant la célèbre Loulou. La romancière explique avoir passé de longues heures devant les extraits vidéos de ses prestations pour donner progressivement corps et allure à Olive Belgrave.

Vous l'aurez compris, malgré la débâcle de la traduction, on a néanmoins été convaincu par l'intrigue et l'héroïne de Sara Rosett. "Meurtre au Manoir d'Archly" présente en effet de nombreux atouts et un potentiel certain. La preuve en est qu'en VO, la série vient de voir paraître son septième tome en 4 ans, et son succès ne se dément pas. Il est certain qu'on va continuer de suivre les enquêtes d'Olive Belgrave, même s'il faut pour cela le faire en version anglaise...

En bref : Exemple d'une autoédition anglo-saxonne de grande qualité, digne des meilleurs cosy mysteries vintage, ce premier tome de la série "Une lady mène l'enquête" a presque tout pour plaire. Cette excellente alternative à la série "Son espionne royale", applaudie pour la qualité de son intrigue et de son écriture en version originale, ne souffre ici "que" de sa catastrophique traduction. On espère un texte français de meilleure qualité pour les prochains opus, car Sara Rosett méritait à l'évidence infiniment mieux !
Lien : https://books-tea-pie.blogsp..
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Je suis ravie d'avoir découvert cette série Cosy Mystery.
En effet, j'aime de plus en plus ce genre de lecture et je retrouve avec les aventures d'Olive une ambiance similaire à celle d'une série que je suis avec plaisir : Son espionne royale.

Cette première enquête d'Olive nous amène à Londres, dans les années vingt. Olive, issue d'une famille aisée, se retrouve sans le sou alors que son père se remarie et que sa nouvelle belle-mère lui fait comprendre que sa présence est indésirable dans la maison familiale. Bien déterminée à gagner son indépendance, Olive cherche un emploi. Ce qui s'avère plus compliqué que prévue. Mais lorsque sa cousine, Violette, présente à la famille son fiancé, Alfred, sa tante, inquiète par l'attitude suspect du jeune homme, lui demande d'enquêter sur lui, contre rémunération. Et lorsqu'elle Alfred est assassiné et que tout semble désigner Violette coupable, Olive va continuer à mener ses investigations. Peu importe ce qu'en pense la police et un séduisant inspecteur.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance et les décors. Olive s'affirme un peu plus au fil des pages et elle est très perspicace. L'humour et les fausses pistes sont bien présentes pour une lecture qui m'a fait passer un très bon moment. On s'interroge sur le coupable, sur ses motivations, la clé du mystère semble être liée à des perles mais qui était vraiment Alfred ?

L'auteure nous entraine dans une soirée huppée, où les invités semblent plus concernés par les apparences que par le drame qui s'est déroulé. Tout y est bien décrit : le manoir, la musique, les personnalités frivoles, les personnages secondaires, des plus sympathiques aux plus horripilants. Plusieurs scénarios se profilent et on doute de plusieurs personnages, même de ceux qu'on ne voudrait pas soupçonner.

J'aime suivre les aventures de ces femmes dans une époque pas si lointaine, et leur désir d'indépendance, leur caractère, leurs projets, leurs envies.
Olive est attachante. Elle manque encore d'une peu de piquant, j'espère qu'elle se dévoilera davantage dans ses prochaines enquêtes.
Je serai ravie de découvrir la suite des aventures d'Olive.
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Olive Belgrave cherche désespérément un travail. Son père a perdu une majeure partie de son argent, et vient de se remarier avec une espèce de marâtre qu'Olive déteste cordialement (et réciproquement). Se faisant plusieurs fois claquer la porte au nez, c'est décidé, Olive sera détective !!! Et sa première affaire concerne le fiancé de sa cousine, qui semble trop poli pour être honnête. Lorsque celui-ci est assassiné lors d'une fête entre amis au Manoir d'Archly, Olive va donc pouvoir faire ses premières armes d'enquêtrice…
J'ignore quel cosy mystery est sorti en premier en Angleterre, si c'est celui-ci, ou celui qui parle d'une autre jeune femme désargentée de la Haute société anglaise de l'Entre-Deux-Guerres, mais je dois bien avouer que je n'ai pas pu m'empêcher de comparer… Et de conclure qu' « une Lady enquête » a quelque peu souffert de cette comparaison bien involontaire… Les personnages sont sympas, mais manquent un peu de profondeur ; l'intrigue tient la route également, mais aurait pu être davantage développée. On peut également y détecter quelques incohérences.
Le style est plaisant, et je n'ai quand même pas boudé ma lecture ; je reviendrai malgré tout volontiers vers la série si j'ai envie d'une lecture légère.
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