Nous allons suivre Jeanne, une trentenaire angoissée par le fait de vieillir. Elle vit dans le quartier où elle travaille. Elle adore y être et elle est propriétaire d'une librairie, c'est son seul grand amour. Elle préfère être seule et se contenter d'amants.
Mais l'état décide de s'approprier le quartier et donc les boutiques et les habitations pour construire autre chose de plus récent. Dès lors, cette femme sombre dans la dépression sans comprendre que c'est le cas.
Elle va suivre une thérapie. Mais le professionnel de santé décide de la placer tant qu'il est encore temps de ressortir la tête de l'eau. Elle était complètement contre les thérapies, les dépressifs. Elle niait tout ce côté de l'humain. Elle allait jusqu'à "renier" une personne de sa famille pour cela.
Entourée de cas divers et variée à l'hôpital psychiatrique, elle découvre qu'être malade ne se voit pas forcément et comprend que ce n'est pas une tare d'avoir des moments de faiblesses. Elle découvre qu'elle peut aimer réellement un homme et sortir plus grande et courageuse de cet acte cruel de l'état que de déposséder des gens d'une vie entière de travail.
Une nouvelle vie va s'ouvrir à elle, mais que va-t-elle faire ? Va-t-elle changer de voie ou reconstruire une version améliorée de sa librairie ? Va-t-elle vivre avec cet homme ou juste le rencontrer de temps en temps ? Va-t-elle devoir changer de ville ou aura-t-elle une opportunité plus proche ?
J'ai bien aimé dans l'ensemble cette lecture, mais il n'y a pas énormément de dialogues selon moi, et ça manque. Je pensais par ailleurs que la partie sur l'hôpital serait beaucoup plus longue. Mais, je l'ai lu d'une traite sans m'arrêter et ça ce n'est pas souvent.
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