Le Prince de la brume

J'ai pris un grand plaisir à lire ce petit livre d'à peine 200 pages, cette histoire m'a accrochée dès le début avec son atmosphère mystérieuse.
La famille de Max arrive dans une nouvelle maison mais rapidement c'est Max et sa soeur Alicia que nous allons suivre dans leurs aventures avec un nouvel ami, Roland, le petit fils du gardien du phare.
Une épave mystérieuse attire les adolescents et ils plongent pour la visiter, brrr rien que cela me fait froid dans le dos ! Des statues bizarres qui ont l'air différentes au fil du temps ... Un peu de fantastique ce mêle à tout ça et le cocktail est réussi.
Des liens forts se tissent entre les personnages, le frère et la soeur créent de nouveaux liens, amour et amitié sont au rendez-vous.
Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à découvrir ce livre.
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Fan de Carlos Ruiz Zafon depuis ma lecture de L'ombre du vent, j'avais été quelque peu déçue par ses autres romans le jeu de l'ange et Marina. Mais en bonne fan fidèle, dès que l'occasion s'est présentée, je n'ai pu m'empêcher de lire son premier roman "Le prince de la brume. Et me voilà réconciliée avec l'auteur.
Le style est simple et fluide et ce roman se lit ultra rapidement.
Les personnages sont très attachants et j'y retrouvé un peu de l'ambiance si particulière de l'Ombre du vent.
Ce roman qui s'apparente à un conte est très prenant et mystérieux.
Moi j'y ai retrouvé des similitudes avec un conte de Grimm que je lisais quand j'étais petite (bibamboulor connu sous le nom de Rumpelstiltskin) et autres inspirations mais qui, si je vous les révèle, casseront le charme de la lecture.
En tous cas, c'est un roman plein de mystère qui emporte le lecteur aux cotés de jeunes enfants très attachants qui vont tout faire pour percer le fameux mystère et ce, au péril de leur vie.
Bref, c'est un excellent roman à découvrir.

J'ai relu ce roman pour la seconde fois car je l'ai proposé à des élèves et ce fut, pour la seconde fois, un véritable plaisir. C'est un récit prenant, les caractéristiques du fantastique sont bien présentes et on accroche vraiment à l'histoire. C'est un bon moyen de faire lire des auteurs contemporains étrangers à nos étudiants et permettre un lien vers des ouvrages plus complexes ou plus classiques, en dehors de la littérature purement jeunesse.

Mélange de polar, de fantastique et d'aventure, l'auteur nous monte ici une fable terrifiante qui nous plonge dans un concert d'émotions. Avec un antagoniste qui nous évoque le terrifiant personnage clownesque du roman "Ça", de Stephen King et une malédiction qui évoque la légende maritime de Davy Jones, on a ici une histoire palpitante qui nous fait retenir notre souffle jusqu'à la fin. Comme quoi même un bel été et une plage magnifique peuvent être témoins d'une histoire sinistre.

Seul constat, qui n'est ni négatif ni positif: Max ne fait pas ses treize ans, selon moi, car il réfléchit avec une maturité presque trop grande pour un jeune homme de cet âge. C'est certainement ce qu'on appel "une vieille âme", mais c'est plaisant. Même constat pour Alicia.

C'est mon premier roman de cet auteur.Assurément, je vais lire ses autres oeuvres, compte tenu de la qualité de sa plume, de son style et de son sens du rythme.

À lire, définitivement.

Dans son introduction, l'auteur nous dit qu'il cherche à écrire des livres qu'il aurait aimé lire étant jeune. Et quelle réussite!

En plein milieu de la seconde guerre mondiale, Maximilien Carver décide d'emmener toute sa petite famille vivre au bord de la mer. C'est ainsi que Max, ses soeurs, Irina et Alicia, et ses parents Maximilien et Andrea découvre leur nouvelle maison côtière. Mais à peine arrivé, Max à l'intuition que quelque chose cloche. Entre l'horloge de la gare qui tourne à rebours, et le petit enclos situé derrière la maison, entouré de brume et dans lequel se trouvent des statues qui font froid dans le dos, Max flaire quelque chose de louche. le temps lui donnera raison, car petit à petit des événements inexplicables se produisent.

Ce livre est une belle découverte. Dans sa préface, l'auteur explique qu'il a voulu écrire un livre qu'il aurait aimé lire étant plus jeune, et qu'il aurait plaisir à relire à 30 ou 40 ans. le pari est réussi, car le prince de la Brume peut toucher un large public. Il me fait un peu penser aux livres "Chair de Poule" que je lisait adolescente, avec une écriture un peu plus"adulte".
Carlos Ruiz Zafon prend le temps de mettre petit à petit son histoire en place, puis fait monter le suspense lentement, jusqu'à son paroxysme.
L'histoire est prenante et bien écrite. On est pris à la gorge par la personnalité maléfique du prince de la brume, sans toutefois tomber dans l'horrifique comme un Stephen King.
Je regrette pourtant que certains points de l'histoire n'aient pas été un peu plus approfondis. D'où vient le prince de la Brume et qui est-il en réalité?
Pourquoi la soeur de Max a t'elle eu un accident? On sent bien que cet événement est relié à l'intrigue principale, mais on en a malheureusement pas l'explication.
Dernière chose qui m'a un peu dérangé : on ne connaît pas l'âge des enfant Carver. Alors oui, ce n'est qu'un détail mais j'avoue que je me suis souvent posé la question et que j'aurai apprécié connaître ce détail.
Mais dans l'ensemble, c'est un livre qui m'a beaucoup plu et qui se lit très facilement.

Comme dans les livres qu'il écrira un peu plus tard, les premiers livres de cet auteur font une grande part à la magie. Magie de hasards qui n'en sont peut-être pas, coïncidences multiples qui semblent être les notes d'une partition enchantée qui emmène son lecteur dans un tourbillon poétique d'illusions, qui en dit plus long de la « réalité vraie » que ne le ferait sans doute une descriptions prétendument « objective »… le Prince des brumes, un peu comme Peter Pan, Alice ou les livres de Stevenson, pourra être lu et apprécié par les adolescents de tous les âges.
Hugues

Si l'on me demandait de comparer ce Prince des Brumes, je choisirais Harry Potter. Carlos Ruiz Zafon a ce talent pour installer son intrigue, la développer, faire peu à peu monter l'angoisse et terminer en apothéose, à la même intensité qu'un affrontement entre Harry et Celui dont on ne prononce pas le nom. Ici Valdemor est un mage, Caïn, qui se transforme à volonté mais qui possède la même férocité lisite dans ses yeux de braise. Quand il passe un contrat avec vous, il est impossible de se soustraire à son exécution. Richard Fleishmann et Eva Gray en savent quelque chose. Jacob leur fil (Roland) n'y échappera pas. Les contrats avec le diable n'ont pas de limite de prescription.
179 pages, on est tenté de penser qu'il a bâclé son boulot, alors que c'est tout l'inverse. Pas de longueurs, de superflu inutile, rien qui fait semblant de nous faire croire que…Là, il nous expose clairement le sujet, le développe et sans aucune surprise on arrive au but annoncé. Rien de réel si ce n'est la magie utilisée dans les bons thrillers d'héroïc fantaisy.
C'est le second roman de cet excellent auteur que je lis et, c'est sûr, ce ne sera pas le dernier. Cette promesse, c'est vrai, n'est pas très dure à tenir.

Carlos Ruiz Zafon envoute ses lecteurs. Tel le Prince de la Brume, l'auteur nous ensorcèle pour nous entrainer vers les abysses… Zafon réveille nos angoisses les plus profondes.Un magnifique roman mélangeant le fantastique et le gothique.

En 1943, la famille Carver décide de fuir la ville et la guerre et emménage dans un village situé le long de la côte atlantique. Tout juste arrivés, Max, le fils Carver, remarque des phénomènes étranges, sans toutefois y prêter une trop grande attention. Quelques jours plus tard, il fait la connaissance de Roland, le fils du gardien du phare du village. Au même moment, les éléments troublants continuent de s'enchaîner… de découvertes en révélations, Max, sa soeur Alicia et leur nouvel ami Roland seront amenés à déceler les mystères qui entourent la nouvelle maison de la famille Carver. Ils apprendront également l'existence de Caïn, un personnage machiavélique que l'on pensait disparu, revenu pour apporter un point final à un pacte jadis conclu avec l'ancien propriétaire de la maison, un certain Richard Fleischmann…

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, je n'ai eu aucune difficulté à me représenter l'atmosphère et l'univers de cette histoire. La précision des descriptions et des personnages y sont sans doute pour quelque chose. Ensuite, il est vrai que je ne m'attendais vraiment pas aux rebondissements, tout comme au dénouement final. J'ai déjà du le dire, mais ce que je savoure tout particulièrement dans le travail des auteurs de fiction, c'est la vraie capacité à immerger le lecteur dans l'histoire, tout en le surprenant avec une fin non prévisible. J'ai trouvé qu'il s'agissait d'un bon mélange entre suspense, aventures et fantastique.

Je ne suis habituellement pas fan des intrigues sur fond de phénomènes fantastiques. Dans le cas présent, j'ai tellement été absorbée par l'histoire que cela ne m'a pas dérangé un seul instant !

Le fait qu'il ait été publié chez deux éditeurs en même temps a permis de cibler à la fois le public adulte et un public plus jeune. Et je confirme : le Prince de la Brume, conformément à la volonté de l'auteur, peut tout aussi bien s'adresser à l'un comme à l'autre !
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