Marina

Carlos Ruiz Lafon est-il un auteur commercial ?

Marina est le premier roman que je lis de cet auteur. Il a laissé un avis partagé. Tout le long, le livre a été irrégulier, les passages ont été alternés entre ennui et curiosité. le livre s'est révélé sur la fin. A croire que l'auteur a réservé ses compétences pour la fin et laisser une bonne impression au lecteur. Certains auteurs sont sur cette dynamique, ce qui est assez agaçant. Toutefois, ne connaissant pas les autres romans je ne peux confirmer ce ressenti.

Fantastique ?

La part de fantastique semble arriver comme un cheveu sur la soupe, elle est de trop car sa qualité n'est pas des plus marquée. le roman aurait plus gagné en laissant de côté cet aspect et insister d'avantage sur le mystère qui a été parfait tout le, long de Marina.

Par curiosité, je lirai un autre livre car je reconnais avoir été intriguée par ce roman même s'il n'a pas été à la hauteur de ce que j'attendais.

Classé « jeunesse », ce roman ravira autant les adultes que les plus jeunes. On y trouve toute la fraicheur de l'adolescence mais aussi l'inconscience, l'insouciance et la curiosité qui caractérisent cet âge.
L'intérêt pour l'aventure et les secrets, la volonté de s'évader d'un quotidien un peu morne se mêlent à une ébauche d'histoire d'amour, qui a toute la pureté et l'innocence des premiers émois.

Marina est un savant mélange des genres policier et fantastique. Les personnages sont mystérieux et portent de lourds secrets, des créatures fantastiques et maléfiques poursuivent les enfants, les morts ne se comptent plus…

S'il fallait pointer des éléments négatifs, je mettrais en évidence certains clichés faciles… de plus, le personnage de Marina, très proche de celui de Clara dans L'ombre du vent, est très belle, lumineuse et éthérée, avec une peau presque transparence. La description de ces deux jeunes femmes est quasiment identique et, évidemment (comment pourrait-il en être autrement ?) Oscar, comme Daniel avant lui, va tomber amoureux de cette créature quasi céleste. Un peu redondant…

Un petit extrait vous attend sur le blog...
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Barcelone année 80, Oscar aime régulièrement errer dans les rues de celle-ci, nous allons découvrir durant ses errances, une Barcelone intriguante, lugubre mais belle à la fois. Il suffira d'un chat et de la découverte d'une montre pour le faire basculer dans un autre monde.

Histoire aux personnages énigmatiques, lieux sombres mais envoûtants, un savant mélange qui nous rend accro dès les premières pages, jusqu'au moment où apparait le savant fou (entre docteur Jekyll et Frankenstein) qui me laisse dubitative, car un sentiment d'inachevé. Pas de fantôme donc, pas de paranormal comme pouvait nous le suggérer la quatrième de couverture. Bref, avis mitigé.

Pour les amateurs d'histoire d'amour singulière......

Je ferme ce livre et je n'arrive pas à dire si je l'ai aimé ou pas... C'est donc difficile de faire ma critique...

J'ai apprécié la plume de l'auteur grâce à laquelle on tourne les pages sans s'en rendre compte.
Les personnages principaux et secondaires sont intéressants mais pas assez développés à mon goût. Tout va très vite ce qui fait que je les aurai sans doute oubliés dans quelques jours.

Mon avis est mitigé également pour l'intrigue. D'un côté j'ai trouvé l'idée de départ intéressante, mais d'un autre côté j'ai trouvé que ça partait trop loin.

à la frontière du réel et du fantastique !
Après avoir lu "l'ombre du vent" et "le jeu de l'ange", je suis un peu déçu par "Marina". On a du mal à adhérer aux aventures de cet adolescent. Il obtient la confiance de toutes les personnes qu'il interroge et se voit confier leurs secrets alors qu'il ne les connait que de quelques heures. On est toujours à la frontière du réel et du fantastique avec Carlos R. Zafon.

trop fantastique et triste !! mais excellent écrivain

Résumé : La curiosité d'Oscar et Marine, les amène non seulement à se rencontrer, mais à faire d'étranges découvertes dans les mystérieuses rues de Barcelone. Nos jeunes espions volent sur les traces d'une vieille femme qui vient se recueillir sur une tombe sans nom, à l'effigie d'un macabre insecte. Un incendie ravage la ville, des vies, leur histoire.

Le mot de la fin : Une histoire enchanteresse, empli de réalisme magique. L'intrigue est prenante, les relations et les sentiments accessibles et sensibles. Une fiction qui se lit vite, même si on n'a pas envie d'arriver à la fin, sentant assez facilement les ailes du funeste papillon noir se déployer peu à peu sur la vie de ces deux adolescents.
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J'avais découvert l'écriture de Carlos Ruiz Zafon avec L'ombre du vent et j'ai beaucoup aimé ce style.
Avec Marina on retrouve Barcelone, les énigmes, les intrigues, du fantastique, des drames et des crimes, de l'amitié et bien sûr de l'amour. Quelques ingrédients qui vous font passer un agréable moment de lecture, mais pas inoubliable.

Challenge ABC
Challenge Multidéfis

C'est Barcelone à un moment charnière de son histoire; un moment chevauchant le passé sombre des ruelles sans électricité et notre époque si éclairée. Dans cette Barcelone, l'on rencontre Oscar Drai, délaissé en internat, qui arpente les rues de la ville lors de longues journées et soirées de promenades.

C'est dans ces rues qu'il rencontrera Marina, s'étant d'abord laissé guider par Kafka le chat et une montre accidentellement volée. Oscar et Marina deviennent vite inséparables et se retrouvent mêlés à l'écho du passé d'une sordide histoire ayant jadis fait les manchettes de la ville.

Carlos arrive, encore une fois, à exprimer avec sa plume le doux côté gothique, inquiétant et empli de secrets hantant chaque détour de Barcelone. de par sa maîtrise des personnages et des drames qui les forment et les entremêlent les uns aux autres, il arrive encore une fois à ensorceler le lecteur.

À travers Oscar et Marina, nous vivons la transition entre l'enfance et l'âge adulte de multiples manières; la maladie, l'amour, l'amitié, les drames et la folie, orchestrés par ce maître qu'est Zafon, deviennent une histoire à la fois arrache coeur et complètement effrayante.

C'est donc leur histoire qui se crée au fur et à mesure que l'on découvre celle de Mihaïl Kolvenik et d'Eva Irinova. Une histoire invraisemblable dont la fondation de secrets s'écroule et permet d'entrevoir la folie, l'amour vrai, la maladie et ses nombreuses conséquences, mais aussi des marionnettes d'un genre particulièrement violent, un vieux théâtre hanté, un cimetière caché et tellement plus.

Tous ces détours pour vous donner envie de savourer ce délicieux, délicieux (et effrayant!) roman et aussi découvrir un auteur bourré de talent et une ville incroyable.
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Se lit rapidemment, personnages attachants, le côté fantastique est un peu enfantin, les dames en noir sous un long manteau et capuchon venant nous terroriser la nuit, les évènements font bien littérature jeunesse. Beaucoup de personnages avec leurs histoires, une masse d'informations, on reconnais le style de cet auteur ou je m'étais un peu perdue dans "L'ombre du vent", beaucoup d informations à retenir, tout se passe vite.