Marina,
Un peu fébrile, je t'ai découvert après avoir tant apprécié
L'Ombre du vent de ton géniteur
Carlos Ruiz Zafon. J'ai observé ta couverture. Une maison un peu étrange. Vielles pierres et fer forgé. du mystère déjà. Des lettres jaunes en écho à une lumière, jaune, à la fenêtre. Une lumière comme une lueur d'espoir. Un ciel bien sombre, noir presque. Comme un mauvais présage.
J'ai eu envie de te dévorer, je t'ai lu.
J'ai aimé tes atmosphères, tes ambiances, si bien dépeintes à travers tes couleurs, tes ombres, tes lumières, tes nuages, tes brumes, tes feuilles mortes balayées par le vent...
Tu as su m'entrainer d'énigmes en mystères à travers ta ténébreuse Barcelone parcourant tantôt des ruines menaçantes tantôt des égouts aux effluves putrides au milieu desquels les rats sont finalement bien inoffensifs au regard des « créatures » qui ont croisé ta route.
Certains de tes personnages sont touchants,
Marina qui t'a donne son nom, Oscar son ami, German son père, ils ont su me toucher... D'autres sont plus inquiétants, ils ont su m'inquiéter… Une bonne dose du Frankenstein de « Maria » Shelley, Mary pardon (!!...), un soupçon du Fantôme de l'Opéra, une pincée d'Alice au pays des merveilles et quelques autres encore…
Tu m'as un peu perdu en route, tout avait pourtant si bien commencé entre nous... Sans doute un peu trop de ceci, pas assez de cela, un petit je ne sais quoi qui n'était pas là… Tu m'as beaucoup séduit au début, un peu moins ensuite. Enfin, tu as su me reconquérir, in extrémis, nous nous sommes retrouvés. Puis je t'ai refermé avec un petit regret, celui de ne pas s'être totalement rencontré...
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