Une fois de plus, outre
le prince de la brume et
le jeu de l'ange , force est de constater que l'auteur est porté à profusion sur le fantastique , l'aventure , le suspense et à un degré moindre l'horreur . Il s'etait enclin à écrire des histoires destinées à un lectorat précis : la jeunesse ,de prime abord . Oscar et
Marina vont être confrontés à des situations fictives , imaginaires mais l'histoire etant bien ficelée et corroborée qu'il nous arriverait de gober subrepticement comme réalité susceptible de prendre ancrage sur le train quotidien de la vie courante
Côté personnage, ils sont assez nombreux mais étrangement déglingués , on s'est assez familiarisé , mais souvent butés face à leurs imprégnations. La fameuse
Marina est assez mystérieuse,son père German est très touchant, résigné à son triste sort et forcé d' accepter lamentablement sa condition actuelle.
Oscar est le personnage principal du roman, un aventurier téméraire , s'acclimatant remarquablement à tous les dangers auxquels il est soumis implacablement .
L'entame de l'enclenchement du récit faisant ressortir la personnalité de "
Marina" est fulgurant , attrayant , mais change vite de cap , devenant terne , morose avant de se plonger dans l'expectative voire dans l'ennui.
Dans cette semblante ballade , on se retrouve avec certains éléments , du déjà lus et réchauffés dans"
l'ombre du vent" à l'instar du cimetière abandonnée , des vestiges des maisons hantées et inhabitées . Dans ce roman , Zafon pousse un peu loin le bouchon en s'attaquant glauquement aux sous sols de barcelone , aux macchabés et aux enfouissements
Mais le fait saillant , intrigant outre mesure fut la dénomination du chat lugubre :Kafka
dont le nom exprime l'angoisse , une atmosphère oppressante, un espace labyrinthique, une sorte d' univers kafkaïen , en référence à l'écrivain
Franz Kafka réputé pour les thèmes de l'aliénation et de la persécution , auprés duquel Zafon s'est probablement abreuvé de ses idées et s'en est inspirés.