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EAN : 9782732441672
96 pages
Editions de la Martinière (01/01/2010)
2.94/5   8 notes
Résumé :

En 1967, Claude Tchou publie La vilaine Lulu, la seule BD écrite et dessinée par Yves SaintLaurent. En 2002, l’auteur faisait faire un nouveau tirage limité de 500 exemplaires numérotés, signés par l’auteur, vendus par YSL au prix de 550 euros. À l’automne 2003 reparaît La vilaine Lulu dans sa version originale. Dans un style naïf, presque enfantin, Yves Saint-Laurent se moque parfois avec cruaut... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Toutes ces aventures ont été tirées de faits réels.
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Ce tome regroupe les vingt-quatre historiettes consacrées au personnage de la vilaine Lulu. Cet ouvrage été publié pour la première fois en 1967 chez Claude Tchou, éditeur. La présente édition date de 2010. Ces histoires ont été réalisées par Yves Saint-Laurent (1936-2008), pour le scénario et les dessins, un des plus célèbres grands couturiers français, créateur de collections de haute couture. Chaque récit comporte entre deux et six pages, en bichromie, c'est-à-dire noir & blanc et rouge.

Il était une fois une petite fille. Elle s'appelait la vilaine Lulu. Son papa avait un nom : Yves Saint-Laurent. Il décida de mettre sa vie en images et de la raconter. Voici son histoire, cher public, en espérant qu'elle plaira. Présentation du personnage : les différentes parties dessinées qui composent Lulu, à savoir ses bas noirs, sa culotte blanche, sa jupe rouge, son canotier avec ruban rouge, son teeshirt et son visage souriant. Je m'appelle Lulu, deux pages : la vilaine Lulu se présente, en compagnie de son rat blanc. Elle évoque son gros rat blanc qu'elle appelle sa poupée, son bébé, son gros rat. Elle explique qu'elle aime beaucoup faire de vilains gestes, tout en relevant sa jupe et montrant sa culotte. Sa gouvernante renchérit que tout est prétexte pour elle à faire de vilains gestes. Lulu ne peut pas la supporter car elle l'irrite beaucoup. La gouvernante est grande et maigre et c'est elle qui emmène Lulu au jardin. Les deux expressions favorites de la fillette sont Schmuck et Pluck. Elle dort avec son gros rat blanc dans un linge brodé à son chiffre, c'est très chic. Sa bonne lui porte son petit déjeuner au lit. Puis Lulu fait quelques mouvements d'assouplissement et des vilains gestes. Elle fume dans son fauteuil. Elle lit Play Girl et elle apprend des choses.

Lulu à l'école, deux pages : la vilaine Lulu s'en va à l'école et elle est furieuse. Elle grommelle sur le chemin. La perspective de l'école ne la réjouit en rien. La maîtresse la salue lors de son arrivée dans la cour, mais Lulu ne répond pas à son salut. Elle s'assoit à sa table et s'exclame : Quel ennui ! Elle refuse de travailler, jette ses livres à terre, chantonne pendant les cours (Un jour mon prince viendra, un jour il me dira mon gros rat), se révèle de plus en plus odieuse. La maîtresse n'en peut plus. La vilaine Lulu s'avance menaçante, la traite de fille publique ribaude. Les enfants, gênés dans leur travail, hurlent. La vilaine Lulu déchire leurs livres et leurs cahiers. Elle sort le gros rat blanc de son cartable, et celui-ci mord une fillette. Panique chez les enfants, et la maîtresse, fille de gendarme, considère qu'elle est déshonorée. Enfin, c'est l'heure de la récréation et tout le monde sort s'amuser gentiment. Un jeudi de la vilaine Lulu, quatre pages : Les Tuileries, beau jardin de Paris, rempli de joyeuses bandes enfantines et d'heureuses mamans. C'est le printemps : sereine la vilaine Lulu va au jardin avec sa gouvernante. Elle cueille les fleurs des plates-bandes, piétine les bordures, saute à la corde allègrement, participe à une ronde d'enfants, rôde autour des mamans, entraîne ses petites amies et les excite contre un pauvre bébé.

Un tour par une encyclopédie en ligne permet d'apprendre que l'ouvrage a été écrit et dessiné dans les années 1950. Yves Saint-Laurent travaillait alors chez Christian Dior. Il racontait qu'ils étaient jeunes, qu'ils s'amusaient beaucoup. Souvent, après six heures, un collaborateur de Dior (Jean-Pierre Frère) se déguisait. Un soir, il avait remonté ses pantalons jusqu'aux genoux. le couturier se souvient, il portait de longues chaussettes noires. Dans la cabine des mannequins, il avait trouvé un jupon de tulle rouge et un chapeau de gondolier. Tout petit, presque inquiétant avec son air têtu et rusé, le collaborateur l'avait impressionné et Saint-Laurent lui avait dit : Tu es la vilaine Lulu. L'article continue en expliquant que l'ouvrage met en scène masturbation, tortures, pédophilie, meurtres et dépression latente, et a fait scandale à l'époque. Dix ans plus tard, Françoise Sagan a convaincu son auteur de publier les aventures de la vilaine Lulu en album. le lecteur s'interroge sur ce qu'il va découvrir. En l'occurrence, il lit des aventures courtes, entre deux et six pages, de ce qui semble être une petite fille turbulente et provocatrice à l'âge incertain, avec une narration visuelle composée de représentations très simplifiés, le plus souvent disposés en bande de la largeur des pages en vis-à-vis, une forme parfois infantile, parfois esthétique, avec un texte régulièrement redondant, indiquant ce que représente l'image.

Ainsi le lecteur voit Lulu se livrer à de nombreuses activités : Lulu à l'école, un jeudi de la vilaine Lulu au jardin des Tuileries, Lulu admire sa propre personne, Lulu exerce le métier de masseuse pour enfants, Lulu développe une relation amoureuse avec un sapeur-pompier, Lulu interprète le lac des cygnes sur scène, Lulu profite de la plage à Deauville, Lulu vend des poulaines dans un restaurant à thème médiéval, une Lulu-manie se propage dans la population, Lulu devient infirmière, Lulu passe par une phase de déprime sévère, Lulu choisit une robe de couturier pour participer à la présentation des ravissantes débutantes au palais de Chaillot, Lulu joue au bazar de la charité avec des copines, Lulu se met à la colle avec un individu responsable d'un réseau de commerce de traite de blanches mineures, Lulu part en colonie de vacances, Lulu devient une artiste moderne conceptuelle à succès, Lulu passe un nouvel après-midi au jardin des Tuileries, Lulu distribue des oeufs de Pâques pourris, Lulu se met en ménage avec un sexagénaire riche. En effet, le lecteur ne peut que constater que cette jeune fille n'est pas recommandable, ni un modèle à suivre. Elle va jusqu'à incendier une cabane de jardin dans laquelle elle a enfermé des copines, les laissant périr dans les flammes, à en conduire sciemment une autre au suicide, et à participer dans le trafic de jeunes filles blanches mineures vers un pays du Moyen-Orient, en toute connaissance de cause, sans aucun remord, par pur caprice, ou pour sa satisfaction personnelle.

Le lecteur lit une histoire par une histoire, pas très sûr de disposer des références culturelles contextuelles de l'époque. Il rétablit sans peine que le jeudi de l'époque correspond au mercredi des enfants d'aujourd'hui. En revanche, le dessin en double page, intitulé Bonjour glou glou, est qualifié d'hommage à un auteur que Saint-Laurent aime tendrement et qu'il admire, sans qu'il soit possible de l'identifier uniquement par ces mots. Deux gags tournent autour des poulaines (une chaussure de forme allongée avec une pointe, portée au moyen-âge) : faut-il y voir une allusion à une mode passagère des années 1950 ? Il n'est pas très sûr non plus de l'âge qu'il doit accorder à cette vilaine Lulu. Au départ, il s'agit sans aucun doute possible d'une petite fille pré-pubère, à la silhouette disgracieuse ou peut-être encore enfantine, que sa tenue favorite contribue à enlaidir : les bas noirs, le large jupon rouge, le canotier déplacé. Elle montre régulièrement ses fesses, voire son pubis glabre. Elle joue au parc avec des petites filles. Étrangement ses parents n'apparaissent dans aucune histoire. Dans Un beau métier, son apparence reste inchangée, mais les mères de famille se comportent avec elle comme s'il s'agissait d'une adulte exerçant le métier de masseuse. Dans Bonne histoire de poulaines, elle est propriétaire d'un restaurant qu'elle dirige en salle. Dans du Schmuck et du Pluck, elle est philosophe existentialiste à succès. Mais dans la dernière histoire, cette petite fille pré-pubère se laisse entretenir à dessein par un vieux riche, et dort dans son lit.

La couverture promet un mélange de dessins enfantins, en particulier la représentation de la vilaine Lulu, et de conception de page artistique. En effet, la majeure partie des personnages sont représentés à base de détourage par un trait encré d'épaisseur régulière, assez fin, des formes simplifiées relevant d'une vision enfantine. Dans le même temps, cela n'empêche pas certaines cases et certaines histoires de présenter une forte densité d'informations visuelles. Au cours de l'histoire sur la traite des fillettes, l'artiste commence par un dessin en double page, la vision en légère élévation d'une rue avec des maisons de ville à un ou deux étages, et une trentaine de personnages se désolant de la disparation de leur enfant. Puis viennent une partie de poker entre Lulu et Monsieur Totor, ce dernier assis dans un fauteuil entouré de greluches, son voilier à quai, le recrutement des fillettes attirées par des sucres d'orge tendus par Lulu, un voyage à fond de cale, un repas copieux à l'arrivée, la teinte de leurs cheveux en rouge, la projection d'un film sur leur futur papa et son harem, l'arrivée dans un désert de pacotille avec des chameaux et des tenues légères pour les filles. le lecteur prête une attention particulière aux tenues vestimentaires : elles sont variées tout en étant également représentées de manière simpliste. Il reconnaît une robe à lamé, une robe à plaquette métallique de Dior. Il prend le temps d'admirer la centaine de variations de costumes de Lulu sur les deux premières et deux dernières pages, avec même une Lulu Batman.

L'inventivité du créateur ressort aussi régulièrement dans la mise en page. Il se départit régulièrement du découpage en quatre bandes de cases, de la largeur de deux pages, pour des constructions plus aventureuses. Dans les pages quatre et cinq, Lulu est représentée sept fois, avec un vêtement supplémentaire, de gauche à droite dans une sorte de danse. Il y a onze dessins en double page, avec une composition sophistiquée, assurant une lecture guidée et facile. Plusieurs histoires sont racontées sous la forme de dessins mis côte à côte sans bordure de case, avec jusqu'à une cinquantaine de dessins de Lulu. L'artiste fait usage de perspectives forcées, de cases en forme de coeur, de représentations tirant vers une forme iconique, de représentations naïves, de juxtaposition pour des éléments existant dans le même moment, de successions de cases pour décomposer une action, de cases sans arrière-plan, de décors sophistiqués en fonction de la séquence. Sous des dehors souvent frustes, il met à profit les possibilités variées de composition pour une narration visuelle.

Le lecteur ressort un peu déconcerté de ces vingt-quatre courtes histoires d'une fillette malpolie, se comportant parfois comme une adulte. Il comprend que la morale ait réprouvé un tel personnage enfantin immoral à une époque où la bande dessinée était destinée à la jeunesse. En fonction de sa sensibilité, il apprécie plus ou moins le mode de représentation appartenant à l'enfance, et les histoires se terminant souvent par une pirouette parce que l'auteur est arrivé à la dernière case de la page. D'un autre côté, il peut être sensible à l'irrévérence et la provocation de ces aventures, encore politiquement incorrectes aujourd'hui, désacralisant l'enfance, mettant en scène des abominations. Un défouloir pervers contre l'image idéalisée de l'enfance.
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Il s'agit ni plus ni moins d'une BD d'INITIATION AU SATANISME ET A LA PEDOPHILIE.
Publiée en 1967 à 500 exemplaires numérotés, signée Yves Saint-Laurent et rééditée en 2002 et 2003 . D'après l'éditeur, la vilaine Lu est « une petite fille espiègle » portant un regard drôle et curieux sur le monde . le « style est naïf, presque enfantin », ‘l'ensemble est mordant et drôle »…
Jugez plutôt du contenu :
- la vilaine Lulu harcèle la mère d'un bébé et l'amène à abandonner son nourrisson devant l'Armée du salut…
- Lulu tombe amoureuse. Elle va donc naturellement pratiquer des sacrifices humains pour obtenir l'être aimé…
- Pour se débarrasser de sa rivale, elle l'attache sur un lit et déclenche un incendie
- Par ironie probablement qu'elle enlève des enfants et qu'elle les pend… et qu'elle utilise leurs cheveux pour faire des coussins.
- Lorsque Lulu ouvre un restaurant, il est appelé « Lulu la cathare ». Elle y met une cliente en cage et annonce son intention d'en faire une martyre catholique (YSL explique sa source d'inspiration spirituelle : le catharisme)
- Elle pratique d'étranges jeux avec ses amies, qui ne semblent pas d'accord. Elle les piétine en compagnie d'adultes musclés
- Elle reçoit les encouragements du ministère de l'Education nationale pour ses activités.
- Elle utilise le pouvoir de la télévision pour conquérir le monde, soumettre les masses et les transformer à son image
- Lulu infiltre l'église catholique… pour devenir cardinale et empoisonner le pape puis devenir pape elle-même
- Lulu devient également infirmière pour empoisonner les bébés et euthanasier les malades qui supplient « Rien qu'un petit jour de plus ».
- Elle rôde près des écoles avec un adulte pour repérer des victimes à tuer. Elle les prépare à l'esclavage sexuel et les envoyer de par le monde (image d'une caisse « Liban »)… des petites filles disparaissent « elles ne sont pas perdues pour tout le monde » ricane un vieux pépère avec sa canne…

Histoire symbolique d'une enfant initiée au luciférianisme, qui fait l'apologie de la pédophilie, du satanisme, de la pornographie infantile, du rapt des enfants, des sacrifices humains…
L'année de la réédition 34 305 disparitions de mineurs étaient enregistrées.
Aucune poursuite n'a été initiée contre ce livre de la part du Parquet, aucun ministre de la justice ne s'est manifesté, aucun média de masse n'en a fait écho ! Aucune association de protection de l'enfance n'a réagi !

Il serait bien que Babelio s'honore en retirant ce livre. Je l'en remercie par avance.
(voir vidéo dont j'ai extrait ce texte www.youtube.com/watch?v=Id7Q26kaXro et les commentaires horrifiés des lecteurs sur Amazon, lequel n'en a pas pour autant daigné le supprimer de ses ventes)
http://www.amazon.fr/vilaine-Lulu-Yves-Saint-Laurent/dp/2732441678/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1454135153&sr=1-1&keywords=la+vilaine+lulu
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Je viens de voir un reportage au sujet de ce livre de Alain Escala ! Voici ce que Mr Escala en dit : "Yves St Laurent était à ses heures perdues, non pas seulement quelqu'un qui dessinait des robes ou des tailleurs mais quelqu'un qui dessinait des abominations sadiques sur des enfants dans des pratiques de magie noire. Cela a fait l'objet d'une bande dessinée publiée aux frais de Yves Saint Laurent : la vilaine Lulu. Or, dans cette BD, YSL dessine des meurtres d'enfant, des découpages d'enfants, dans des cadres de messes noires avec préalablement pédocriminalité et à la fin de la BD, en lettres rouge sang YSL termine par "toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue. Toutes ces aventures ont été tirées de faits réels"

Bien sûr, je n'ai pas lu et ne lirai pas ce livre d'une abomination sans nom. Je ne comprends pas comment YSL n'ait jamais été inquiété et comment un éditeur ait accepté de publier ce livre... Arté a également consacré un reportage sur ce livre. Et pour ceux que cela intéresse, je donne le lien de Mr Escala https://crowdbunker.com/v/68ICDuSV45g
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Un jeu pas comme les autres – La vilaine Lulu s’ennuie : encore un sombre jeudi. Elle a déchiré la moitié de ses livres. Soudain une feuille attire son attention. Elle lit, lit, lit avidement. Son visage s’éclaire. C’est l’histoire du Bazar de la Charité. Enfin une idée ! nous allons jouer au Bazar de la Charité ! elle téléphone à ses amies : Allo, allo, mes chères accourez ! La vilaine Lulu ramasse tous ses vieux jouets et court au fond du jardin. Elle les installe dans une cabane sur des comptoirs improvisés. Elle accroche aussi quelques effets, volés dans l’armoire de sa gouvernante. Drelin ! Drelin ! Voilà ! Voilà ! Entrez, entrez, mes chères. Venez, venez ! Nous allons jouer au Bazar de la Charité. Vous serez les dames patronnesses et moi je serai la cliente. Toi, tu seras la duchesse d’Alançon. Chacune s’installe. La vilaine Lulu rit sous cape. Elle est très contente. Soudain, la vilaine Lulu s’esquive. La vilaine Lulu enferme à double tour ses amies dans la cabane. Elle entoure la cabane d’essence et jette une allumette. Elle monte dans sa chambre et regarde avec ses longues vues. Comme s’est amusant Schmuck Pluck. J’ai passé un bon jeudi, bravo, bravo, bravo. La vilaine Lulu est heureuse.
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Un beau métier - Quelle joie de voir couronner de succès mes longs mois d’études. Ma vilaine Lulu vient d’obtenir son diplôme de masseuse. Elle est très heureuse. Elle choisit d’être masseuse pour les petites filles. Bonjour petites amies, c’est moi Lulu la masseuse. Je vais vous faire beaucoup de bien, beaucoup de bien. Schmuck ! Sitôt la maman partie, les enfants sont déshabillées. Très vite la vilaine Lulu s’énerve. Les enfants sont maîtrisés et couverts. Mais les cris des petites filles attirent la maman qui chasse la vilaine Lulu. Jugeant qu’elle encourait beaucoup trop de risques en se rendant à domicile, la vilaine Lulu décide de s’installer à son compte et transforme son appartement en institut. La vilaine Lulu (diplômée) : masse, embellit, fait grossir ou maigrir (au choix), muscle, transforme les petites filles. Des machines sont construites pour faire grossir les enfants. Les grosses reçoivent de puissants jets d’eau glacée. La vilaine Lulu distribue des prospectus à la sortie des écoles. La vilaine Lulu recrute d’énormes lutteurs pour piétiner les enfants afin de les rendre souples et minces. Certaines, à ce régime, devienne très vigoureuses et très résistantes, et la vilaine Lulu est chaudement félicitées par les mamans ravies. La vilaine Lulu est décorée par le ministre de l’Éducation nationale. Le jeudi au jardin, les mamans se congratulent.
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L’action : Les Tuileries, beau jardin de Paris, rempli de joyeuses bandes enfantines et d’heureuses mamans. C’est le printemps : sereine la vilaine Lulu va au jardin avec sa gouvernante. Elle cueille les fleurs des plates-bandes, piétine les bordures, saute à la corde allègrement, participe à une ronde d’enfants, rôde autour des mamans, entraîne ses petites amies et les excite contre un pauvre bébé. Elles font un hula hoop endiablé autour de la maman. Elles s’asseyent autour de la maman. La maman s’en va désillusionnée, suivie par la meute grondante, abandonne son bébé. La vilaine Lulu rentre chez elle.
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L'auteur prévient qu'il est inutile d'essayer de le psychanalyser à travers son héroïne. Contrairement à ce que pensait Gustave Flaubert lorsqu'il affirmait "Madame Bovary c'est moi ! ", l'auteur tient à préciser qu'il est hors de question qu'il déclare à son tour :"la Vilaine Lulu c'est moi". En outre, toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue. Toutes ces aventures ont été tirées de faits réels. – Y.S.L.
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Vidéo de Yves Saint-Laurent
Femme d'affaires avisée, couturière à la croisée des arts, Jeanne Lanvin a bousculé les codes de la haute couture et imposé son style. Comment a-t-elle réussi à bâtir un empire de la mode ?
Pour en parler, Tiphaine de Rocquigny reçoit deux invitées : Guénolée Milleret, ancienne responsable des archives documentaires d'Yves-Saint-Laurent, enseignante en histoire de la mode à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs Martine Allaire, agrégée d'histoire et autrice de "Jeanne Lanvin. Une griffe, un destin"
Visuel de la vignette : ullstein bild Dtl. / Getty
#economie #lanvin #mode -----------------------------------------------------------------------
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