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sur 8328 notes
« L'attrape coeurs » est un livre un peu particulier pour moi. D'abord parce qu'il m'est tombé dans les mains alors que j'avais du mal à me remettre d'avoir fini « Le monde selon Garp », et ensuite parce que je l'ai lu lors de mon propre voyage initiatique à NYC. C'est une oeuvre majeure qu'il faut avoir lue, au moins, deux fois.

Holden Caulfield, ado rejeté et perdu, est un archétype de l'antihéros. Personne ne veut de lui : ni les autres ni lui-même.
Viré de son école, il décide de fuguer pour traîner quelques jours dans les rues de NYC avant de rentrer chez ses parents pour Noël.
Cette errance est représentative de tous les contrastes et les entre-deux dans lesquels Holden divague comme en des limbes. Il n'est ni à l'école ni en famille, ni en classe ni en vacances. Il n'est plus un enfant et pas encore un adulte. Il parle à la manière d'un gamin attardé et grossier, mais est confronté à un malaise existentiel profond et légitime où alternent doutes et certitudes, souvent formulées dans les mêmes phrases.
Conscient qu'il va bientôt basculer dans le monde des adultes, Holden rêve de pouvoir arrêter le temps, comme dans les musées, et ne pas devenir un homme.

C'est dans ce dernier point que réside le coup de génie de Salinger qui prend à contre-pied le récit initiatique qu'il écrit. Son personnage ne veut surtout pas franchir la frontière, il veut rester pile dessus, en équilibre , comme cet enfant-funambule qui se tient sur ce trottoir , juste au centre du roman, et qui chante « l'attrape coeurs ».
L'ambition de Holden n'est pas de grandir, mais de rester là et d'empêcher les enfants de basculer du haut de la falaise dans cet univers d'adultes, acteurs à la con qui lui collent la gerbe.
On va ici bien au-delà du simple complexe de Peter Pan. Il est en fait question d'un être perdu dans un no man's land, qui sait instinctivement que le monde dont il s'approche, est peuplé de menteurs, d'ogres et de tordus, de pédophiles, peut-être.

Ne pouvant fuir ou disparaitre (il y pense), Holden raconte son histoire après avoir clairement annoncé qu'il ne comptait pas le faire…
Résultat, une oeuvre et un auteur cultes à qui la censure donnera raison, puisqu'elle l'interdira de 1961 à 1982.

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Magique roman , que l'on ne peut s'empécher de lire et relire tellement le charme opére à chaque instant . On ne peut l'expliquer tellement le rapport avec cette oeuvre reléve de l'expérience privée . Il nous parle ce livre , on voyage avec lui , il nous transporte , et prouve à chaque instant combien le fait de lire est important . Une oeuvre que l'on garde toujours à portée de la main , et dont l'on aura jamais fait complétement la découverte .
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Holden Caulfield est un tueur. L'Attrape-Coeurs est une tuerie. C'est un livre assez particulier, qu'on a retrouvé dans les affaires personnelles de plusieurs tueurs, serial-killers …
La phrase qui revient sans cesse dans ce livre le confirme : « Ca m'a tué. ». Qu'est-ce qui l'a tué Holden ? On apprend qu'il a déjà rencontré la mort Holden. C'est peut-être la mort qui l'a tué ?
Ce qui le tue encore plus, c'est tout ce qui fait qu'il déteste tout ce qu'il voit, tout ce qu'il entend, car il déteste tout et tout le monde Holden, il pousse le cynisme à son paroxysme. Et il est un brin barjot notre ado, il se retrouve souvent devant les fenêtres comme s'il avait envie de s'y jeter (il est manifestement dépressif), il est extrémiste aussi dans le sens où il est plus qu'extrême : il dramatise absolument et se met en situation d'échec en adoptant un comportement « borderline ». Il cherche les problèmes ou il les trouve, il raconte des conneries, des mensonges sans mentir, et se donne des airs de gros dur, de délinquant avec sa casquette qu'il porte à l'envers mais sa casquette, attention, c'est une casquette de tueur :
«  Chez nous, putain, quand on porte une casquette comme ça c'est pour chasser le daim. C'est une casquette de chasse au daim.
- Tu déconnes. » J'ai ôté la casquette et je l'ai examinée. J'ai fermé un oeil comme si je voulais la prendre pour cible. J'ai dit «  C'est une casquette de chasse à l'homme. Moi je la mets pour chasser l'homme. »
Du coup, faut pas s'étonner s'il a des pulsions de meurtre par moments sur son camarade de chambre par exemple : « j'ai voulu le frapper, de toutes mes forces, en plein sur la brosse à dents pour qu'elle lui transperce la gorge »
 Plus loin ils se battent :
« Il me tenait les poignets alors je pouvais pas cogner. Je l'aurais tué. »
Mais c'est Holden qui se fait défoncer au final parce qu'il n'est pas un gros dur Holden (il s'en donne seulement l'air) :

« je suis allé regarder ma tête de con dans la glace. Vous avez jamais rien vu d'aussi sanglant. du sang, j'en avais partout, sur la bouche et le menton et même sur mon pyjama et ma robe de chambre. C'était un spectacle à faire peur et en même temps je trouvais ça fascinant. J'avais l'air d'un gros dur. Je m'étais battu à peu près deux fois dans ma vie et les deux fois j'avais dérouillé. Je suis pas un dur. Si vous voulez savoir, je suis un pacifiste. »

L'Attrape-Coeurs est un livre assez violent qu'on ne s'étonnera donc pas de retrouver dans les lectures favorites de tel ou tel tueur étant donné qu'un adolescent en crise peut facilement s'identifier à Holden et se retrouver dans cette crise existentielle et se satisfaire de cette violence, banalisée …
Mais attention ! C'est un livre qui nous arrache le coeur en plus de nous arracher les tripes …
Holden est tellement borderline qu'on s'attend à tout moment à un passage à l'acte, à une tentative de suicide, par exemple. Car Holden a le goût du drame comme le goût du sang. Il fait comme s'il s'était pris une balle à un moment, pour faire comme dans les films, pour se donner l'air d'un dur, d'un tueur, et pour se complaire dans sa blessure par balle imaginaire ( Ce moment est d'un drôle!) On s'attend à ce qu'il tue quelqu'un d'autre aussi, une fille par exemple car il a l'air particulièrement frustré sexuellement. Personnellement, je me suis attendue au pire lorsqu'il s'introduit de nuit dans la chambre de sa petite soeur, qu'il aime tant …On ressent comme un léger malaise … Parce qu'on s'attend tellement à ce qu'Holden fasse une énorme connerie ! …

L'Attrape-Coeurs c'est le livre de celui qui veut attraper des coeurs, des corps, d'enfants, pour les sauver de la chute …
Au final c'est l'Attrapeur-Coeurs qui se fait Attrapé-Coeurs !

PS : Ce qui m'a le plus attrapé le coeur dans l'Attrape-Coeurs, c'est le coeur d'Holden parce qu'Holden a un grand coeur. Même s'il déteste tout et tout le monde. Il aime son petit frère, même s'il est mort, il aime sa petite soeur malgré son côté sale gosse, il aime plein de petits détails aussi, que Jane Gallagher se contente d'aligner ses dames au bout du plateau, par exemple ... il aime ... Et c'est parce qu'il aime, parce que c'est un passionné, qu'il est en crise ... Et sa crise existentielle se cristallise dans le lac gelé de Central Park car lorsqu'il est au plus mal, il s'inquiète pour les canards et demande à tous où s'en vont les canards en hiver ? C'est drôle quand même que quelqu'un qui déteste autant les connards et qui est un connard, aussi, par moments, s'inquiète autant pour les canards ...
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Un roman devenu « mythique » narré à la première personne par le personnage principal, Holden Caulfield, un adolescent en quête de sens et en conflit avec la société et ses propres pulsions autodestructrices, que l'on dévore sans lâcher, jeune adolescent. le mythe reste-t-il intact plus tard ? J'ai cédé à la tentation de le relire, en le revoyant passer dans le fil des critiques de Babelio.
Je tiens à souligner que j'ai lu la version en anglais, tant la traduction française (Edition Pocket) est de piètre qualité, et peine à rendre la langue unique du narrateur.
Je m'étonne d'ailleurs qu'un tel texte, relativement court et simple n'ait pas encore bénéficié d'une nouvelle traduction.
La seule réussite de la traduction française est le titre – invention géniale qui a participé à la diffusion légendaire du texte en France lui conférant une tonalité romantique, très fantasmée tant le texte est sombre – On est pas loin du Petit Prince version adulte, avec de l'ironie mordante du héros en plus.
"L'Attrape-coeurs" suit les pensées et les expériences de Holden Caulfield, renvoyé de plusieurs écoles. Il raconte son histoire depuis un centre de repos à Californie, où il séjourne après une dépression nerveuse et une tentative de suicide.
Holden exprime son désenchantement envers la société, ses problèmes d'adaptation, et son obsession pour la préservation de l'innocence, symbolisée par l'image d'un « attrapeur d'enfants » courant dans un champ de seigle avant qu'ils ne tombent d'une falaise, métaphore de l'âge adulte.
Il lutte pour trouver sa place et se sent isolé. Il tente de préserver les enfants du monde adulte, car il voit ce passage comme la perte de l'innocence et de la spontanéité.
Tout au long du roman, Holden cherche à donner un sens à sa vie et à comprendre les complexités de l'existence. Une quête dans un sentiment d'urgence et de confusion.
La voix distinctive de Holden en tant que narrateur est l'une des caractéristiques les plus significatives du roman. On a du mal à résister à son langage familier et sa façon de s'exprimer, tant cela reflète authentiquement la pensée d'un adolescent en crise.
Il critique l'hypocrisie qu'il perçoit dans cette société des années 50, en particulier chez les adultes. Cela a-t-il changé de nos jours ?
Subtil et humoristique, c'est un texte unique.
Le charme reste intact ou alors, je n'ai pas grandi au fond…un signe peut-être
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Un livre souvent considéré comme un chef-d'oeuvre, et je souscris à ce jugement. Je l'ai beaucoup aimé, tant sur le fond que sur la forme.
Livre très vivant ; le narrateur est à la fois enfant, et adulte. En tout cas, le passage à l'âge adulte est difficile. Un sujet très intéressant donc, même si souvent traité..
Quant à la forme, elle m'a bien plu ; emploi d'une langue très proche du langage parlé ; j'ai vraiment eu l'impression d'avoir Holden en face de moi. Et parfois, je me suis vu dans sa peau.
L'émotion reste présente ; elle est là, et bien là.

Nous avons tous quelque chose en nous d'Holden Caufield, (ça se chante, même) c'est sûr ! Un livre à lire, à mon sens. Je dis ça, mais ça faisait longtemps que je repoussais l'échéance.
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Le cap de l'adolescence, c'est comme celui de Bonne-Espérance. le franchir c'est passer d'un monde à l'autre dans le tumulte des eaux chahutées par la rencontre des océans. Laisser derrière soi la naïveté de l'enfance pour voguer vers la maturité dans le bouillonnement des hormones qui déferlent dans toutes les cellules du corps.

Mais ce cap est-il vraiment porteur de ce feu de l'espérance ? J. D. Salinger nous suggère une réponse dans l'attrape-coeurs avec son héros Holden Caulfield. L'horizon de l'adolescent est bouché au-delà de la portée du regard. Tout est remis en question, à commencer par la raison d'y aller vers cet horizon, paysage lointain dont ses parents lui sont le premier plan. L'adolescent n'a pas envie de leur ressembler dans un monde dont il va hériter et qu'il découvre hideux.

Beaucoup d'ouvrages traitent du franchissement de ce cap de la vie. Comment se singularise celui de J. D. Salinger ? L'auteur met l'accent sur la solitude de l'adolescent, en quelques jours de sa vie. Ce dernier prenant le lecteur à témoin avec son langage vernaculaire de jeune garçon dans l'Amérique des années 50. Sa fierté bravache mais chancelante lui fait éluder le mal-être qui l'habite. On doit comprendre à son errance qu'il ne voit aucune perspective dans le modèle que lui proposent les adultes de son entourage. Que ce soit à la maison ou au collège. L'ailleurs, il ne le connaît pas vraiment. Il l'explore avec déboires. le monde est fait de profiteurs, de pervers lesquels lui ferment autant de voies qu'il croyait être des pistes d'évasion.

Des parents trop occupés par la vie professionnelle, un frère aîné parti vivre sa vie à l'autre bout du pays, un autre plus jeune mort prématurément – est-ce une chance ? – et une petite soeur. Elle est vive et intelligente. Elle semble bien dans sa peau. Curieusement Holden se sent porté vers elle. Elle est le fragile lien de rattachement avec sa famille. Lui qui a quitté le collège avec ses valises et erre dans New York avec l'incertitude du lendemain.

Le langage adolescent fait de formules argotiques de dédain et d'exagération est quelque peu rébarbatif au début de l'ouvrage. Il a fallu au traducteur retranscrire ce fameux « bloody » que les anglosaxons mettent à toutes les sauces lorsqu'ils sont blasés de tout. L'auteur ne nous épargne rien des répugnances qui peuvent assombrir l'image que l'adolescent se fait de la vie adulte. Holden ne trouve pas non plus de recours dans sa vie sentimentale. Les garçons et les filles sont-ils faits pour s'entendre ? Heureux celui qui ne considère les filles que comme objets de désir sexuel. Au moins ne se posent-ils pas de questions existentielles. Aux filles de se protéger des appétits insincères.

Le langage rébarbatif trouve sa raison d'être et s'adoucit au fur et à mesure que la désillusion ouvre la porte du désespoir. le lecteur devenu confident comprend vite le désarroi de l'affabulateur. La cuirasse de celui qui veut jouer les durs se fendille peu à peu, jusqu'à faire jaillir quelques larmes. Que reste-t-il à Holden Caulfield pour retrouver espoir en l'avenir. Partir pour un ailleurs improbable, mais d'abord aller dire au revoir à cette petite soeur adulée. C'est là peut-être que se singularise l'Attrape-coeurs de J. D. Salinger lequel nous adresse un roman touchant sur le franchissement du cap de l'adolescence. Pour qu'il reste celui de bonne espérance.
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Mon livre préféré. Je l'ai lu à 13 ans et....j'ai fait l'école buissonnière. Je voulais faire comme le héros du livre. A défaut de New York, je me suis baladée dans Paris et j'ai cherché les canards au lac de la Porte Jaune au lieu de Central Park. Holden Caulfield est la preuve qu'on peut tomber (fou)amoureux de personnages fictif. (Augustin Meaulnes aussi, d'ailleurs)
Ce livre m'a initiée à la littérature et depuis il ne se passe pas une journée sans que je lise.
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Renvoyé de sa pension à l'approche de Noël, Holden Caulfield peine à rentrer chez lui. Il provoque toutes sortes de rencontres pour tenter de trouver une écoute chaleureuse et attentive. Il parle de ses frères: Allie qu'il a perdu et D.B. qui est à Hollywood et de sa petite soeur Phoebé qu'il adore, de ses copains de pension.
"L'Attrape-coeurs" est écrit dans un style spontané et attachant. On suit Holden dans ses déambulations à travers ses rencontres dans la ville, pas très heureuses, jusqu'à son retour vers Phoebé.
Jérôme-David Salinger crée un récit intemporel, qui traverse les générations, sur le mal-être d'un jeune homme en manque d'amour et de compréhension.
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Grand classique de la littérature américaine, « L'Attrape-coeurs » raconte les jours d'errance dans la ville de New York d'un adolescent sensible et indocile de seize ans, Holden Caulfield, qui redoute de rentrer chez lui après avoir été exclu de son lycée. Si certains éléments contextuels de ce roman paru en 1953 peuvent paraître datés, le récit n'en reste pas moins très actuel dans sa manière de dépeindre le mal-être de l'âge adolescent et les fractures générationnelles. La langue employée par Holden, narrateur de son propre naufrage, est argotique, pleine de cette gouaille adolescente et impertinente. Plus d'un traducteur s'y est cassé les dents, raison pour laquelle j'ai lu ce roman dans sa version originale.

Il y a un peu de Peter Pan (ou même de David Copperfield même s'il s'en défend) dans l'âme de ce garçon tourmenté qui voit les adultes comme faux, hypocrites et corrompus, refusant ainsi de se projeter dans la perspective d'en devenir un lui-même. Alors Holden s'enfonce dans la nuit et la solitude, tentant de tromper son mal-être en se réfugiant dans l'alcool et les rencontres hasardeuses. Marqué par un traumatisme personnel, conscient de la fracture qui existe entre lui et les autres, il cherche à aller au-delà des apparences, dans un autre endroit finalement que celui où on l'attend.

Des questions existentielles le taraudent, parfois même de manière décalée mais révélatrice, comme lorsqu'il se demande où vont les canards de Central Park quand vient l'hiver. Il est du genre à être davantage ému par ce pauvre vieux Mercutio, victime collatérale d'un amour impossible, que par les amants de Vérone. le seul être pour lequel il éprouve un amour sincère et véritable est sa petite soeur Phoebe. Un des plus beaux passages du roman est un échange entre eux au sujet d'un poème de Robert Burns. À travers ce poème, Holden se visualise dans un champ de seigle où courent des milliers d'enfants en tous sens, et son rôle à lui est de les empêcher de tomber du haut de la falaise. C'est la seule chose qu'il veut devenir, dit-il à sa soeur : l'attrapeur (attrape-coeurs) dans le champ de seigle.
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Quand j'ai eu ce livre entre les mains que j'ai lu la quatrième de couverture, je me suit dit : « oh la ! Un livre traitant de l'adolescence dans les années 50 ! Mouai... »
J'étais loin d'imaginer que, malgré le décor planté des années 50 (papa juriste, maman parfaite femme au foyer, enfants bien droits dans leurs bottes et surtout pas bougé !), ce livre pouvait être aussi actuel. Car au fond un adolescent quelque soit le contexte dans lequel il grandit, ce sera toujours une période de construction difficile.
Plus enfant et pas encore adulte...
On commence à entrevoir le monde (et on s'apercoit qu'il est plus moche que le reve qu'on nous avait vendu étant enfant ! Vous savez quand les adultes vous disent des choses comme : tu feras ce que tu voudras quand tu seras grand ! ), on s'y projette, ou du moins on se projette dans la vie idéale qui pourrait être la nôtre...
C'est tout cela que Salinger réussit superbement a nous démontrer dans son livre !
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