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sur 8351 notes
L'attrape-coeurs est le roman le plus lu et approuvé par les psychopathes et les Serial Killers ; je me suis donc jetée sur cet ouvrage de Salinger pour comprendre pourquoi ils l'ont tant adoré . Eh bien Holden Caulfield a plusieurs point communs avec nos amis les tueurs . Son besoin de communiquer, son regard acerbe et sans concession sur la société, ses blessures profondes et son immaturité… c'est ce qui a fait de lui un incompris de la société , un laissé pour compte, un raté … Cependant , j'ai détesté cette lecture !
J'imagine que bien des gens sont gênés d'exprimer une opinion négative sur ce roman. Après tout, il s'agit d'un monument de la littérature américaine et l'auteur lui-même est considéré comme une légende obscure. Je ne ressens pas cette gêne et je n'ai aucun remords à affirmer que ce livre est ennuyeux.
Si le début m'a amusé grâce aux extravagances de ce jeune étudiant de 16 ans, je me suis par contre vite lassée de ses états d'âmes et de ses tourments d'adolescent.

La prose de Salinger n'a pas de verve, pas d'âme et les dialogues sont d'un lourd...Certains aiment cette façon de raconter mais alors moi j'ai détesté. Pour ce qui est de Caulfield, j'ai beau adorer les personnages rebelles qui ne se retrouvent pas dans la société qui les entoure, je n'arrive pas à l'encadrer; ni lui ni ses réflexions. Il est quasiment au summum de la connerie.
Cette histoire de crise d'adolescence banale où le personnage principal, arrogant et antipathique, passe la plupart de son temps à se plaindre de son sort et à dériver sans but est particulièrement sans intérêt.

Et surtout, on ne sait toujours pas où les canards de Central Park passent l'hiver…
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J'avoue qu'en commençant ce livre, j'avais une légère appréhension. En effet, je craignais, que comme en lisant " Sur la route", cette lecture ne vienne un peu tard dans mon parcours de lectrice, ayant passé mes années d'adolescente depuis un petit moment. ( Pas si petit que ça le moment...)
Passé les premières pages, où j'ai du m'habituer au style très particulier du narrateur, j'avoue que je me suis laissée complètement happer par cette histoire.
Un adolescent de seize ans, Holden Caulfield, issu d'une famille aisée new-yorkaise, se fait renvoyer une énième fois de son lycée. Ne voulant pas retourner tout de suite chez ses parents, il va aller de pérégrinations en pérégrinations.
j'avoue que j'ai été émue par l'histoire de ce gosse paumé, à la recherche de lui-même. Plus tout à fait un enfant, pas encore un adulte malgré tous ses efforts, il porte en lui tellement de souffrance et d'incompréhension du monde qui l'entoure que je n'ai pu qu'être touchée par son histoire.
J'ai vu sur Babelio, ( et ailleurs aussi ) que les avis au sujet de ce livre sont très différents.
Je ne pourrais affirmer avec les arguments nécessaires si ce livre est effectivement un chef d'oeuvre de la littérature, mais au vu de mon ressenti pendant la lecture, je ne dirai qu'une chose : j'ai adoré et puis c'est tout .

Challenge BBC

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It is note bicause you are, I love you bicause I do…

Parce qu'au fond, Holden, tu les aimes tous les gars du bahut, non ? même le Maurice, qui te propose une pute pour pas cher et te fiche son poing dans le bide, tu pourrais parler avec lui... toute une nuit. Même trois nuits tient !

J'ai eu l'impression que tu voulais attraper les coeurs qui passent, comme si tu pouvais du haut de tes seize ans aider les papillons de la terre entière. Ceux qui se cognent dans la nuit, les uns aux autres à trop s'approcher de la vitre d'une lanterne allumée. T'étais perdu dans ton éternité d'amour. Mais peu t'ont entendu, sauf la môme Phoebé. Alors, tu vas la suivre, parce qu'elle t'aime et t'écoute elle-aussi. La seule ? Oui, ce soir, la seule a avoir dansé avec toi, en harmonie avec son grand frère.

J'ai eu du mal avec cette lecture, le style, ouah.. ! Et les bicause.. pouah ! Faut s'y habituer. Mais « c'est marrant, suffit de s'arranger pour que quelqu'un pige rien à ce qu'on lui dit et on obtient pratiquement tout ce qu'on veut. » Et beh ...ouah ! Ça a marché, j'ai tout lu. Et j'ai p'tre même compris un peu de tout. Enfin, moi c'que j'dis, ben naturellement, c'est un mensonge. « Mais au moment où je l'ai dit j'étais sincère. »

Et puis moi aussi, j'me perds fastoche dans mes pensées dès que je regarde une flaque qu'a des « arcs-en-ciel de mazout », ça fait des reflets de toutes les couleurs, et ça bouge dès qu'y a un souffle de vent. Ouah.. purée que c'est beau. A qui je peux le dire ? Évidemment, Pa' travaille et de toute manière le seul truc qui l'intéresse c'est l'école. Et Man', ben elle a pas le temps. Et puis je sais qu'au fond, elle pense toujours à Allie. Moi aussi d'ailleurs. Heureusement, qu'on a les livres, hein ? Ça aide bien mec. Allez, un clope et faut que je mange un truc, sinon, je vais pas être bien.

Si tu passes dans le coin, on cause. Promis. Entre poteaux, hein ? Épatant ! C'est pas nouille de dire ‘poteaux'. Bicause I love, I do, me too.
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Holden Caulfield est renvoyé de Pencey, le collège huppé dans lequel il est scolarisé. Ce n'est pas la première fois que ce genre de mésaventure lui arrive et il craint la réaction de ses parents.

Holden doit normalement quitter définitivement le collège le mercredi précédant les vacances de Noël, mais il se dispute avec son camarade de chambre le samedi soir et, sur un coup de tête, décide de partir en avance. Il rassemble tout l'argent qu'il possède et se rend à New York. Il espère y trouver une chambre d'hôtel où il logera quelques jours avant de rentrer chez lui le mercredi, comme prévu.


La façon dont certains auteurs parviennent à évoquer tant de sensations dans des textes relativement courts reste toujours étonnante.

L'attrape-coeur fourmille d'émotions, toutes différentes et toutes puissantes. Et pourtant, le volume compte moins de 300 pages...

Holden est le type même de l'anti-héros, celui que personne n'aime vraiment et que l'on remarque à peine, le mec un peu bizarre qui se lance dans des conversations que les autres ont parfois du mal à suivre. Cette difficulté à établir des relations avec les autres jeunes gens de son âge rend l'histoire de Holden très mélancolique. On ressent sa solitude à toutes les pages, on le plaint de se sentir si différent, d'être tellement " séparé " des autres par sa manière de penser et sa manière d'être.

Ce qui est étonnant, c'est que la plupart des condisciples de Holden le considèrent comme un gamin alors qu'en réalité, il donne l'impression d'être plutôt mûr son âge. Ses réflexions, dans ce récit écrit à la première personne, semblent parfois très profondes pour un garçon d'à peine 17 ans. Bien-sûr, Holden agace parfois ses interlocuteurs par ses questions incessantes et parce qu'il donne l'impression de penser à voix haute. Mais on finit par comprendre cette particularité du caractère de Holden : il cherche tout simplement à mieux comprendre le monde qui l'entoure pour enfin y appartenir. Les conventions sociales semblent être mystérieuses pour Holden et il donne l'impression de tenter de les maîtriser à tout prix.

Comme tous les personnages de romans (et comme tout le monde, en fait), Holden a des défauts. Durant son escapade new yorkaise, quand il se sent trop seul, il éprouve le besoin d'aller se perdre dans la foule, de s'adonner à des plaisirs qu'il méprise pourtant (le cinéma, les spectacles de Broadway). On a le sentiment qu'en plus d'agacer les autres, ses réflexions l'énervent lui-même et que le fait de ne pas rester seul, en tête à tête avec lui-même, lui permet de moins réfléchir. de ne plus s'entendre penser. de moins réfléchir. de ressentir ce sentiment d'appartenance qu'il cherche à acquérir à tout prix et qui, par son absence, l'empêche de se sentir à l'aise lorsqu'il évolue en société.

L'attrape-coeurs nous fait donc bien passer par toutes les émotions. L'indifférence au début du récit, quand on ne connaît pas encore Holden et que, comme les autres, on le trouve bizarre. La pitié quand on comprend à quel point ce jeune homme se sent seul. La fascination. L'inquiétude. L'agacement, parfois. Ces émotions donnent l'impression de suinter des pages mêmes du roman, de nous envahir complètement sans que l'on s'en rende compte et sans que l'on puisse rien y faire. Salinger nous emmène sur les montagnes russes de l'émotion et il est impossible d'arrêter le processus. On ne peut pas lutter contre ce genre d'histoire, qui vous transporte dans une autre lieu, à une autre époque. On ne peut que se laisser entraîner, accepter d'être bercés par des mots à la fois si simples et si forts.

L'attrape-coeurs est un récit marquant, inoubliable. de ceux dont on se souvient longtemps après avoir terminé le livre. Ceux qui donnent envie d'être lus encore et encore. Ceux que l'on a envie de partager seulement avec certaines personnes triées sur le volet, comme on paragerait un secret.
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Finir ou pas ?
OU
La vie est vraiment trop courte...

J.D.Salinger a du être la Françoise Sagan des Etats-Unis ? Quand il écrit ce livre, en 1951, les adolescents sont censés être en apprentissage de l'âge adulte. C'est ainsi qu'ils seront, plus tard, les dignes émules de leurs nobles parents, se montrant à la hauteur des hautes espérances qui reposent sur leurs épaules chétives, frêles dépositaires de la civilisation occidentale pré-'68. Ainsi soit-il.

Salinger ou - mais oui, osons le dire ! - J.D. nous montre Holden, un adolescent de seize ans qui n'en a rien à fiche, de la civilisation occidentale et des responsabilités y afférentes. L'enfance et l'âge adulte semblent également éloignés. Alors il explore le domaine adulte, en buvant des cocktails, fumant des américaines, et essayant de se faire des petites amies. Même, si l'occasion se présente, en faisant de l'oeil aux femmes adultes. Je vous rassure, nous sommes en 1951, et la crainte de la censure ne permet pas de dépasser ce stade oculaire. L'intendance suit, car dans ce milieu très aisé de la Nouvelle Angleterre, la grand'mère, surtout, pourvoit royalement aux finances de l'héritier mâle. Quand l'exploration tourne court, il se réfugie dans l'enfance. Allers-retours incessants.

Vous comprendrez que tous ces voyages imaginaires ne laissent à notre ami que peu de loisir pour les choses académiques, même si Père souhaiterait qu'il se dirige, plus tard, vers Yale ou Princeton. En fait, il vient juste de se faire éconduire de son quatrième collège. C'est fâcheux. Alors, plutôt que d'attendre encore quatre jours que le trimestre finisse, il fait sa valise et, après avoir salué du majeur l' ensemble du dortoir, s'accorde quelques vacances à New York. de quoi se reposer avant d'aller affronter, à nouveau, les foudres maternelles...

J.D. alterne un style très châtié qui sonne éminemment faux, utilisé par l'adolescent pour s'adresser à ses enseignants et aux autres adultes, et le vernaculaire typé des dortoirs de collège. C'est précisément ce contraste entre le prétendu et le vécu qui indigne Holden. Sallinger a fait un excellent travail, dans le sens où il a bien rendu compte des incertitudes, des refus, des illusions et du courage un peu fou que l'on a à seize ans. Il le fait en nous immergeant dans les pensées de Holden, et ce pendant des dizaines de pages, longs épisodes entrecoupés de scènes cocasses.

Je crois que c'est un livre qui a eu quelque chose à dire en son temps. Il a sans doute été un des manifestes d'une génération. Mais, c'était il y a bien longtemps... qu'a t-il encore à dire aujourd'hui ?

Quand j'entre dans un roman, j'entre, sans m'en rendre compte, dans la peau d'un des personnages. C'est ainsi que je vis le texte à travers ses yeux. Comme vivre une pièce de théatre depuis la scène, sans être vu ni des acteurs ni des spectateurs. Une lecture empathique, donc. Ceci n'est possible que si l'univers romanesque et mon vécu ont des points communs. Et, bien sur, j'ai moi aussi eu seize ans. En début de lecture, pendant quelques minutes, j'ai ressenti à nouveau cette impression de désorientation, de solitude, de nausée. de chute libre. C'était extrêmement désagréable. L'impression a beaucoup diminué après, mais je n'ai quand même pas l'intention de passer 230 pages dans la tête d'un adolescent.

C'est pourquoi ceci est un des très rares livres que je n'ai pas terminé. J'ai tenu cent pages. Puis je me suis dit, comme le ferait Holden : la vie est vraiment trop courte pour se faire chier. Allons voir ailleurs.

Alors, quelle note donner ? Si je repositionne ce livre dans son contexte, c'est probablement un roman qui a constitué un témoignage important. Quatre étoiles. Si j'écoute mon sentiment : deux, et encore. Comment arbitrer ? Ce n'est pas parce quelque chose a rempli sa fonction, et maintenant n'en a plus, que cette chose n'a plus de valeur. Et ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé avoir seize ans que ce livre est mauvais. Soyons honnêtes. Bon, 3 1/2.

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« Quand j'ai été prêt à partir, avec mes valoches et tout, je me suis arrêté un petit moment près de l'escalier et j'ai jeté un dernier regard sur le couloir. J'avais les larmes aux yeux, je sais pas pourquoi. J'ai mis ma casquette sur ma tête et tourné la visière vers l'arrière comme j'aime et alors j'ai gueulé aussi fort que j'ai pu Dormez bien, espèces de crétins. Je parierais que j'ai réveillé tous ces salopards de l'étage. Et puis je suis parti. Un abruti avait jeté des épluchures de cacahouètes sur les marches de l'escalier ; un peu plus je me cassais la figure. »

C'est ainsi qu'Holden Caulfield quitta le collège Pencey Prep d'Agerstown, Pennsylvanie. Il aura fallu la mort de J.D. Salinger pour que je tombe sur ce vieux bouquin de 1951. Une référence, parait-il. le chef d'oeuvre littéraire de ce siècle sur l'adolescence. Les pérégrinations d'un ado perdu dans la vie. Et à la lecture de ce bouquin culte écrit par un auteur apparemment « spécial », je comprends mieux qu'il fasse partie des livres de chevets de beaucoup d'américains et autres. Car, il est bourré d'émotion. 1951, pfff… Cela pourrait être un roman d'aujourd'hui. Comme quoi, l'adolescence n'a pas si changé que ça en un demi-siècle. Les rapports avec les autres sont toujours les mêmes : quand on est jeune, tous les autres sont des cons qui comprennent rien à rien, surtout pas à la vie. le monde est peuplé de pauvres connards, à part soi bien entendu. Et franchement chaque gamin pourrait se reconnaître dans les traits de Holden. C'est certainement pour cette raison qu'il est devenu une référence mondiale.

Mais les écrits de Salinger ne sont pas très nombreux, alors que lire après ça…

Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Étonnamment moderne, ce roman écrit en 1951 est narré à la première personne par un adolescent désillusionné qui écrit comme il parle, qui déteste beaucoup de choses et n'aime rien à part ses fantasmes partant pourtant en lambeaux. Derrière ses déambulations new-yorkaises et cet ennui palpable, se cachent des réflexions pleines de beauté et de poésie, fantasques et fragiles, de cet éther décalé qui fait les jeunes années (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/10/lattrape-coeurs-j-d-salinger/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Un roman d'une adolescence des années 50, un classique de la littérature américaine.

Le narrateur, c'est Hoden, un garçon qui vient d'être renvoyé de son collège. Il raconte les dégoûts de la vie dans un pensionnat avec des détails comme des compagnons qui ne se lavent jamais les dents ou qui sentent mauvais. Il dissèque ses émotions négatives, il ne sait pas ce qu'il aime, il est profondément perturbé depuis la mort de son jeune frère. Pourtant, il vient d'une famille fortunée, il a tout pour être heureux…

Un roman qui donne la parole à l'adolescence, avec un antihéros qui rejette le modèle du rêve américain. Si la détresse de Hoden est intemporelle, je crois que le grand succès de ce livre est beaucoup dû à l'époque de sa publication. À contre-courant du pays triomphant, avec un langage cru, des doutes et des hésitations, avec le drame de ceux qui se sentent dans la marge.

C'est un « classique », un roman qu'il faut avoir lu, mais c'est aussi une lecture intéressante, même si pour moi ce n'est pas tout à fait un coup de coeur.
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Les errements et les petites tribulations d'un adolescent de la bonne bourgeoisie, dégingandé et fugueur, dans une Amérique désincarnée.

Le style est précaire. C”est le langage d'un adolescent en plein mal être qui se cherche dans une société qui le blesse. Quelques moments de vérité simple et de tendresse surnagent. Passé le parti pris de narration, avec un peu de bonne volonté, ça se lit - surtout que ça se lit vite.

Il parait que c'est un roman culte … étudié dans tous les collèges d'Amérique. Cela me fait le même effet de comparer les fresques de la chapelle Sixtine et une toile toute blanche d'un artiste en vogue… Vous auriez aimé lire un livre pareil s'il avait fait la taille de Guerre et Paix? Moi pas.
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Je savais que "L'Attrape-Coeur", paru en 1951 aux États-Unis, faisait partie des classiques américains, mais c'est en lisant 22/11/63 de Stephen King que ma curiosité a été réellement titillée. (Je rappelle qu'il n'y a pas de "bonne" façon pour découvrir un livre, et que ce n'est pas pire que d'avoir découvert "Des souris et de hommes" en regardant la série "Lost"... ^^)
Bref, j'y ai compris que dans les années 50-60 aux États-Unis, il fallait faire preuve d'une sacrée ouverture d'esprit, voire d'un sacré courage, pour oser dire tout haut que c'était un bon livre. J'ai eu très envie de découvrir pourquoi.

En fait, J.D. Salinger, en écrivant à la première personne dans un langage quasi oral, a relaté avec justesse trois jours d'un adolescent sans but, sans envie. Les réflexions de cet ado, Holden, illustrent parfaitement ce que peut être une crise d'ado. Elles sont crédibles et pas dénuées de sens. Je suis persuadée qu'il doit être intéressant d'étudier ce bouquin au lycée.

En fait, 65 ans après la parution de "L'Attrape-Coeur", il m'est impossible de comprendre la censure de l'époque. Censure au goût de conformisme et de pudibonderie hypocrite. Au moins, l'histoire houleuse de l'édition de ce roman m'aura permis de lire un sacré bon bouquin.
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