Et rien d'autre

J'abandonne la lecture de ce livre. Impossible de le lire. Je n'ai aucune accroche sauf le premier chapitre. Donc pas une étoile de notation.

Je viens d'abandonner ce livre à la page 147.Pour ma part il n'y à pas d'histoire et c'est un livre ennuyeux.
Je ne comprends pas le commentaire de François Busnel qui dit au dos du livre "Un très grand livre sur les souvenirs et l'oubli"....

Un roman qui m'a intéressée uniquement par son approche du milieu de l'édition... et même cet aspect m'a laissée sur ma faim.
Le héros est trop désincarné, et sa vie beaucoup trop mondaine pour m'attirer.

J'ai failli passer à côté de ce génie du siècle (dernier ?), auteur du chef-d'oeuvre "Et rien d'autre" que je n'ai pas manqué d'acheter dans un élan de confiance enthousiaste (et naïve), grâce à l'unanimité dithyrambique des critiques littéraires (euh... promotionnelles) de la presse, de la radio et de la télévision. J'en avais survolé un petit tiers, quand une amie, le feuilletant avec convoitise, m'a confié son intention de l'acheter. Sans hésiter, je le lui ai offert, imaginant que les pages de guerre et de bombardements annonçaient d'autres pages de guerre et de bombardements, euh... je veux dire de sexe. Un aussi magnifique aviateur, long, mince, brillant, voire surdoué, et en uniforme! donc séduisant en diable, ne pouvant rencontrer que de magnifiques "créatures", longues, minces, brillantes, sans uniforme ( rien ? ) mais séduisantes en diable, etc. A 89 ans, quoi de plus (com)plaisant que de titiller sa vieille libido ! Et chacun d'applaudir ! (Rendez-vous pour "Un bonheur parfait" livre-culte... )

Déçue.
Une lecture quelconque, à mon grand regret.
A me demander si je ne devrais pas relire "Un bonheur parfait" du même James Salter pour m'assurer que je n'ai pas idéalisé ce roman qui figure en bonne place de mes romans préférés de tous les temps !

Revenons-en à "Et rien d'autre" : j'en retiens tout de même un petit arrière-goût de l'Amérique à la Scott Fitzgerald, alors que nous ne sommes pourtant pas du tout dans la même époque. Mais c'est un des points positifs du roman, la description de la vie dans une certaine sphère de la société new-yorkaise, mondaine, superficielle, "creuse"...

L'histoire sur quarante ans d'un homme, Philip Bowman, qui a fait la guerre du Pacifique (long 1er chapitre sur ce thème à tel point que j'ai cru que le livre serait un roman de guerre), qui a fait Harvard, qui a décroché assez aisément un poste d'éditeur à New York. Tout cela sans appartenir à la caste des privilégiés.
Et cet homme a ceci de particulier que les plus belles femmes tombent comme des mouches dans ses bras. D'abord Vivian, jeune femme de la haute société, mais de la Gentry, à la campagne, qu'il a épousée assez facilement. Puis Enid, aristocrate anglaise grâce à laquelle nous aurons droit à un petit aperçu sur les courses de lévriers. Puis Christine, néo-grecque superbe, agent immobilier grâce à qui nous visiterons de jolies maisons en banlieue de NY (certaines scènes dans de petites villes côtières m'ont fait penser à la scénographie de "La vérité sur l'affaire Harry Québert"). Et non, Christine ne sera pas le grand amour, alors on passe à Katherine. Puis à Anet, la fille de Christine (vengeance !). Pour finir avec Ann, une collègue éditrice...
A chaque nouvelle liaison, son lot de scènes de sexe : c'est le moteur de la vie de Philip Bowman. le soir pourtant il apprécie de pouvoir lire un livre un verre à la main. Mais on le voit rarement à l"oeuvre sur ce registre.
Voilà, et rien d'autre.

Grosse déception. C'est bien écrit, mais l'histoire n'est tout simplement pas intéressante. Et rien d'autre.
Lien : http://coquelicoquillages.bl..

Bien écrit. C'est le mieux que l'on puisse dire. Tres superficiel on à du mal à s'intéresser aux personages

Des personnages intéressants, une écriture agréable, mais une histoire qui ne décolle jamais ! Déçue.

Malgré de nombreuses critiques plus qu'élogieuses, je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce roman. L'écriture est certes intéressante mais le quotidien du personnage principal est par trop barbant et répétitif. Décevant.

… Je ne sais que dire du roman de cet auteur rare et vénéré.

Si autrefois le style d" Un bonheur parfait" m'avait en effet subjuguée, je n'ai rien trouvé d'extraordinaire à celui-ci, mais comment juger d'un style dans une traduction?

Quant à l'histoire de cet éditeur qui s'étale sur plusieurs décennies ?
Un tourbillon de mêmes choses; des rencontres avec des confrères, des voyages, des dîners, des déménagements, des liaisons qui vont et qui viennent… Rien d'extraordinaire, comme dans la plupart de nos vies à tous.

Ce qui m'a plu davantage c'est le foisonnement de personnages éphémères et ce qu'ils sont à ce moment où l'auteur les croise puisque Salter, s'applique à décrire aussi, l'espace d'un chapître, la vie de ses amis et celles des gens que ceux-ci côtoient.

C'est un livre sur ce qu'il en est de nos vies à un moment plus ou moins fugace et j'ai aimé ce thème là.

Le parcours de Philip Bowman évolue en parallèle avec celui de son ami Eddins, de leurs compagnes successives et de leur carrière, mais aussi avec une foule d'autres personnages furtifs, en les décrivant moins par leur physique ou leur réussite sociale, qu'en nous brossant en quelques lignes leurs tentatives, souvent vaines, pour trouver le bonheur (sous-entendu, l'amour partagé et durable). Toute leur vie nous est résumée par un mariage, un divorce ou une maladie, une faillite, un remariage... chacun a son parcours propre, bien que leurs désillusions se ressemblent.
Livre assez beau, triste bien sûr et peu engageant sur les relations entre les hommes et les femmes, mais certainement aussi assez réaliste !