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3,07

sur 391 notes

[Livre audio lu par Éric Herson-Macarel]

Un ensemble critique qui m'a inspirée au Masque et la Plume. Emprunté en audiolivre. Une écoute rapidement abandonnée. Les ingrédients, le monde de l'édition, pourquoi pas. le ton distancié m'a laissée glisser jusqu'à terre comme une limace sur un plan savonneux. Pas d'accroche.


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Premier roman de James Salter pour moi et dernier pour lui — et certainement pour moi aussi —, Et rien d'autre évoque la vie de Philip Bowman, sans commencer au début ni terminer par la fin. Quand je dis sa vie, c'est ce que l'on croit au début, mais très vite il ne sera plus question que de sa vie amoureuse ou plutôt de fragments de celle-ci. Il faut dire que le héros possède un pouvoir de séduction extraordinaire, ses conquêtes lui tombent dans les bras à la première seconde de leur rencontre et les séparations sont tout aussi subites. Après sa participation à la Seconde Guerre mondiale, qui ne le marque pas plus que ça, Bowman devient éditeur. Certes, on apprend qu'il aime les livres, mais c'est tout ce que l'on saura de sa vocation et de son métier. Il pourrait en effet être comptable ou quincailler, cela ne changerait rien. L'auteur a peut-être pensé que cela le rendrait plus intéressant a priori. Les chapitres se succèdent avec d'importants sauts dans le temps, du coup on finit par se perdre dans les personnages, peut-être parce qu'ils manquent de personnalité et peinent ainsi à marquer la mémoire du lecteur. Quelques chapitres sont consacrés à des personnages secondaires, que l'on ne retrouve plus par la suite, et n'ont au bout du compte aucun intérêt pour l'histoire. Et le livre s'arrête brusquement, alors que Bowman aurait pu continuer à rencontrer des femmes pendant au moins vingt ans de plus. Par ailleurs, Salter aurait dû laisser son héros aux États-Unis, ses escapades à Paris et Madrid illustrant surtout la méconnaissance de ces villes réduites à un décor de carton-pâte. Mais beaucoup d'auteurs français font de même avec New York, cela doit faire chic auprès des éditeurs… Vous l'aurez compris, j'ai été très déçu par celui qui est présenté comme un grand écrivain américain. Il me faut pourtant nuancer : pris isolément, certains chapitres sont très réussis, en particulier pour les scènes de sexe qui sont très bien écrites, et on sent enfin par moment une profondeur mélancolique qui m'a parfois ému, mais l'ensemble ne tient pas et, pour une fois, le tout est inférieur à la somme des parties.
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pas du tout aimé ce gros bouquin
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Après avoir servi dans la marine durant la Seconde Guerre mondiale, Philip Bowman rentre aux États-Unis. À New York, il trouve un travail dans une maison d'édition, employé d'abord comme lecteur avant de faire ses armes comme éditeur et directeur de collection. Très vite, il rencontre Vivian, fille d'un riche propriétaire terrien en Virginie, et l'épouse. Ce mariage arrivé sûrement un peu trop vite se révèle être un échec. Vivian le quitte, avouant l'évidence : ils n'ont rien en commun. À partir de là Philip Bowman se laisse porter par ses désirs, rencontrant des femmes toujours plus belles, souvent déjà mariées, vivant avec elles des passions toujours plus fortes. On le suit dans sa vie d'éditeur, au cours de dîners mondains, de voyages avec ses liaisons qui se suivent et se ressemblent presque.


Le personnage de Bowman semble flotter à la surface de la vie, se construisant d'heureux souvenirs, sans que rien ne vienne marquer durablement sa vie, si ce n'est peut-être le souvenir de la guerre. le roman baigne dans une atmosphère mondaine, rien n'est tout à fait sérieux, rien n'est durablement sincère. Les événements qui s'enchaînent ressemblent à des anecdotes auxquelles on ne peut vraiment s'attacher. Il y a certaines longueurs qui ne gâchent rien à l'ambiance générale du roman, une sorte d'évanescence. Des longueurs qui rendent les passages intéressants encore plus précieux. Il s'agit souvent des histoires d'amour de Bowman. L'auteur excelle en effet lorsqu'il s'agit de parler de sensualité, de révéler les commencements de l'amour. Des débuts, il y en a beaucoup. Les fins sont assez floues. Les personnages font leur apparition et disparaissent avec une rapidité déconcertante, à l'image du temps qui passe et qui semble être le vrai sujet de ce roman.

Considéré par beaucoup comme le plus grand styliste des auteurs américains, James Salter a sans conteste une plume remarquable. Cependant, il faut parfois s'accrocher pour le suivre. On peut perdre pied dans cet univers où tout semble éphémère, où les personnages semblent danser un ballet sans fin, où les phrases parfois longues suivent le cours de la pensée. Sous couvert de superficialité et de mondanité permanente, le roman est remarquable par son élégance et par une réflexion lucide sur le temps qui passe et la place des souvenirs.
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Je me suis vraiment ennuyée...que de poncifs ... pourtant le roman avait très bien démarré!
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Pouh je suis enfin arrivé au bout... Encensé par les spécialistes ? pas par moi ;)
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Une écriture élégante, très belle, fluide, pour raconter la vie qui passe, à la recherche d'un bonheur illusoire, à la poursuite d'un rêve inaccessible. Beaucoup de mélancolie, de regrets, la vie sans plus, rien d'extraordinaire, on a échappé à la guerre, à la pauvreté, aux grands malheurs, mais on n'a pas une vie magique, exceptionnelle, rayonnante comme on se l'imaginait à vingt ans.
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Mais encore ? pourrait on ajouter. La vie d'un homme et de ses rencontres féminines s'étale sous nos yeux endormis. C'est plaisant mais un peu lassant à la longue, toutes ces aventures. Il séduit, sans faire exprès, tombe amoureux pour se détacher ou "se faire larguer"et, en prenant de l'âge, devient philosophe. Pas de grand destin, juste une existence intellectuellement satisfaisante et affectivement bien remplie. Un homme satisfait, qui doute ce qu'il faut mais pas trop. Il est acteur-spectateur de sa vie.
Presque un personnage d'un film de Woody Allen, période new-yorkaise, l'humour en moins.
Ce roman se lit vite, et s'oubliera tout aussi rapidement. L'écriture paraît un peu désuète: certains passages sont dans le ton d'un Francis Scott Fitzgerald, mais c'est tout.
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James Salter, auteur encensé par François Busnel de la Grande Librairie, est considéré comme l'un des derniers grands auteurs américains vivants.
Il nous invite à suivre l'ascension fulgurante de Philippe Bowman dans le monde très singulier de l'édition à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Bowman est un ancien soldat de la marine américaine revenu du Japon, amoureux de littérature, c'est donc tout naturellement qu'il tentera de percer dans l'édition à son retour au pays. Nous témoignerons de sa réussite professionnelle, de ses nombreuses conquêtes amoureuses ainsi que du terrible sentiment de trahison. Tout cela dans un atmosphère feutré et délicat.
L'ambiance de l'oeuvre en général n'est pas sans rappeler l'univers de Mad Men, entre dîners mondains et cocktails, dans une période d'après guerre où le divorce n'est plus un sujet tabou et où les moeurs commencent à changer. Voici un roman exaltant plein d'anecdotes passionnantes et de conversations littéraires, le tout écrit avec une plume élégante et gracieuse, il saura ravir tous les amoureux des belles lettres !
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Des moments de la vie de Boorman, enfant aimé de sa mère, Béatrice et dont le père est parti tôt. Officier de marine pendant la guerre du Japon, forte expérience. Jeune éditeur à New-York, marié sur un coup de foudre à une jeune patricienne de Virginie dont il s'éloignera rapidement, faute de complicité. Rencontre avec des femmes, belles, raffinées, intelligentes, toutes plus ou moins divorcées. Dîners mondains, conversations cultivées. Demeures NY, propriété sur l'océan. Rencontres, séductions, sexe, éloignement. Une trahison suivie d'une vengeance impitoyable (coucher avec la fille de la traitresse, Christine, Anet).
Tout cela est profondément incarné, magnifiquement écrit. Un pur plaisir de lecture.
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