AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,07

sur 391 notes
Chronique de la vie qui passe, ou qui est passée, avec ses petits bonheurs et ses petits échecs, racontée au fil de l'eau, sans passion mais sans amertume.
Et si c'était ça le bonheur semble conclure James Salter, ne pas se prendre la tête et prendre les choses comme elles viennent.
Mais nous n'avons pas tous la chance comme Bowman que tout nous tombe dessus sans effort, le boulot et les femmes.
Du coup je ressors de cette lecture en anglais mitigé : la qualité d'écriture m'a conduit jusqu'au bout mais j'ai eu du mal à m'intéresser et à me retrouver dans toutes les anecdotes, attendant qu'il se passe quelque chose mais non on reste dans l'ordinaire, si ce n'est qu'une nouvelle femme apparaît toujours miraculeusement au bon moment pour remplacer celle qui est partie sans drame et sans séquelle.
Une sorte de vie rêvée donc que l'on comprend mieux quand on sait que c'est écrit par un nonagénaire qui doit faire le bilan de sa vie.
Et finalement Bowman est attachant, comme si toute sa vie était un bonus apres être passé si près du néant pendant la guerre.
Lu avec plaisir finalement.
Commenter  J’apprécie          20
C'est par défaut (dans une librairie d'aéroport de province) et sans connaitre l'auteur, que j'ai acheté ce roman. Il m'a semblé que ce serait un compagnon de vol très acceptable. Et il l'a été. Je ne reviendrai pas sur l'histoire ni sur les personnages car les critiques précédemment postées le font très bien et dans l'ensemble je souscris à ce qui est dit. J'ajouterais volontiers un commentaire sur le style. Je le trouve fluide, agréable, descriptif évocateur, capable de faire vivre aussi bien une terrifiante bataille navale, qu'un beau voyage en Andalousie, une scène d'amour, la dérive d'un couple ou la perte d'un etre cher. L'Amérique dépeinte par le narrateur est celle des blancs d'origine anglo-saxonne, de culture protestante, aisés, cultivés pour la plupart, un tantinet racistes, pas antipathiques mais pas non plus très attachants. Ils ont du mal à faire vivre l'amour dans la durée, ils ont souvent des problèmes de dépendance à l'alcool, ils n'ont pas l'air de chercher autre chose qu'une existence agréable de privilégiés. Les femmes surtout. Mais tout cela est bien dit et en tant que lectrice, c'est avec plaisir que j'ai cheminé auprès de Bowman et des nombreux personnages de son entourage.
Commenter  J’apprécie          21
Philip Bowman rentre tout juste de la seconde guerre mondiale qu'il a passé sur un porte-avion au large du Japon. Il commence une nouvelle vie à New York avec un nouveau travail dans une maison d'édition. Rapidement il rencontre une jolie jeune femme qu'il épouse, puis ils divorcent. Plus l'âge avance plus sa vie est vivante, entourée de grands écrivains, de grands éditeurs et surtout de belles femmes. Il butine en croyant que chacune d'elle sera la bonne et pourtant il fini toujours seul. Alors il se pose de nombreuses questions, qu'est vraiment le bonheur ? Pourquoi sa vie professionnelle et sociale est-elle si foisonnante au détriment de sa vie amoureuse ? Va-t-il enfin trouver une femme qui restera à ses côtés jusqu'à la fin de sa vie ?

Bon clairement je n'ai rien compris à sa structure, ni au style qui est pour moi très froid. Les anecdotes s'enchaînent de manière incohérente. Il y a une foule de personnages, je me suis souvent demandée quels liens ont-ils les uns avec les autres. D'où sortent-ils ? le regard sur les femmes ne m'a pas plût non plus, soit elles sont belles mais futiles soit fortes mais au physique ingrat. de plus le personnage principal n'est pas particulièrement attachant, je ne comprends pas où l'auteur veut nous mener avec lui. J'ai voulu découvrir un grand auteur américain, mais j'ai malheureusement été déçue... J'esserai peut-être avec un autre titre...
Lien : https://lesmotschocolat.word..
Commenter  J’apprécie          20
Un roman gâché par d'abord par une traduction approximative: beaucoup d'erreurs irritantes dans le premier chapitre (Guerre du Pacifique) et ensuite par des phrases filandreuses et des anachronismes lexicaux.

Les portraits de people et de sous-people s'enchaînent, les situations se succèdent, dans une complaisance mondaine, faisandée où le voyeurisme est le seul recul. Les rapports humains sont réduits à des pulsions, encadrées par des convenances sociales.

Rien sur la littérature et l'édition new-yorkaise des années 1950-70 qui servent pourtant de cadre-prétexte à l'auteur, une exception cependant: on y apprend que les agents sont de grossiers personnages, les éditeurs des hypocrites, les critiques et les jurys soumis à de nombreuses influences. A part cela, RAS...

Le résultat relève davantage de la compilation que de l'oeuvre romanesque. Assembler des matériaux épars ne suffit pas, même pour faire simplement une belle construction.
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre nous conte la vie de Philip Bowman, ancien marine, qui travaille dans l'édition. Vie très active (voyages, rencontres avec des gens célèbres du monde de l'édition, conquêtes féminines) mais il ne lui arrive rien d'exceptionnel ou d'original. Et Salter ne se livre guère à des analyses psychologiques: son héros est un être froid, plutôt amoral, qui observe les autres sans les juger, qui baise les femmes sans les aimer vraiment.
Pas de quoi donc en faire un roman? A aucun moment pourtant je n'ai eu envie d'abandonner cette lecture. C'est que Salter écrit encore fort bien à 88 ans! Son style concis mais non dénué de chaleur entraîne le lecteur à s'intéresser à Bowman mais aussi à ses nombreuses connaissances, à qui l'auteur consacre souvent plusieurs pages voire un chapitre pour raconter leur parcours...assez banal.
Quelques courts passages érotiques (Salter est obsédé par les femmes et la recherche de l'amour), une plongée permanente dans le monde de l'édition (dont les membres ne semblent pas préoccupés par les fins de mois difficiles): c'est peu pour faire un grand roman.
Rien d'autre: et pourtant...
Commenter  J’apprécie          20
J'ai eu envie de me plonger dans Et rien d'autre après avoir lu une citation de l'auteur James Salter sur les souvenirs. le roman nous invite à suivre la vie amoureuse de Philip Bowman pendant plus de 40 ans. Je n'ai pas été totalement sous le charme de ce livre peut-être parce que les personnages (les femmes qui ont compté pour le héros) entrent et sortent de la fiction et que j'aurais aimé savoir ce qu'ils deviennent eux aussi. Il ne faut pas non plus s'attendre à de véritable surprise dans le destin de ce personnage. Et rien d'autre est plus le récit nostalgique d'une vie aux échecs sentimentaux répétés, une vie avec ses renoncements et ses désillusions et aussi une réflexion très juste sur le temps qui passe. Pas vraiment le livre à conseiller si janvier vous plombe le moral mais un roman qualifié de chef d'oeuvre par la presse.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre est nommé meilleur roman étranger 2014 par la revue Lire. Pourtant, je suis très déçue. L'écriture de James SALTER est agréable et facile à lire, les dialogues brefs. Mais le scénario m'a ennuyée : la vie d'un homme, Philip Bowman au travers de son métier d'éditeur, mais surtout de ses conquêtes amoureuses. Peu d'intérêt selon moi. Dommage !
Commenter  J’apprécie          20
Je me souviens avoir été très déçu du dernier ouvrage que j'avais lu à cause essentiellement du style si catastrophique que j'en avais oublié l'histoire (je n'ose rappeler le titre) …eh bien ce qui est rassurant c'est que le contraire est aussi vrai, non pas qu'une histoire peut rattraper le style, mais qu'on peut se laisser emporter par un roman juste pour son écriture…et rien d'autre
Justement, c'est le titre d'un des romans qui emballe cette rentrée littéraire…Et Rien d'Autre, du très rare James Salter, qui en est à son 6ème roman en quasiment autant de décennies d'écriture.
L'histoire en elle-même n'a rien d'extraordinaire, il s'agit de la vie d'un homme qui s'engage dans la marine pendant la guerre de Corée et qui de retour au bercail devient éditeur. Il évolue dans un milieu assez mondain, est respecté dans son travail, mais connait une vie sentimentale plutôt balbutiante (mariage, divorce, passions éphémères…). Et se retrouve finalement souvent seul. Il observe, cherche les voies vers le bonheur quitte à donner l'impression de subir un peu sa vie. D'où une impression de flottement.
La 1ère subtilité de l'auteur, bien qu'il aborde cette biographie de manière chronologique, est de ne pas proposer un récit continu mais plutôt des instants choisis, qui personnellement m'ont fait penser à des toiles de peintres naturalistes comme Hopper où l'on s'attarde sur des détails d'une toile pour au final en saisir l'ensemble tout en laissant place à notre propre interprétation.
Et bien que la narration soit donc elliptique, se dégage de ce roman une très grande fluidité rendue par une écriture à la fois riche, foisonnante à l'image des nombreuses figures de style et simple, « économique », précise…Il faut lire les scènes d'amour qui sont d'une absolue concision, décrites en quelques lignes mais qui dégagent une sensualité incroyable.
le propos de Salter à travers les épisodes de la vie de son personnage, de ses désenchantements est le temps qui passe, l'évanescence des choses, les faits sont moins importants que les impressions laissées, ce qu'on retient, soi, d'un évènement… Par exemple, pendant la guerre de Corée, ce n'est pas la bataille d'Okinawa qu'il racontera mais le naufrage du croiseur de Bowman mettant donc en exergue davantage la résistance japonaise que l'héroïsme américain parce que c'est ce qui a marqué le personnage. L'épisode du décès de la mère de Bowman, Béatrice, est aussi tout un symbole. Celui-ci est en effet lapidaire et parait secondaire face au long récit de la détérioration de la mémoire de Béatrice. On sent là la préoccupation 1ère de l'auteur, les souvenirs, les impressions et non les faits tels qu'ils sont.
D'ailleurs, ce n'est pas un hasard s'il ne fait pas de la vie de Bowman une vie extraordinaire, faites de péripéties mais plutôt de tentatives de bonheurs ou même carrément d'échecs.

Un roman d'une grande élégance et d'une parfaite maitrise qui témoigne d'un auteur arrivé à maturité en projetant dans son personnage des morceaux de sa propre vie.
Commenter  J’apprécie          20

La vie d'un éditeur à New York des années 40 à nos jours. Jeune appelé, Philip Bowman a été dans la marine américaine au Japon, d'où il est revenu avec un sentiment d'avoir échappé au pire. James Salter va nous narrer alors sa vie d'homme, ses rencontres, sa carrière professionnelle, ses amitiés, ses aventures amoureuses.
Les tableaux d'Edward Hopper et la vision récente de Shirley, un film inspiré des oeuvres de ce peintre peuvent être associés au sentiment que l'on ressent quand on lit cet ouvrage. Une sorte de nostalgie, de nonchalance face aux événements de la vie.
La vie du narrateur n'a rien d'exceptionnel, il vit les instants comme ils viennent, au gré des rencontres, des voyages. On peut dire qu'il a réussi sa vie professionnelle, il est lecteur dans une maison d'édition, et ceci lui a permis de voyager. James Salter nous parle du monde de l'édition et de son évolution. Nous partons avec le personnage à la foire de Francfort, on est aussi attablé dans les bars de New York. On le suit dans ses aventures amoureuses et ses différentes rencontres.
J'ai aimé le suivre dans les rues de New York, sur la Côte, dans les différentes maisons où il va vivre, dans ses voyages, en Europe en particulier, une escapade amoureuse à Paris avec une jeune maîtresse.
Il ne se passe pas grand-chose dans sa vie.
James Salter nous décrit une vie ordinaire, dans le milieu littéraire, quelques portraits d'écrivains, quelques évolutions de ce monde. Il nous parle de la vie d'un homme et de ses différentes rencontres amoureuses. Les années passent et il fait alors le bilan de cette vie.
Il y a aussi une espèce d'air du temps avec quelques points chronologiques de l'histoire américaine, des nouvelles du Monde. Mais son personnage est surtout centré sur sa vie professionnelle, sur ses lectures et sur sa vie intime et les différentes femmes qui ont jalonné sa vie. Mais il y a aussi les lieux qui ont jalonné sa vie, de belles descriptions d'appartements, de maisons.. Il y a aussi les descriptions de ces proches, que ce soit sa famille ou ses connaissances professionnelles. le personnage de ce roman donne l'impression de s'être laissé porter par la vie et les différentes rencontres.
J'ai apprécié cette lecture, pour ce sentiment de nostalgie et merci beaucoup d'avoir fait voyager ce livre.
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre nous mène dans la vie de Philip Bowman, de la Seconde guerre mondiale jusqu'aux années 1980, de son premier mariage jusqu'aux tentatives de nouvelle union, de son divorce aux autres séparations, de ses rencontres littéraires aux soirées mondaines de l'édition. Ce livre est juste cela, la vie d'un éditeur newyorkais et beaucoup plus, des dizaines de vies marquées par le passé. En parallèle de la vie de cet homme, James Salter nous emmène dans celle des personnages secondaires. Par exemple, un collègue de Bowman, éternel célibataire, rencontre une femme incroyable connaissant le bonheur jusqu'à sa disparition tragique.
Ce livre raconte des hommes et des femmes voulant trouver leur place, parfois aveuglés par le besoin de se marier, de mieux s'intégrer à leur société, à leur époque. Ils sont tous à la recherche du bonheur. La découverte la plus réjouissante et la plus apaisante pour ces personnages est de s'apercevoir qu'il en existe plusieurs formes. Toutefois, alors qu'ils avancent vers une vie rêvée, les personnages sont toujours touchés par une certaine mélancolie. le poids du passé, le regret de quitter un certain confort, imprègnent chaque esprit.
La lecture et la découverte de ces vies sont riches de sensations. Il y a la nostalgie mais également de la sensualité, du romantisme et une profondeur incroyable. L'auteur arrive à bouleverser et à émouvoir. Tous les personnages tentent de résister à la tentation de plonger dans le passé pour privilégier le plaisir du présent et le mouvement du futur.
Lien : https://tourneurdepages.word..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (871) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3182 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}