J'ai lu, relu, et je relirai souvent, «
Les confessions du silence » de
Sylvie Salzmann, livre qu'on ne lit pas, mais que l'on entend avec les yeux. Ce livre dont chaque chapitre est une émotion laisse flotter en moi une aérienne et indicible sensation de bonheur.
On dit que le silence est l'absence de communication. Celui de l'auteure en dit long sur nos sentiments, nos sensations, partagés avec sensibilité, finesse, sensualité et humour.
On compare le silence à la froidure des espaces infinis. Celui de Sylvie , telles des gouttelettes ardentes, sourd du coeur et du corps pour se propager comme une liqueur sur notre peau qu'elles agacent de délicieux picotements puis qu'elles apaisent de caresses toutes en tendresse.
On dit le silence figé. Celui de Sylvie se promène dans le temps, dans des tranches de vie surgies à travers ses souvenirs qui réveillent les nôtres pour se confondre.
On dit que le silence est d'or
celui de
Sylvie Salzmann est un trésor !