Le second tome confirme le mal que j'ai pensé du premier, et j'avais deviné la fin dès les premières pages (du premier tome !). J'ai d'ailleurs eu du mal à finir cette bande dessinée lourdement folklorique.
Critique du tome 1 :
https://www.babelio.com/livres/Sandro-Histoires-de-Bretagne-tome-3--Le-gardien-du-feu-P/386570/critiques/3542150
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Goulven continue sa macabre confession. La vie de gardien de phare en mer est difficile, et la femme qui attend pas toujours fidèle. c'est ce qu'une mauvaise langue apprend à Goulven qui aime d'un amour trop fort pour le laisser s'enfuir.
Ce tome 2 est sombre. Bien sur on connait l'état d'esprit de notre personnage central, son caractère entier et brut. et l'on connait la fin, dramatique...
Ce second volet va s'intéresser à comment Goulven apprend la nouvelle de l'adultère et comment il en vient à commettre le pire, comment il organise pour que tout se termine dans le lieu à l'origine du malheur : le phare de Gorlébella!
Un thriller en terre bretonne réussi, peut être un peu plus de longueur dans celui-ci où tout est joué et compris.
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Le premier tome était une "énigme", il fallait arriver à la fin pour savoir ce que racontait le gardien du phare. Pour ce second tome, on sait, et on découvre alors l'enchaînement des événements qui l'ont menés là.
Il y a un petit aperçu de la vie dans un phare en Mer et encore une fois je regrette que les dessins ne soient pas plus impressionnants et ne mettent pas plus en valeur l'esthétique de la mer.
Et surtout, les commentaires dans le dossier en fin de lecture, soulèvent une interrogation : est ce tirer d'une histoire vraie ???
Je voulais connaitre la fin, du récit : C'est fait. Mais ce n'est pas ma meilleur lecture de ces dernières semaines.
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Goulven continue sa macabre confession et explique comment l'infidélité de son épouse l'a poussé à commettre l'irréparable et comment, méthodiquement, il a tout préparé afin de se venger de cette femme qui aime (trop?) passionnément et qui l'a trompé, humilié.Le portrait de l'être humain dessiné dans ce tome est sombre et désespérant. L'atmosphère est en accord avec les émotions extrêmes des personnages. En refermant ce livre, on ne peut que se sentir retourné.
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Chez nous, à l'ile, on dit que conscience nette vaut mieux que mobilier luisant.
Le Léon n'est pas une terre de légendes, [...] mais la superstition, en revanche, s'est assurée bonne place dans les esprits. Le plus souvent, elle revêt un caractère funèbre.
-Lorsque l'âme, au moment du trépas, quitte le corps, elle a certaines formalités terrestres à remplir, avant de se présenter au tribunal de Dieu. Pour cela, elle se change soit en souris, soit en moucheron, soit en quelque animal encore plus subtil et plus fugace. Ainsi déguisée, elle va à la rencontre de tous les objets, toutes les bêtes, tous les lieux qui évoquent pour elle un souvenir, afin de prendre congé d'eux. Retenez-le, car ce n'est pas dans les livres. Cela s'appelle la randonnée de l'âme défunte.
Chez nous, là-bas, lorsqu'une femme est convaincue de lubricité, son mari l'emmène paisiblement, un soir, à la basse mer, dans les grèves rocheuses qui sont au nord de l'île, sous prétexte de goémonner. Là, il lui garrotte bras et jambes, lui attache une pierre au cou et lui conseille de réciter son mea culpa. Les propres parents de l'épouse font mine de découvrir le lendemain son cadavre. On célèbre au plus vite ses obsèques et elle en a pour jamais.
Tu as raison, décidément. Il faut qu'il y ait en elle du sang des sirènes ! Elle est, pour sûr, la première femme qui traverse le Raz en chantant.
Dans ce vivant , il n'y avait plus que de la mort.