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sur 1344 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« 2084 : la fin du monde » de Boualem Sansal est une oeuvre dont on a beaucoup parlé, de par sa ressemblance revendiquée avec le roman de George Orwell, le très célèbre « 1984 » mais aussi du fait de sa résonance actuelle. Élu meilleur livre de l'année 2015, il m'était impensable de passer à côté de cette fiction dystopique qui a particulièrement déchainé les passions.

Dans un monde régi par la tyrannie et la religion, Ati, fonctionnaire ordinaire se remet difficilement de la tuberculose. Parqué dans un sanatorium lugubre au sommet d'une haute montagne, il souffre quotidiennement de l'ennui et de l'isolement. Ce séjour prolongé dans une ambiance fiévreuse va faire germer en lui des pensées jugées impures par les croyants, des idéaux de liberté et de rébellion. A son retour, il embrasse à nouveau une vie monotone rythmée par les 9 prières journalières, les dévotions à Yolah et à Abi, et son nouveau poste dans un ministère. Malgré une tranquillité apparente retrouvée, ses idées, qui font de lui un traitre à la patrie, ne l'ont pas quitté.

Débute alors un voyage initiatique pour cet homme et son ami, Koa, en quête de vérité et de savoir. le lecteur découvre, parfois en même temps qu'eux, un vaste monde capitonné, dévasté par la corruption, la dénonciation et la manipulation. On est projeté dans un système dictatorial fait de règles strictes, de contraintes et de soumission. On s'indigne pour les malheureux sacrifiés inutilement, contre la crédulité des masses ou encore la naïveté des deux protagonistes qui font confiance au premier venu. Pour autant, on parvient à s'attacher à ces deux hommes qui savent remettre en question leurs croyances et qui ils sont pour une juste cause.
La découverte de vielles reliques – une chaise longue, une table ou encore un tableau -symboles d'un passé qui nous fait étrangement penser à notre présent, fait de ce roman de science-fiction un véritable roman d'anticipation. En tant que lecteur, nous parvenons aisément à transposer leur réalité dans notre réalité. Hommage au roman de George Orwell, on retrouve clairement dans « 2084 » des échos de nos civilisations, notamment avec des références à peine dissimulées à L'Islam mais aussi à ses dérives.

Au départ, le récit manque de fluidité et parait trop verbeux, mais on rentre rapidement dans l'histoire et cette impression cesse dès la 2ème partie du roman. Il en devient finalement agréable à lire et nous plonge dans un monde intriguant. On regrette que la description de cette société ne soit pas plus poussée par moment. Assez court, ce roman nous permet de réfléchir sur des thèmes chers à nos démocraties mais pas assez longtemps à mon gout. Petit bémol donc pour une oeuvre qui reste instructive, imaginative et très bien construite.

Et n'oubliez pas, “Big Brother is watching you”.
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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(Pardon d'avance si cet article est un peu long, car le roman du jour dialogue avec son ancêtre… C'est beau la littérature !). Comme vous l'imaginez, « 2084 » fait référence au chef d'oeuvre classique de Georges Orwell, le très célèbre « 1984 ». Pour comprendre « 2084 », il est donc conseillé de se rappeler que, dans « 1984 », Georges Orwell nous dressait non seulement le portrait d'une dictature, mais expliquait surtout au lecteur la manière totalitaire dont elle était parvenue à prendre le pouvoir et à le garder.


Ce roman, extrêmement pédagogique, visait à nous alerter sur le danger du totalitarisme* qui menace la démocratie et nos libertés individuelles, et à nous apprendre à reconnaître les symptômes pour réagir si cela devait arriver (*il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des personnes, comme le ferait une dictature classique. le régime totalitaire va au-delà en tentant de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté).


Pour cela, Georges Orwell montrait le contrôle total de l'intégralité de la vie quotidienne des citoyens et de leur pensée, qui doit etre unique : Ils sont surveillés, leur vie est régentée par des principes rigides et des activités obligatoires, les nombreux interdits sont sévèrement sanctionnés, chaque habitant espionne et dénonce ses voisins pour être bien vu et sous peine d'être sanctionné ; L'histoire du pays est réécrite si nécessaire de manière à contrôler exactement l'information, les livres sont donc interdits et la propagande se charge d'effacer les mémoires un peu trop tenaces ; Enfin, toute liberté d'expression et même de pensée est abolie afin de tuer dans l'oeuf toute velléité d'opinion divergente et de rébellion. Big Brother est partout, et il vous entend même penser dans votre sommeil.


Ayant trouvé « 1984 » intéressant et pertinent, j'étais curieuse de découvrir « 2084 » qui semblait être son pendant actualisé, et appliqué aux craintes de notre monde actuel : La théocratie. On comprend dès le départ que, pour régner sur le long terme, celle-ci doit appliquer les mêmes principes que Big Brother pour contrôler ses sujets, éteignant leur intelligence.


Tout questionnement, curiosité, rêve, envie de comprendre, d'explorer le monde, etc… doit donc totalement disparaître et être remplacé par les prières pluriquotidiennes, l'apprentissage par coeur des versets du livre sacré mais aucune autre lecture, l'absence totale de moments libres qui inciteraient la pensée à voyager et s'interroger, bref : la soumission totale et aveugle aux préceptes d'un Dieu unique et de son Délégué et interprète.


Et, surtout, de sa milice hyper puissante qui sait tout grâce à son système d'inquisition et de délation sophistiqué. L'information étant contrôlée, personne ne soupçonne même l'existence de frontières ou même du concept d'un ailleurs qui serait possible et donc potentiellement plus beau et attractif. le pouvoir concentre l'attention de ses sujets sur un Ennemi commun : l'impur ou l'infidèle, que chacun doit traquer pour la tranquillité de tous.


« Titre 8, chapitre 42, versets 223 et 224 : Si vous pensez que vous n'avez pas d'ennemi, c'est que l'ennemi vous a écrasé et réduit à l'état d'esclave heureux de son joug. Vous feriez mieux de vous chercher des ennemis que de vous laisser aller à vous croire en paix avec vos voisins. »


Dans « 2084 », l'auteur insiste principalement sur le maintien d'une telle théocratie ; Mais nous savons, grâce à « 1984 » les moyens qui ont été utilisés pour en arriver là. C'est donc peu étonnés que nous pénétrons dans la vie du héros nommé Ati, un citoyen modèle qui ne s'est jamais posé de question sur sa vie insipide… Jusqu'au jour où, atteint d'une grave maladie, il est amené au sanatorium où sont soignés les malades. En ce lieu, il est plus difficile de contrôler les occupations des gens, laissant une porte ouverte au temps libre, aux récits de voyage, à la pensée, voire au rêve…


C'est ainsi qu'Ati, mis en position de penser par lui-même, en arrive à se questionner sur les disparitions mystérieuses de certains de ses acolytes, sur d'éventuelles frontières dont on entend parler parfois, sur ce qui l'a empêché d'y penser jusque-là comme la soumission, la croyance aveugle, etc… Et, aussi, la langue imposée par le pouvoir, qui a supprimé tous les mots non utiles à la croyance et qui pourraient aider à désigner des concepts interdits ! Après ce voyage, Ati ne parvient plus à faire semblant… Que lui arrivera-t-il alors ? Et que décidera-t-il de faire ?


« Voici un temps immémorial que l'esprit de jugement et de révolte a disparu de la terre, il a été éradiqué, ne reste flottant au-dessus des marécages que l'âme pourrie de la soumission et de l'intrigue… Les hommes sont des moutons endormis et doivent le rester, il ne faut pas les déranger… or voilà que dans le désert brûlé qu'est l'Abistan on découvre une petite racine de liberté qui pousse dans la tête fiévreuse d'un phtisique à bout de force, elle résiste au froid, à la solitude, à la peur abyssale des cimes et en peu de temps invente mille questions impies. Note que c'est cela l'important, la nature exubérante du doute et de son pendant, le questionnement, la remise en cause, ces questions que précisément tu posais autour de toi, de manière allusive ou muette mais parfaitement audible de ceux qui n'avaient jamais posé de questions et dont les oreilles vierges étaient hypersensibles, et toi qui questionnais à la ronde, des mots et des regards interrogateurs que les malades, les infirmiers, les pèlerins, les caravaniers et tous les écouteurs d'appoint ont entendus et rapportés et que le bureau des écoutes a consigné… sans oublier les V qui fouillaient ton cerveau jour et nuit… On ne l'arrache pas tout de suite, cette herbe folle, au contraire, on se passionne, on veut savoir ce qu'elle est, d'où elle vient et jusqu'où elle peut aller… »


*****

Vous l'aurez compris, « 2084 » est donc le pendant religieux et actualisé de « 1984 ». A mon sens, il est judicieux de lire « 1984 » au préalable. D'une part, parce que « 2084 » est truffé de références explicites mais aussi implicites à ce classique. D'autre part, parce que « 1984 » est beaucoup plus pédagogique que « 2084 » : Il explique plus en détail le mécanisme d'installation de la dictature et de la soumission de la population à une puissance supérieure (quelle qu'elle soit : militaire, religieuse, etc…), ce qui rend crédible, plausible et, de ce fait, préoccupant, ce phénomène de soumission totale et aveugle, plus ou moins forcé, plus ou moins accepté.


« Ils convinrent honnêtement que le grand malheur de l'Abistan était le Gkabul : il offrait à l'humanité la soumission à l'ignorance sanctifiée comme réponse à la violence intrinsèque du vide, et, poussant la servitude jusqu'à la négation de soi, l'autodestruction pure et simple, il lui refusait la révolte comme moyen de s'inventer un monde à sa mesure, qui à tout le moins viendrait la préserver de la folie ambiante.
La religion, c'est vraiment le remède qui tue. »


Cette pédagogie dans « 1984 » le rend plus abordable, même par des écoliers, et aide à comprendre pourquoi et comment le peuple d'Ati dans « 2084 » en est arrivé là, pourquoi Ati remet en place difficilement son processus de pensée, pourquoi il n'a pas accès à certains concepts qui nous paraissent évidents, etc… « 2084 » est moins accessible dans la mesure où, intervenant après, il prend certains raccourcis avec ce mécanisme même s'il le rappelle d'une autre façon, et même si l'auteur glisse quand même clairement certaines réflexions sur le gouvernement par la religion.


Je ne sais donc pas ce que vous pouvez penser de ce livre si vous n'avez pas lu « 1984 », mais personnellement j'ai bien aimé l'histoire et le processus de réflexion qu'Ati réapprend. le roman devient de plus en plus intéressant au fil des pages après que, les pensées d'Ati tournant en rond, il a décidé de passer à l'acte pour « savoir » par lui-même. L'auteur nous offre quelques belles idées en creusant le concept des strates de civilisations (j'ai particulièrement aimé le musée comme survivance du passé et moyen de se rebeller contre l'amnésie que veut imposer le pouvoir): Peut-on éradiquer le passé où transpire-t-il toujours pour ceux qui le cherchent ?


Je m'attendais à ce que l'histoire soit plus fouillée au niveau de la religion, mais le fait que l'auteur axe plus sur le contexte que sur le détail des règles religieuses le rend plus universel et aussi moins accusateur que ce que l'on a pu, par exemple, reprocher à HOUELLEBECQ à la sortie de « Soumission ».


En bref, une belle idée qui n'est ni un remake ni une suite ratée, mais un hommage ayant sa propre identité littéraire et qui vient compléter le volet traité par Georges Orwell. Une plume intelligente qui a obtenu le prix du roman De l'Académie Française 2015. A découvrir si vous aimez les dystopies et les réflexions sur le pouvoir et la pensée totalitaire.
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Roman
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L'Abistan est un immense empire aux 60 provinces, né vers l'an 2084, date probable de sa fondation. Peu importe ce qui a pu se passer avant : L Histoire a été réécrite depuis cette date. Seule la Grande Guerre Sainte compte, celle qui a permis aux soldats d'Abi de conquérir le pays dans la violence, ainsi que l'exigeait Yölah...
Depuis Abi dirige le pays. C'est lui le prophète (surnommé « le Bigaye »). Il est le fidèle délégué sur terre de Yölah, le dieu unique...
Dans cet empire, toute pensée personnelle est bannie et un système de surveillance est omniprésent. Il permet de connaître les idées et les actes déviants de chacun. de nombreux espions sillonnent les villes et s'infiltrent même dans les caravanes qui parcourent le pays. Les habitants eux-mêmes se surveillent mutuellement.
Ati, un simple employé de mairie, revient chez lui après deux années d'absence. Tout le monde le considère comme un héros. Il a vaincu la maladie et "Balis le Renégat". Ses voisins et connaissances pensent que c'est Yölah qui l'a choisi.
Pendant son séjour en sanatorium, de nombreuses pensées interdites l'ont perturbé. Elles ont mis en doute ses certitudes.
C'est aussi durant son séjour au sanatorium qu'il a entendu parler pour la première fois de la Frontière, celle dont on dit qu'elle n'existe pas...
Il n'en a pas fallu davantage pour qu'Ati se mette à rêver de liberté, à sa grande frayeur... Depuis son retour, Abi est donc en proie au doute.
Mais peut-on aller contre son destin ?

Boualem Sansal dénonce dans ce roman, l'omniprésence religieuse qui "insidieusement imprègne les esprits d'une intolérance que l'on croyait d'un autre âge". L'auteur ne se permet pourtant aucun blasphème.
L'écriture est superbe. C'est un roman passionnant et le fait qu'il demande au lecteur un certain effort, ne le rend pas moins intéressant. Il fera réfléchir le lecteur sur les dérives possibles de nos sociétés modernes, le conditionnement des masses, et bien sûr le terrorisme et l'islamisme radical que l'auteur rattache au totalitarisme, d'où sa référence à Orwell dans son roman « 1984 ». Car c'est, dit-il, en lisant et relisant ce dernier roman qu'il a imaginé cette dictature qui s'appuie sur une véritable infrastructure, pensée et organisée, sans failles (ou presque).

Pour en savoir plus :
Lien : http://bulledemanou.over-blo..
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Je viens de commencer ce livre. La thématique est très intéressante, par contre le style littéraire est difficile d'accès: beaucoup de description, phrases très longue, beaucoup de vocabulaire à connaitre : heureusement je le lis sur une lisseuse, j'ai le dictionnaire incorporé. Je comprend maintenant pourquoi il a reçu un prix de l'académie française.
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Pour avoir entendu parler de ce livre de très nombreuses fois, et ayant adoré 1984, je me suis dit que 2084 - La fin du monde devait être ma prochaine lecture. Ce livre m'a en effet rappelé le livre d'Orwell, mais sans la finesse du style néanmoins.
L'histoire se tient, est intéressante, parfois un peu dure à suivre en raison des noms propres auxquels j'ai eu du mal à m'habituer. Sans être attachant, Ati, le personnage principal, nous entraîne à sa suite dans sa prise de conscience concernant le monde qui l'entoure.
La narration oscille entre les réflexions d'Ati et la description de l'Abistan… d'où un certain manque de cohérence parfois dans le style : les passages sur Ati et ceux sur l'Abistan se succèdent sans logique parfois, et cela m'a déstabilisé.
De plus, même si le style est agréable à lire, l'auteur risque parfois un peu de familiarité… Plusieurs « au final » qui contrastent avec des tournures alambiquées et un peu bourgeoises (sujet-verbe inversé, …). Peut-être est-ce trop pousser la critique, mais la répétition de l'expression « imperméabilisé par la crasse », signifiante la première fois qu'elle est utilisée, est lassante lorsqu'elle revient au mot près quelques pages plus loin…
Mon passage préféré : vers la fin, l'extrait du musée… très beau, un peu magique même…

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C'est un très beau roman que ce 2084, la fin du monde. Courageux, pessimiste aussi, fataliste mais avec quand même une petite lueur d'espoir.
Les habitants de l'Abistan ne croulent pas sous les libertés, c'est le moins que l'on puisse dire. La religion régit leurs vies: Prières multiples, propagande, langue dévolue à l'adoration des élites religieuses...De plus, les habitants ne peuvent se déplacer hors de leur quartier. Toutefois, grâce à Ati, on découvre l'existence d'une poche de rébellion.
Ce livre montre les dangers d'une religion extrême, de l'absence de culture, du reniement de l'histoire...ce que serait la société régit par quelques fous de Dieu .
Dire qu'il est d'actualité est un euphémisme . il est aussi très intéressant de notre qu'ici en fait la religion n'est qu'une façon d'assoir son pouvoir et d'amadouer voire en 2084 d'asservir le peuple.
Un très beau roman, où chaque page fait réfléchir.
Un petit bémol sur le personnage principal , autour de qui l'intrigue se noue avec un peun trop de facilités. Mais ce n'est vraiment pas l'essentiel
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L'écriture est à la fois ardue, poétique et magnifique. Il faut s'accrocher à ce conte fascinant et terrible, ne pas renoncer pour sortir bouleversé de ce roman qui n'anticipe pas tant que cela malheureusement et mesurer la fragilité de notre humanité.
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J'ai un problème avec ce roman. J'en ai apprécié la qualité d'écriture, la distanciation ironique que l'auteur met dans son récit et ses descriptions de cet enfer pourtant chaperonné par un Dieu tout-puissant. J'ai été souvent captivé et j'ai lu rapidement le livre sans pouvoir le reposer.

Mais il y a quelque chose d'indéfinissable qui me chagrine et qui m'empêche de qualifier 2084 de grand roman. Certes les évènements récents ont montré que le fanatisme religieux pouvait causer de gros dégâts mais j'ai trouvé que la charge anti-religion et anti dictature de Boualem Sansal sous la forme d'une dystopie futuriste était quelque peu anachronique et simpliste. Je crois que je n'ai pas besoin d'un roman pour me prouver que la Corée du Nord ou l'islamisme radical ne sont pas des modèles sympathiques. Le roman me semble trop manichéen, trop naïf et manquer de subtilité; c'est écrit comme un conte et c'est peut-être cela qui me dérange. Dans la veine de l'horreur apocalyptique et futuriste, des romans comme la Route de Cormac McCarthy ou Terminus Radieux d'Antoine Volodine sont plus intéressants.
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Arrêtez immédiatement ce que vous êtes en train de faire, il y a peu de chance que ça soit aussi prenant que la lecture de 2084.

Boualem Sansal, qui a maintes fois écrit sur les dangers de l'islam politique, condense ici les fruits de sa réflexion en un roman post-apocalyptique dans lequel les intégristes de l'Islam ont gagné. Ils ont gagné et se sont inspirés de l'Angsoc et de la novlangue d'Orwell pour créer leur fonctionnement politique et leur langue, car 2084 n'a rien du plagiat : il est construit dans la lignée de 1984.

La suite sur mon blog :
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