AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Polar tome 1 sur 2
EAN : 9782344012079
176 pages
Glénat (13/01/2016)
3.38/5   13 notes
Résumé :
Sorti de force de sa retraite, le plus grand espion de la planète l'ex-agent connu sous le nom de "Black Kaiser" est à présent menacé de mort. Dans un affrontement sans merci contre son ancien employeur, l'agence "Damoclès", Black Kaiser va devoir faire face à un expert de la torture psychotique ou à une tueuse rousse aussi belle que fatale. Sa mission ne s'achèvera que s'il meurt ou s'il tue tous ceux qui se mettront en travers de son chemin... et mourir n'est pas ... >Voir plus
Que lire après Polar, tome 1 : Venu du froidVoir plus
Alpha, tome 1 : L'échange par Renard

Alpha (BD)

Pascal Renard

3.55★ (1788)

18 tomes

XIII, Tome 1 : Le jour du soleil noir par Van Hamme

XIII

Jean Van Hamme

4.00★ (29851)

28 tomes

Bruno Brazil, tome 1 : Le requin qui mourut deux fois par Greg

Bruno Brazil

Greg

4.16★ (737)

11 tomes

Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
On va pas se mentir, Frank Miller, auquel ce récit fait immédiatement penser, peut dormir sur ses trois oreilles.

Un graphisme majoritairement bicolore généreusement saupoudré de la couleur rouge sang, si le parallèle s'impose d'emblée, on est loin de la précision hypnotique du maître.

Ceci étant dit, Polar fascine pour peu que l'on fasse abstraction de ses références et de son trait parfois brouillon.

Un synopsis aussi épais que les nombreuses fulgurances d'une Morano de gala, il n'en faut pas plus pour faire parler les flingues sans jamais les laisser refroidir.

Un ex-agent retraité.
Une épée dans son domaine.
Pas question que la concurrence ne mettre le grapin dessus.
La maison-mère fera tout pour limiter ce risque au maximum.

Peu de dialogues mais des répliques qui claquent, généralement.
Un boulot considérable sur la mise en page nerveuse et originale.

Ce Polar, c'est un peu comme du Canada Dry.
Ça a le goût de Miller sans en avoir le panache.

N'en demeure pas moins un réel plaisir de lecture.
Commenter  J’apprécie          210
"Black Kaiser", ex-tueur/agent/homme de main/exécuteur de légende est menacé de mort par son ancien employeur "Damoclès" pour qui "retraite" ne rime pas avec "gaufrette" ni "mort proprette" mais "ici violemment, dans le sang, ta vie s'arrête". Sauf que notre jeune retraité n'a pas perdu la main, loin de là et ses ennemis, hommes comme femmes vont le comprendre à leurs dépens.

Un roman graphique violent et ultra visuel, en noir, blanc et rouge avec un texte minimaliste qui laisse donc la part belle aux illustrations. Les plans servent l'action, arrivent même à faire dire ce qui n'est pas écrit par un regard dessiné dans un sens puis l'autre...J'ai tout de même eu l'impression que Victor Santos a voulu trop en faire et mettre tous les effets de colorisation et de découpages de planches possibles en un seul volume. Quelques passages inégaux aussi avec des perspectives et des proportions étranges ou des amas de couleurs où je ne discernais pas grand chose.
Une histoire somme toute assez bateau, déjà lue mais sympathique avec un héros déjà vu aussi. Il m'a fait pensé au Snake Plissken de Carpenter et plus encore au Snake vieillissant de Metal Gear Solid IV : un bandeau, une vie bien remplie mais toujours les bons réflexes, décidément à quel venin carburent-ils?

Moyennement convaincue donc, à suivre...
Commenter  J’apprécie          60
Avec son graphisme noir et blanc + rouge et son histoire Hard boiled, difficile de ne pas penser à Sin City du maître Frank Miller avec qui il partage également une violence stylisée dans une mise en page de tous les instants qui concour agréablement à l'ambiance générale de cette histoire de vengeance déjà maintes et maintes fois vue et revue ailleurs (le vieux loup qu'on cherche à éliminer et qui remonte impitoyablement l'organisation. le modèle filmique prestigieux et avéré étant Point blank - le point de non-retour de John Boorman).

Et du coup, on abandonnera un peu le scénario, point le plus faible de cette série et attendrons les prochains tomes pour voir si le spectacle se hisse encore plus haut. En l'état, on est hélas trop proche de Sin City mais à ce petit jeu, l'oeuvre de Miller ressort nettement plus grandie et supérieure. En revanche, graphiquement, c'est un bonheur de tous les instants. Cadrages et découpages au millimètre, jeu avec le sens du mouvement ou de la lecture, voire le non-dit, le son... Victor Santos n'est pas un manchot, ça se voit. S'il n'est hélas que peu connu chez nous (à part cette oeuvre, on notera aussi de traduit chez nous, Sale fric avec Azzarello au scénario chez Delcourt), en Amérique et en Espagne (son pays natal), le bonhomme a depuis un petit moment un certain prestige.

En plus de ça, il faut dire qu'il sait comment réutiliser une certaine culture cinématographique à bon escient et la traduire graphiquement dans son style d'ombres, sang et lumières (cf tout en bas, plein de scans à voir sur mon blog en lien). C'est le héros avec son bandeau sur l'oeil qui fait autant penser à Snake Plisken de chez Carpenter que l'héroïne du film scandinave culte de vengeance des années 70, Thriller - Crime à froid (pour le bandeau, la vengeance et le titre "polar" qui se rapproche sans mal de "thriller"). C'est par exemple ce couloir traversé en plan séquence horizontal dans Old Boy qui ressurgit ici chez lui dans plusieurs cases où l'on se rapproche du héros et de sa furie dévastatrice et sanglante jusqu'à ce qu'elle occulte de rouge toute notre vision . C'est ce meurtre presqu'en hors-champ et décalé à droite d'une case pour faire ressurgir le héros, impassible, à gauche de cette nouvelle case, mais les deux cases fonctionnant par un principe d'oppositions et de diagonales. Inutile dès lors de s'attarder sur le corps en quelques case, l'ellipse du personnage trempé d'un peu de sang suffit (et puis on a eu notre dose côté gerbes en plus).

Bref côté ambiance et énergie graphique c'est clairement du béton qui rattrape une histoire banale. En tout cas il sait nous allécher pour la suite...
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          20
Après avoir découvert le dessinateur espagnol aux côtés de Brian Azzarello sur le titre « Sale Fric », Victor Santos revient aux manettes de ce surprenant petit album au format à l'italienne, publié chez Glénat Comics.

L'histoire ne révolutionnera certes pas le genre puisqu'elle invite à suivre la quête vengeresse d'un tueur professionnel qui s'était pourtant retiré du circuit. Croyant vivre des jours paisibles dans les montagnes, l'agent secret retraité est néanmoins victime d'une embuscade qu'il parvient à déjouer de justesse grâce à de bons vieux réflexes. Il faut dire que le vieux loup est une véritable légende dans le milieu et qu'il n'était peut-être pas très malin de le faire sortir de sa tanière…

Si le récit de ce type qui remonte progressivement la piste de l'organisation qui vient de tenter de l'occire n'a rien d'original, la partie graphique de ce polar devrait néanmoins en séduire plus d'un. Dans un style qui fait inévitablement penser à l'inimitable Frank Miller, Victor Santos livre des planches en noir et blanc de toute beauté, qu'il agrémente régulièrement d'une troisième couleur, celle du sang. Si l'histoire parle d'elle-même et que l'auteur préfère laisser parler les armes plutôt que ses personnages, il découpe néanmoins son périple vengeur avec une maestria étonnante.

Une histoire classique servie par un graphisme d'une efficacité rare !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00
Extraordinaire cette bd a coupé le souffle ces dessins avec ce trait et ce charme 🥰 bien à lui confère a cette bd énormément d'atouts qui sont vraiment un régal et une lecture très agréable 🥰 nos personnages exceptionnel fonctionne a merveille 🥰🥰🥰
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (4)
BullesEtOnomatopees
07 juillet 2016
Victor Santos sert un bel hommage à Miller mais gagnerait à s’émanciper un peu. D’autant que le format à l’italienne choisi sied bien à son récit et en fait un très bel objet éditorial.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BDGest
12 février 2016
Un concentré de polar de première classe où taiseux rime avec sanglant et pétaradant.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
27 janvier 2016
Si le trait apparaît quelques fois un peu maladroit (...) l’impression d’ensemble se révèle tout bonnement formidable et l’on reste très impressionné par certaines composition d’une rare efficacité.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
11 janvier 2016
Alors oui, en effet, "Polar" mérite bien son nom, et malgré cette ambiance lourde et violente cet album reste une très rafraîchissante lecture qui fait du bien aux yeux et qui nous renvoie vers des auteurs, des oeuvres passées qu'il est bon de régulièrement retrouver !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Mademoiselle Vian ? Mauvaises nouvelles.
- Si elles étaient bonnes, tu n'oserais pas interrompre ma fête. Je suis déjà au courant : j'ai sous-estimé notre cible. Oui, cette relique, "ce dinosaure-là ne se laissera pas abattre par un simple météorite".
Commenter  J’apprécie          50
- Je ne suis pas encore assez vieux pour attendre la mort. Et je suis encore assez jeune pour la donner.
Commenter  J’apprécie          90
- T'es pas du genre bavard, toi, hein ? C'est le genre d'homme qui me plaît. Les taiseux." Ils ne disent rein parce qu'ils n’ont rien à prouver". Ils agissent. Mais ils savent aussi quand lâcher prise. Quand il faut laisser l'autre prendre la barre.
Commenter  J’apprécie          30
- Prisonnier 11519385 : lave-toi !
- Prisonnier 11519385 : marche !
- Prisonnier 11519385 : mange !
- Prisonnier 11519385... souffre
Commenter  J’apprécie          40
- Soyez prudents. Nous sommes des pros, mais lui, c'est une légende.
Commenter  J’apprécie          40

Lire un extrait
Videos de Victor Santos (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Victor Santos
POLAR Bande Annonce VF (2019) Vanessa Hudgens, Mads Mikkelsen
autres livres classés : tueur à gagesVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (29) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}