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3,66

sur 292 notes
Ca faisait un certain temps que je voulais lire ce livre et c'est une grosse déception. Je trouvais le sujet sympathique, mais la mis en en forme m'a complètement rebutée. Les personnages n'ont pas de nom, les phrases sont interminables et le discours est tapé au kilomètre. Difficile de reprendre son souffle dans tous ces pavés. J'ai d'ailleurs lu les 50 dernières pages en diagonale.
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Saramago à construit en grande partie son oeuvre sur des postulats fantastiques , et cela se confirme avec cet opus qui parle à chacun , dans le monde entier . de tout temps cette question à était abordée , et il apparait que le génie de Saramago en apporte un nouveau regard d'une pertinence incroyablement profonde . Il y a des oeuvres importantes dans l'histoire , et celle de cet auteur portugais en fait partie . À dècouvrir sans tarder !
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Un style un peu déconcertant au début de lecture, mais quel roman ! Vous ne verrez plus la mort de la même manière ...
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Dans un pays inconnu, gouverné par un roi "constitutionnel", la mort décide de ne plus tuer, elle se met en grève. Ce qui est d'abord ressenti comme une bénédiction et provoque la jalousie des pays voisins se transforme vite en malédiction car, bien qu'immortels, la maladie n'épargne pas les habitants du pays et leur fait connaître les affres de la souffrance éternelle, sans parler des conséquences politiques, économiques et sociales du phénomène (dont le fameux problème du financement des retraites : tiens, ça me rappelle quelque chose!)... Tous ces aspects sont évoqués par l'auteur.
Le début du roman est assez déroutant, à cause du style utilisé par l'auteur : il y a très peu de ponctuation, les phrases sont donc longues et les dialogues nous paraissent confus mais je me suis vite habituée à cela et j'ai même fini par apprécier cette originalité. le roman aurait pu être bon voire très bon mais voilà, en voulant en faire trop, l'auteur a, à mon sens, raté son effet et ce à cause des longues, beaucoup trop longues digressions qui viennent parsemer le récit. Elles sont inutiles et inintéressantes, n'apportent rien à l'histoire et viennent gâcher la lecture. Elles ont fini par m'agacer. Heureusement, je me suis accrochée car, sinon, je serai passée à côté du passage avec le musicien, lorsque la mort reprend du service. Celui-ci vient la défier, involontairement. La mort essaye alors de comprendre pourquoi il n'est pas mort, comme convenu et cherche à y remédier. La fin vient donc relever le niveau et clôt le roman sur une bonne impression, j'ai retrouvé le plaisir éprouvé aux premières lignes du livre.
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Je retrouve José Saramago après Tous les noms lu il y a quelques années et L'aveuglement qui m'a captivée l'été dernier. Ce roman, le dernier paru en France, s'est montré tout à fait à la hauteur des précédents. le style de José Saramago est resté le même : les dialogues sont inclus presque sans ponctuation dans la narration, les apartés sont nombreux et apportent leur dose d'humour (noir) au récit. Un des traits remarquables de l'auteur et de la traductrice par conséquent est l'emploi toujours du mot le plus juste, avec d'ailleurs quelques réflexions à l'intérieur même du récit sur le vocabulaire employé.
Le thème est en lui-même fort simple : un jour, la mort cesse de faire son travail dans un pays indéterminé, car la mort intervient sur un territoire restreint, ce que vous ne saviez sûrement pas, chers lecteurs. Eh oui, je commence à me laisser aller à des digressions qui ne me sont pas habituelles pour mieux vous expliquer les évènements. La mort donc, arrête de frapper, mais pas la maladie ni les accidents, ce qui conduit à des situations relativement dramatiques et compliquées pour la population. Si les pompes funèbres se retrouvent obligées de chercher d'autres moyens de subsistance, les hôpitaux et maisons de retraites sont engorgés et l'état et l'église se trouvent désemparés. Tout ceci est décrit avec beaucoup de savoir-faire et d'ironie par l'auteur et on se régale autant avec le récit qu'avec les petits clins d'oeil qu'il comporte : « cette commission est mort-née » « on ne peut pas dire que ce genre de travail soit tuant » et autres doubles sens délicieux dans le contexte.
La deuxième partie, où la mort, se rendant compte des problèmes qu'elle a créé, décide de reprendre son activité, n'est pas moins intéressante, bien au contraire. La mort se met en tête d'écrire des lettres, la scène où un graphologue analyse son écriture m'a bien divertie et la fin, que je ne vous révèlerai pas, bien sûr, se lit d'une traite !
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Il n'est pas facile d'aborder le thème de la mort...Je trouve que pour cela, il brille par son originalité...Le ton est assez caustique...Toutefois, ce genre de roman peut s'avérer difficile pour certaines personnes...Car elles pourraient s'en lasser...
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Fable intéressante, mais parfois dure à lire à cause d'une phrase longue, aux multiples éléments intercalés.
Originalité du sujet.
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Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

Bijou littéraire. Une fois de plus, le lecteur est poussé dans ses retranchements avec un style dense, très recherché avec une thématique dystopique intéressante qui fait écho avec l'actualité... Pour les lecteurs qui aiment les phrases courtes et directes, passez votre chemin ou alors armez vous de courage, les phrases peuvent être très longues. Personnellement c'est quelque chose que j'aime beaucoup chez cet auteur.
Citation : "Parce que si tous les êtres humains ne mouraient pas, tout deviendrais permis, Et serait-ce un mal, demanda le philosophe âgé, Un mal aussi pernicieux que de ne rien permettre. Un nouveau silence s'installa. Les huit hommes assis autour de la table avaient été chargés de réfléchir aux conséquences d'un avenir sans mort...(...)". Vraiment il fallait y penser.
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Quelle belle découverte ! Une idée loufoque à souhait et assumée comme telle : et si on ne mourrait plus ? Puis une personnification de la mort, le tout emporté dans une narration presque logorrhéique mais ne nous noie cependant pas. L'auteur se joue des incohérences en les affichant comme telles et se donne la liberté d'explorer les chemins ouverts par ses hypothèses. Cela tient du conte, c'est une drôle de dystopie et une plume entre virtuosité et confidence.
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Pour commencer, quelques mots sur le style qui pourrait à juste titre en rebuter plus d'un. le livre est écrit dans de longs chapitres sans espaces sans trop de ponctuation. Les phrases des personnages dans les dialogues par exemple sont séparés par de simples virgules ce qui peut être déroutant et demandera parfois de relire plusieurs fois ceux ci. Passons à l'histoire en elle même qui est géniale : que ce passerait-il si on arrêtait de mourir d'un jour à l'autre mais pas de vieillir uniquement dans notre pays ? Bonne idée dans un premier temps mais très vite les problèmes arrivent : les hopitaux et les hospices sont débordés, les funérarium en faillite etc L'auteur imagine alors comment la société rebondirait légalement ou pas pour profiter de cette situation. La deuxième partie nous fait par elle de l'humanisation de la mort. Que se passerait-il si elle devenait humaine.
Le livre nous laisse plein de question et de reflexion sur la mort et sur la société en générale. Pour lecteurs confirmés
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