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3,48

sur 285 notes
C'est bien écrit, incontestablement. Mais au-delà du plaisir qu'a pu ressentir l'auteur à manier un lexique riche, à faire de belles phrases, de courts chapitres, comme des instants de vie, que reste-t-il ?
J'ai voulu le lire pour m'intéresser au courant qu'on a appelé "nouveau roman". Mais dans le genre, franchement, ceux qui m'ont paru "porter" un genre original sont "Le voyeur" de Robbe-Grillet, et encore plus "La jalousie", du même R-G, et l'intriguant et envoûtant (trop long, j'ai sauté la moitié au milieu, mais j'y reviens de façon aléatoire par petites tranches, ce que je n'avais jamais fait pour aucun roman) "La modification", de Michel Butor.
Donc, pour revenir à "Tropismes", déception.
Je mets deux étoiles pour la qualité de la langue.

(Tristes tropismes ;-) )
(Les presque homonymes Tropiques de H. Miller sont un brin plus vivants !)
Lien : https://www.edilivre.com/app..
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On ne lit pas les oeuvres de Nathalie Sarraute pour l'histoire.

Sarraute elle-même est la première à reconnaître que, dans ses ouvrages, « après les différentes phases par lesquelles on passe, tout se termine presque toujours par rien (...) : qu'est-ce qu'il y a, qu'est-ce qui s'est passé ? Mais rien ».

Apparemment affranchie des contraintes de l'histoire, elle affirme qu'en écrivant elle erre « à l'aventure, dans la solitude, sans soutien. Je m'avance je ne sais où ».

Et pourtant, il y a bel et bien une histoire dans les écrits de Sarraute. Mais elle tourne autour d'un « rien » qui se dérobe tout en se désignant. La littérature de Sarraute se donne pour but de « ra conter » l'histoire impossible des tropismes — ces mouvements fuyants, rythmiques, à peine conscients, qui participent d'un ordre de « réalité » que, dans les essais de l'Ère du soupçon, l'auteur nomme le : « noyau dur (...) un foyer de chaleur qui irradie (...) quelque chose (…) qu'on ne sait désigner autrement que par des termes imprécis, tels que « la vérité » ou « la vie ». C'est à cette réalité-là qu'avec Nathalie Sarraute nous revenons toujours.

Les Tropismes contient en germe tout ce que cet auteur allait développer dans ses ouvrages suivants, c'est « la substance de tous mes livres ».
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Le Nouveau Roman dans toute sa splendeur. le travail d'interprétation est entre les mains du lecteur aguéri, les courtes histoires se dévorent au pétit déjeuner, dans les transports; partout avec facilité. Nathalie Sarraute nous guide à peine de quelques adjectifs soigneusement choisis, et nous partons à la rencontre du monde.
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L'auteur se fait observatrice des petites choses du quotidien: elle est le témoin omniscient de ses personnages anonymes: elle leur prête juste sa jolie plume pour les raconter à un instant T, pas toujours particulièrement important, jamais suivi d'un autre moment. On dirait des idées de romans futurs jetées sur le papier, des bribes d'écriture poétique, des essais quoi...
Malgré le style agréable et maîtrisé, je n'ai pas du tout accroché: aucune émotion ne m'a transportée ni même traversée; juste une interrogation: d'ici 24 heures, aurai-je le souvenir d'un seul de ces petits textes? 24 heures ont passé; la réponse est non.
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Si l'idée en tant que telle est particulièrement séductrice, l'oeuvre n'en est que plus ennuyeuse que jamais...
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J'avoue ne pas avoir compris ce livre!
La présentation est agréable et originale (des chapitres de 2 pages) mais je n'ai saisi le sujet du livre qu'en milieu de lecture. Ce roman étant court (135 pages), je n'ai pas pu savouer l'écriture de Nathalie Sarraute, qui à pourtant l'air intéressante.
Dommage.
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Il ne se passe rien dans ce livre. Des ombres passent le long des murs, dans les cages d'escalier, des ombres sans nom et sans visage, préoccupés de peu, sensibles à peu. Une succession de clichés flous et mal cadrés, dont l'ensemble dégage un malaise discret, une odeur de vieux meuble, d'escalier mal lavé, de rue froide.
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Je suis totalement passé au travers de ce livre, sans n'en comprendre un traitre mot.
La frustration est d'autant plus grande après avoir lu "enfance" et "pour un oui ou pour un non" deux livres qui sont certainement ceux qui m'ont emmenés plus loin sur mon chemin personnel
Une relecture l'esprit plus léger s'impose !
A très bientôt
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Modernité de ce petit livre saisissant tout ce qui n'est pas verbal dans la communication, même et surtout quand elle se présente comme une insipide conversation. Écriture en cela théâtrale, suite de scènes quotidiennes et intemporelles.

Curiosité de ces courts récits donnant également en 1957 une représentation minutieuse et datée des années 40 ou 50, anticipant de huit années les Choses de Perec, dans leur intérêt pour ce que montrent et cachent aussi les objets de notre vie.
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Rapidement, j'ai eu de la difficulté à me rappeler certaines scènes. Un lien sans doute avec les trente minutes que j'ai pris pour passer de la deuxième à troisième couverture. J'ai lu ensuite sur internet, via des sites d'analyse, la description de chacun des personnages des 24 histoires. Je devrai y revenir un jour pour savourer tout ce que j'ai manqué.
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