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EAN : 9782813215659
264 pages
Guy Trédaniel éditeur (06/10/2017)
3.97/5   78 notes
Résumé :

Fumio Sasaki n’est pas un gourou de l’organisation et du rangement comme Marie Kondo. C’est un homme ordinaire, qui était régulièrement stressé et constamment en train de se comparer aux autres, jusqu’au jour où il a décidé de changer sa vie en disant adieu à tout ce qui n’était pas absolument indispensable dans sa vie.

Les effets ont été remarquables : il s’est senti profondément libre, plus concentré au quotidien, et a ressenti beaucoup plus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Il y a du bon et du moins bon dans ce nouveau « bestseller minimaliste ».

Le moins bon :
-D'abord, l'auteur est éditeur… Ce qui pose toujours un peu la question de la sincérité de la démarche surtout après le raz-de-marée Marie Kondo
- Il est fan d'Apple et ne jure que par ses produits. Quand on sait que ce sont des produits hors de prix et les inventeurs de l'obsolescence programmée, bonjour le minimalisme ! Ce n'est pas parce que les produits sont blancs qu'ils sont minimalistes… Sur Apple, c'est même précisément l'inverse.
- Il estime que le look de Steve Jobs comme un Graal stylistique. Et là, même au japon, franchement…
-Il vit seul et sans enfant. Pas sûr donc que son conseil de remplacer la télé par un casque soit extrêmement convivial, pas facile non plus de se rouler des pelles en regardant Titanic.
- Il vit au japon alors sa notion de « faire la cuisine » avec deux bols et une marmite me laisse un peu dubitatif au pays des plats en sauce.
-Il vit dans un appartement totalement vide or « tout ce qui est excessif devient insignifiant » (au sens propre du terme) ; réfléchir sur les objets oui, vivre le cul par terre non.

Le meilleur :
- Il a un discours vraiment intéressant sur la lassitude que procurent les objets, ce qui explique qu'ils n'apportent jamais la satisfaction qu'on attend d'eux.
- Il a un très très beau discours sur la gratitude et le bonheur (pour résumer, on croit que c'est le bonheur qui donne la gratitude alors que c'est l'inverse…)

Bref, ce n'est pas vraiment un livre « pratique » (ceci dit on en a déjà assez dans le genre) mais plus intellectuel sur la démarche du minimalisme, sur tout ce que ça implique et ce sur quoi ça joue. A réserver à ceux qui ont commencé la démarche je pense et pour les autres, rendez-vous chez Marie Kondo 😉


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Voilà un moment déjà que je voulais lire ce livre. Ayant lu, en partie, ceux de Dominique Loreau, je voulais lire le témoignage de cet auteur.

Je vais avouer que j'ai été à moitié enchanté par la lecture. Je vais donc expliquer le pourquoi du comment. le minimalisme est un sujet qui m'intéresse ayant moi-même un gros pied dedans.

Toutefois une des faiblesses de cet essai est que l'auteur est japonais et qu'il y a des choses qui ne se prêtent pas en Europe comme le système de cuisine avec des bols. Mais soit. Puis aussi le minimalisme est plus simple célibataire qu'en couple ou en famille.
Aussi, l'auteur nous dit de ne pas faire trop de réserve alimentaire, d'accord. Sauf qu'en France, Belgique etc, nous n'avons pas de supérettes ou de supermarchés ouverts H24 et 7/7 comme c'est le cas au Japon. Autre soucis dans la pratique.

J'ai été aussi un peu lassé par le coté laudateur de l'auteur envers Steve Jobs "le parfait minimaliste" et des produits Apple (Coucou obsolescence programmée). Une vie minimaliste n'a pas empêché Steve Jobs de mourir à 56 ans (déso pas déso si cela vous choque). Cela n'empêche pas d'attraper un lutin de crabe. Aussi, j'ai trouvé l'auteur relativement coincé, je ne sais pas si cela est du à la traduction, mais passer de "Je vis dans un capharnaüm" à "Je n'ai plus rien chez moi" me fait dire que l'auteur a un problème identitaire qui, même si, il dit avoir souvent jalousé autrui quand il était maximaliste doit, au fond, ne pas trop avoir confiance en lui même si il dit tout le contraire désormais. N'ayant pratiquement plus rien, il dîne avec ses amis à l'extérieur. Clairement ceux qui n'aiment pas leur intérieur font ça. Mais je ne voudrais pas enfoncer le clou, mais je vais l'enfoncer quand même

Maintenant dans le coté positif des choses. J'ai retrouvé des choses que j'ai déjà pu voir dans d'autres livres sur le sujet et qui permettent clairement d'afficher un message clair à qui souhaite marcher sur les pas du minimalisme. Comme le bonheur ne se trouve pas dans toutes nos possession, la vitesse à laquelle nous nous lassons de tout et notre insatisfaction décisionnelle chronique et chronophage,

C'est un livre qui va plaire à beaucoup de gens qui vont tenter de faire comme l'auteur qui met en garde de ne pas imiter autrui. le conformisme social est une plaie. Mais clairement, on a fait beaucoup de bruit pour rien au sujet de ce bouquin et ce n'est sûrement pas le livre qu'il faudrait lire en premier sur le sujet, mais cela n'est que mon avis personnel.


Bon, je vous laisse. Il faut que j'aille lire ce que Marie Kondo a à me dire.
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J'ai enormément aimé ce livre.
Avant d'être un livre sur le minimalisme, c'est une philosophie de vie. Non pas un manuel pratique du désencombrement et du rangement - ce que Marie Kondo a très bien fait - plutôt un ouvrage global et philosophique sur le sens de la consommation et des objets dans nos vies. Il a raisonné en moi. Par contre je ne le conseille pas comme premier live sur le sujet, il est nécessaire je pense de commencer d'abord par celui de Marie Kondo.
Je le relirai c'est sûr, et je garde en tête cette philosophie de vie qui me paraît être l'une des voies vers la sérénité.
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Je dois dire que j'ai beaucoup aimé cet ouvrage.

Autant l'ouvrage de Marie Kondo avait (disons le franchement) changé ma vie, autant je dirais que celui-ci est parfait comme suite...

Je ne le conseille pas comme premier ouvrage pour approcher le minimalisme, ni pour s'initier à ce courant. Il donne une furieuse envie de tout balancer par la fenêtre, mais comme le dit l'auteur : il faut savoir cesser de jeter.

Intéressante également cette question du regard de l'autre sur soi et sur son intérieur. le fait de mettre des mots sur une crainte pouvant apparaitre dans cette démarche permet de désamorcer la création de prétexte pour ne pas s'y mettre

Il y a de nombreuse petites astuces pour se sentir avancer dans cette démarche et aller plus loin.

Par contre une critique : l'auteur est célibataire et cela pèse sur l'ouvrage! Lorsqu'on vit à deux, on ne s'intéresse pas tous les deux aux mêmes sujets et cela implique de devoir faire des concessions. Cette situation n'est même pas évoquée dans l'ouvrage. Dommage...

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Un livre pragmatique et rapidement lu.

Ce que j'ai aimé c'est que l'auteur parle beaucoup de lui et donne des exemples concrets de ce qu'il a mis en place pour devenir minimaliste.

Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est sa passion pour l'iPhone et pour Apple ! Mais il est vrai qu'un téléphone faisant tellement tout aujourd'hui, on peut jeter beaucoup d'ustensiles pour ne se concentrer que sur lui. ;)

Pas mal de bonnes idées et du bons sens. Et parfois l'impression qu'il enfonce des portes ouvertes.

Une bonne lecture au final, plus long ça aurait été trop.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
La pièce était remplie d'objets qui témoignaient d'anciens passe-temps rapidement abandonnés ou de projets jamais réalisés. Il y avait une guitare et un ampli recouverts de poussière, des manuels d'anglais que je comptais ouvrir le jour où j'aurais plus de temps, et même un ancien appareil photo fabuleux, dans lequel je n'avais jamais mis aucune pellicule.
Ayant perdu tout intérêt pour ces activités, je n'avais rien envie de faire à la maison.
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Récapitulatif 15 conseils supplémentaires pour aller plus loin
1. Moins de choses ne signifie pas moins de satisfaction.
2. Créez votre propre uniforme.
3. C’est en possédant moins que l’on découvre sa singularité.
4. Si vous avez songé à le jeter cinq fois, il est temps de passer à l’action.
5. Vous pouvez sauter l’étape de la séparation temporaire.
6. Un peu d’inconfort ne fait pas de mal.
7. Jetez-le, même s’il vous met en joie.
8. Le minimalisme est la liberté – autant en profiter le plus tôt possible.
9. Avoir moins n’amoindrit pas.
10. Remettez en question les usages établis.
11. Ne pensez pas. Jetez !
12. Le minimalisme n’est pas une compétition. Ne vous vantez pas d’avoir peu. Ne jugez pas celui qui a plus.
13. Le désir de rejeter et le désir de posséder sont les deux faces d’une même médaille.
14. Inventez votre propre minimalisme.
15. Le minimalisme est une méthode et un commencement.
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Récapitulatif 55 conseils pour vous aider à dire adieu au superflu

(...)
11. Jetez ce que vous n’avez pas utilisé depuis un an.
12. Éliminez ce que vous conservez pour faire belle impression.
13. Distinguez vos besoins de vos désirs.
(...)
18. Attaquez-vous aux nids (les rangements) avant d’éliminer les parasites (le fouillis).
19. Laissez vide l’espace « inutilisé ».
20. Renoncez à l’idée que cela servira « un jour ou l’autre ».
21. Dites adieu à la personne que vous étiez.
22. Éliminez les choses dont vous aviez oublié l’existence.
23.Ne faites surtout pas preuve de créativité quand vous essayez de jeter.
24. Renoncez à l’idée de rentabiliser vos achats.
25. Il est inutile de faire des réserves.
26.Sentir l’étincelle de joie aide à se concentrer sur l’instant présent.
(...)
45. Débarrassez-vous de tout ce qui crée des perturbations visuelles.
46. Un qui sort pour un qui rentre.
(...)
50. N’achetez pas sous prétexte que c’est une bonne affaire. Ne prenez pas sous prétexte que c’est gratuit.
51. Si ce n’est pas un « oui ! » enthousiaste, alors c’est « non ». Il est toujours possible de retrouver ce que l’on regrette d’avoir jeté.
52. Conservez le sentiment de gratitude, pas l’objet.
53. On peut penser que se débarrasser de ses affaires est du gaspillage, mais le vrai gâchis est de ne pas le faire.
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Depuis que je me suis séparé des affaires que j’avais gardées en songeant au passé ou à l’avenir, je peux me consacrer entièrement à l’instant présent. Je ne veux plus m’inquiéter de ce qui m’attend dans un futur incertain. D’autant que sans mes vieilles affaires, j’ai la liberté et la mobilité nécessaires pour m’en sortir quoi que l’avenir me réserve. Je ne veux plus me comparer à quiconque, pas plus que je ne veux me préparer à de lointains futurs. Pauvre ou riche, triste ou heureux, j’y ferai face le moment venu. Je n’ai besoin de rien d’autre que de vivre l’instant présent.
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On estime à environ soixante mille le nombre de pensées qui nous traversent l’esprit chaque jour. Mais 95 % d’entre elles sont à peu près les mêmes que la veille et 80 % seraient négatives.
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Vidéo de Fumio Sasaki
Being A Minimalist: How I Decluttered My Life
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