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3,49

sur 766 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Des attentats sanglants enflamment Charleroi, en Belgique. Augustin Trolliet, stagiaire précaire au journal "Demain", a tout vu. Il a assisté à l'explosion mais il possède en outre la capacité à voir ce que les autres ne voient pas, les défunts qui nous accompagnent sans que nous en soyons conscients. le commissaire Terletti ne croit pas en sa version, pour lui Trolliet est impliqué dans l'attentat. Heureusement, la juge d'instruction Mme Poitrenot fait confiance au jeune homme et lui demande de l'aider. Augustin rencontre par hasard Mohammed Badawi, le frère du kamikaze qui cherche à se radicaliser pour égaler son frère. Comment Augustin va-t-il pouvoir le convaincre qu'il faut s'écarter de cette voie ? Saura-t-il préserver la vie de jeunes innocents avant qu'il ne soit trop tard ?
J'aime généralement beaucoup ce qu'écrit Eric-Emmanuel Schmitt, aussi j'étais curieuse de découvrir son dernier roman. Celui-ci m'avait interpelée en raison du côté fantastique qu'il contient et par le fait qu'il s'inspire de notre actualité à travers les attentats. Si la première partie du roman m'a plu à cause justement de ce côté fantastique (un homme qui a un don surnaturel), la deuxième partie, celle où Augustin rencontre Dieu, m'a beaucoup moins plu. Je l'ai trouvée longue, ennuyeuse et compliquée. le côté mystique très poussé de ce roman m'a un peu lassée à force. La première de couverture, avec cet oeil bleu sur fond bleu, a attiré mon attention. Par ailleurs, j'ai trouvé très originale l'intervention d'Eric-Emmanuel Schmitt comme personnage dans le roman, je ne m'y attendais pas. La fin a été aussi inattendue pour moi, elle bouscule ce que nous avions cru comprendre et nous fait poser de nouvelles questions.
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Que dire ? J'ai aimé tout les romans d'Eric Emmanuel Schmitt mais là je suis mitigée et ça m'embête parce que je le suis depuis très longtemps et j'ai adoré son précédent roman qui était d'une beauté et d'une profondeur touchante et émouvante. Là rien, j'ai pas été touchée, je l'ai lu jusqu'au bout en espérant à chaque fois que ça s'arrangerait mais ça ne l'a pas fait. Je vais essayé d'expliquer pour quoi je n'ai pas adhéré. Je pense que tout d'abord j'attendais beaucoup de l'auteur et je n'ai pas aimé le fait qu'il parle trop de lui à travers quelques clin d'oeil, se servant la soupe à outrance donnant raison à ceux qui le voient comme un écrivain prétentieux ce que j'ai toujours contesté.

Parlons du livre, le sujet les attentats, la violence, la spiritualité, une pointe de philosophie, ce sont des sujets forts et intéressants. D'ailleurs, l'écriture est toujours aussi belle, le style est toujours aussi unique, il n'y a rien à dire là-dessus. Et pourtant, la magie n'a pas opérée. Pourquoi ? Parce que j'ai trouvé l'interview de Dieu un peu "too much" et cela avait déjà été fait et drôlement bien fait par Jean Louis Fournier dans "Le CV de Dieu", les allusions à lui-même m'ont agacée et je les ai trouvé vraiment de trop, c'est juste de l'autosatisfaction, un espèce d'égo-trip auquel je n'adhère pas mais alors pas du tout. Certains passages sont magnifiques, d'autres au contraire déroutant pour qui lit habituellement l'auteur. le fait que cela parle d'attentat n'amène rien de plus comparé au nombreux livres traitant de ce sujet. Je trouve que tout est traité de façon superficielle et que ça saute du coq à l'âne. C'est très dommage car Eric Emmanuel Schmitt est vraiment un de mes auteurs préférés dont j'attend toujours avec impatience les parutions que je dévore dans la journée. J'aurai voulu être encore sous le charme mais là c'est juste moyen pour moi.

J'espère que le prochain sera dans la veine des précédents. Quand je pense que j'avais versé quelques larmes et que j'avais été bouleversée des jours après la lecture de "la nuit de feu"...

VERDICT

Pas le meilleur roman de l'auteur, avis très mitigé. A vous de vous faire votre idée.
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Je n'ai pas accroché, enfin si un peu, à la toute fin.
J'avais adoré Oscar et la dame Rose, alors j'ai voulu lire un autre livre d'Eric Emmanuel Schmitt, et on m'en a offert deux mais je n'ai pas du tout accroché trop mystique pour moi, trop de "Dieu" tout le temps...
C'est l'histoire d'un homme qui voit des morts, impliqué dans un attentat, qui veut interviwer Dieu, qui va rencontrer l'auteur qui est un personnages etc.
La fin était surprenante, plutôt intéressante, mais j'ai failli lâcher plusieurs fois avant et je me suis forcée à finir.
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Livre à caractère philosophique. Je ne suis pas une adepte de la théologie, donc, beaucoup de passage ne m'ont pas personnellement plu.
Néanmoins, l'histoire est originale et je suis entrée facilement dans l'histoire de notre jeune héros.
Donc, mon avis est partagé.
Si vous vous questionnez sur "notre origine" sur la naissance des différentes religions (pas si différente au fond) ...si vous cherchez à "comprendre" comment peut-on en arriver à se suicider (en entrainant des innocents) au nom d'une religion ... alors vous trouverez certaines pistes dans ce livre.
Bonne lecture.
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C'est le premier livre que je lis d'Eric-Emmanuel Schmitt. J'avais entendu parlé de son style, de sa plume et j'ai donc sauté le pas… et je ne suis pas déçue.

L'intrigue est haletante car au fil des pages, je me suis vraiment attachée à Augustin, avec l'envie de savoir ce qui allait se passer à la page suivante. L'originalité de ce roman est également dû au fait que EE Schmitt s'intègre dans l'histoire comme un personnage à part entière, et n'hésites pas à parler en son nom, sans se cacher derrière un personnage pour exprimer ses opinions.

Il y aborde des sujets variés et compliqués tels que la religion, le terrorisme, la précarité humaine, tout en pimentant l'intrigue de fantastique, de policier et beaucoup de réflexions…

Même si je trouve que le thème de la religion est trop présent, et que la fin me laisse quelque peu perplexe et déboussolée, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce livre et cet auteur dont je ne connaissais pas le style.
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Augustin est stagiaire dans un petit journal de Charleroi. Non rémunéré, orphelin et sans domicile, il subsiste tant bien que mal. Il possède un don. Celui de voir les morts rôder autour des vivants… Ce talent inné va l'entraîner bien malgré lui dans la folie de l'intégrisme, de l'islamisme radical et, accessoirement, à s'interroger sur Dieu, sa réalité et son projet pour l'Humanité.
Le suspense est construit un peu à la manière d'un roman de Fred Vargas. Les personnages côtoient une forme de démesure à la limite de l‘extraordinaire, voire du mystique. La juge d'instruction est un personnage de cirque, le commissaire un Panturle que n'aurait pas renié Giono, le transsexuel Oum Kalsoum l'héroïne d'un film d'Almodovar, Pégard un journaliste véreux caricatural à la manière d'une Bd de Hergé !
Le côté mystique semble tout droit sorti de l'imagination débordante d'un Werber au mieux de sa forme. Les dialogues avec Dieu et le moyen de parvenir à cette rencontre improbable en sont d'ailleurs totalement inspiré. le petit plus est livré par cette réflexion appuyée, grave et circonstanciée sur le sens du divin, la liberté de croire ou de ne pas croire, la responsabilité de Dieu et des hommes dans le malheur, la violence et l'assujettissement des individus… La part philosophique ronge un ouvrage qui hésite entre farce actuelle, récit philosophique et bande dessinée de qualité.
Il me semble que l'auteur a constamment hésité sur le sens, si ce n'est la direction qu'il voulait donner à son ouvrage. Cela se confirme par son irruption dans l'intrigue, où il va agir comme l'interprète de ce qui n'a pas ou peu de sens, voire de vraisemblance. On comprend très vite qu'il est difficile de philosopher avec l'intégrisme et que l'aspect moralisateur du roman est fragile et facilement sujet à controverse. Cette présence de l'auteur dans son propre roman n'est pas nouvelle et peut-être inspirée par l'oeuvre de Joël Dicker La vérité sur l'affaire Harry Québert, surtout pour la réflexion au sujet de l'acte d'écriture.
L'enquête piétine. Contre toute logique en pareil cas, l'anti-terrorisme n'est pas sollicité et l'auteur parait laisser le champ libre aux divers protagonistes, le temps nécessaire pour lui de monter sa fable philosophique et de dérouler sa réflexion mystique.
Le style d'Éric Emmanuel Schmitt est agréable et les réparties souvent délicieuses. Cela permet au lecteur d'apprécier au moins la forme à défaut de souscrire pleinement à une narration prometteuse dans ces débuts et parfois ennuyeuse ensuite. le parti-pris de l'auteur n'est pas net. Il règne comme une impression de piétinement, d'hésitations qui empêchent le lecteur de souscrire totalement au projet.
Au-delà du style, le rapport au divin cher à Éric Emmanuel Schmitt enrichit grandement l'ouvrage et l'empêche de tomber dans une forme de nébuleuse multiforme, dans une énième tentative navrante et pathétique de comprendre le terrorisme ordinaire ou le fait religieux…
Pour finir, mes nombreuses allusions à une similitude entre certains éléments du roman d'Éric Emmanuel Schmitt et d'autres romans ou films réputés n'indiquent pas une suspicion de plagiat, mais confirment une inquiétude de l'auteur concernant l'acte d'écriture lui-même : qui est derrière la plume qui trace les mots ? Il semble que les muses appelées à la rescousse ont été peu inspirées…
Michelangelo 2018

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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Augustin est stagiaire pour Demain, le journal local de Charleroi. Il se dit insignifiant et est sans cesse bousculé par le patron.
En revanche, ses collègues ne connaissent pas la vraie vie du jeune homme qui semble avoir ni passé et ni futur. Abandonné à la naissance, il a évolué de foyer en foyer. Une fois sorti du système, il s'est retrouvé à la rue et squatte là où il le peut en se nourrissant de ce qu'il trouve dans les poubelles.
Mais Augustin cache aussi son don. Il voit les fantômes qui hantent les gens. Ceux-ci apparaissent dans la majorité des cas comme le petit diable ou le petit ange perchés sur votre épaule.
Alors qu'il tente de trouver un sujet d'article, il est attiré par un jeune homme dont le petit fantôme est très actif. Il les suit jusqu'à se retrouver au coeur d'un attentat à la bombe qui changera le reste de sa vie.

J'ai énormément aimé la première partie où l'on découvre peu à peu le don du narrateur. En revanche, la suite est beaucoup trop mystique pour moi. Je n'ai pas accroché.

Particularité de ce roman, l'auteur Eric-Emmanuel Schmitt y écrit son rôle. du coup, difficile de savoir à quel degré de vérité se veut ce roman.
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Schmitt a construit son récit autour de trois axes, qui parfois se chevauchent. le livre commence comme un conte fantastique, puis l'intrigue renvoie à l'actualité récente des attentats djihadistes, avant que Schmitt ne multiplie de longs dialogues entre le héros Augustin, un jeune Sdf, stagiaire exploité au journal local, et différents intervenants.
La partie conte, liée au don qu'a Augustin de voir les morts qui accompagnent et conseillent les vivants, est gentiment farfelue. La référence au terrorisme et aux réactions qu'il engendre est plus classique. Les pages qui ressortent de ces deux thématiques ne sont pas d'un grand intérêt.
La réussite du roman réside dans les dialogues, qu'on dirait issus d'une pièce de théâtre. Augustin s'interroge, et interroge ses interlocuteurs, sur la religion, la place de la foi et du raisonnement scientifique, le contenu exact des textes sacrés et les interprétations fluctuantes qui en sont fait. Cette partie de ping-pong verbal interpelle, bouscule et ouvre la discussion.
Peut-être qu'un texte de théâtre reprenant cette seule partie aurait été préférable à ce (relativement) long récit décousu, qui n'obéit à aucune logique et manque de linéarité. Ce roman alterne de très bons passages et un certain vide dans le récit.
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Je ressors de cette lecture mitigée. Le fond m'a plu. A partir d'un attentat, l'auteur nous fait réfléchir sur dieu, les écritures. Dieu est-il mauvais ? Ou est-ce les actions menées en son nom par des hommes persuadés de bien comprendre les écritures qui sont mauvaises ?
J'ai moins adhéré à la forme. On suit Augustin, témoin de l'attentat, stagiaire "bénévole" dans un journal, sdf. Après cet attentat, il va croiser plusieurs personnages : momo le frère du terroriste, la juge Poitrenot, le flic Terletti, l'auteur E.E. Schmitt et même dieu.
Mais le dénouement me laisse un peu sur ma faim. Je ne comprends pas l'attitude d'Augustin. Je ne peux pas en dire trop sur la fin mais elle a un peu gâchée ma lecture. le sujet abordé était peut être trop ambitieux.
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En général je suis un lecteur assidu de EE Schmitt, mais ce livre, malgré d'excellents moments d'écriture, est toujours à bout de souffle. On attend toujours que le funambule perde l'équilibre et s'écrase.....et ça arrive à chaque chapitre...et de plus en plus profondément au fur et à mesure du livre.
C'est un livre creux, inutile et qui fait de l'ombre à son auteur qui s'embourbe grassement dans son histoire qui ne tiient pas la route. On souffre à lire et j'ai eu du mal à finir...une fin qui n'a aucun sens malgré des tentatives d'envolées philosophiques sans originilaté. Décidément ce cru de Schmitt est fort décevant. Je reste néanmoins fidèle car il a écrit des oeuvres sublimes. Pas celle là !!!
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