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3,95

sur 771 notes
Un très beau recueil de nouvelles. Ces 4 nouvelles sont excellentes. Toutes très intenses et profondes. Avec une petite morale pour chacune d'elles. Alors on aime ou non, mais la fluidité du style d'Eric-Emmanuel Schmitt est indéniable. Une histoire de soeurs, de père et fils, de mère-fille-tueur et une histoire de grand-père/fille (de l'âge de ses petits voir arrière petits enfants). Des histoires d'amour, à tous les niveaux. Des histoires de pardon...ou non. Des histoires intenses, des histoires de vies. Un très beau livre pour cette rentrée littéraire. Juste un regret : la dernière est trop courte.
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J'ai découvert avec beaucoup d'intérêt les deux premières nouvelles que j'ai lues comme des contes charmants et émouvants, dérangeants et parfois drôles. Quant aux deux autres, j'ai très vite lâché car je n'en saisissais l'essence de leur propos.
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La Vengeance du pardon/ Eric Emmanuel Schmitt
Avec ce recueil, Eric Emmanuel Schmitt revient à la nouvelle, un genre qu'il maîtrise à la perfection de la même manière que le théâtre, le roman ou l'essai. Quatre nouvelles dont la principale, autour de laquelle gravitent les trois autres, donne son titre au recueil. le thème abordé est celui du pardon à savoir : peut-on vraiment tout pardonner ? Et puis la vengeance ou le pardon, que choisir ? Et l'on découvre au travers de ces nouvelles que le pardon peut prendre les allures d'une vengeance.
Les deux jumelles Barbarin que tout oppose habitent depuis toujours ensemble mais Lily, l'aînée de quelques minutes, est haïe de sa cadette Moïsette, peut-être la mal aimée, par jalousie essentiellement. Les deux soeurs furent toujours la fierté de leurs parents et du village. Elles forment en fait une véritable entité inséparable, du moins c'est ce que l'on croit. Lily aime sa soeur quoiqu'elle fasse et lui pardonne tous les mauvais coups qu'elle subit. Plus Moïsette se fait cruelle, plus elle veut être déconsidérée par sa soeur et plus Lily pardonne. Rancoeur et frustration de Moïsette ne change rien au comportement de Lily. À terme, le pardon de Lily devient insupportable pour Moïsette, et sa haine n'en est que plus grande. Jusqu'au jour où…
Le thème de la seconde nouvelle se rapproche de celui de Madame Butterfly l'opéra de Pucccini. Mandine, jeune fille simplette mais d'une sublime beauté, se voit courtisée par le jeune William, un fils à papa, à la suite d'un pari stupide entre jeunes garçons. Ils font l'amour et Mandine se retrouve enceinte. William qui dénie cet amour fait le fort devant ses amis mais au fond de lui a honte. Il abandonne Mandine à son sort avec son enfant. Mais Mandine pardonne tout et voue un amour sans faille à William. Mieux, elle se situe au-delà du pardon, elle efface l'ardoise du passé. Plus tard, William devenu un riche banquier, va recevoir une leçon de Mandine jusqu'à la rédemption. « Quand on ne peut plus sauver ni l'argent ni l'honneur, on peut encore sauver l'amour. » C'est la morale de cette nouvelle. Et puis : «En amour, le mérite réside dans celui qui aime, pas dans celui qui est aimé. »
Dans la troisième nouvelle, qui donne son titre au recueil, on fait connaissance avec Elise qui a perdu sa fille Laure victime d'un tueur en série, violée et égorgée. Bien qu'elle n'ait aucune raison de le faire, elle décide de rendre visite au tueur dans une célèbre prison alsacienne. Elle hait cet être veule et monstrueux qui n'éprouve aucun remords et qui annonce que si on le sort de prison un jour il recommencera. le tueur ne saisit pas pourquoi Élise veut comprendre pourquoi il a fait ce qu'il a fait, et lui, voudrait comprendre pourquoi elle fait ce qu'elle fait en lui rendant visite. Elle le provoque au cours de nombreuses visites, tente de l'apprivoiser, tel une bête sauvage, de l'humaniser afin qu'il se rende compte de sa monstruosité. Y parviendra-t-elle ?
La petite Daphné veut que le vieux monsieur de 92 ans lui dessine un avion. le fil conducteur de cette très belle nouvelle est Saint- Exupéry, chacun l'aura deviné dès la première phrase du récit. Cette rencontre a quelque chose de magique et inévitablement Daphné demande à Werner de lui lire « le Petit Prince ». En vérité le passé de Werner est un peu trouble et on découvre qu'il cache un secret concernant un fait qui s'est passé en des temps reculés. Comment pourra-t-il se pardonner à lui-même ?
Au terme de ces quatre textes, on en vient à se poser bien sûr la question de savoir si l'on peut vraiment réduire un personnage à un seul de ses actes. Par ailleurs on découvre que celui qui pardonne en tire une jouissance et celui qui est pardonné se sent inférieur et en quelque sorte dépendant, comme à la merci de l'autre. C'est là toute l'ambigüité du pardon : être pardonné peut devenir insoutenable.
Dans un style très fluide et à la limite trop simple et neutre, E. E. Schmitt nous offre encore une palette de son talent. « Pardonner revient à considérer l'individu en entier, à lui redonner le respect et le crédit qu'il mérite. » On retrouve dans ces quatre récits les défauts de la nouvelle, à savoir le manque de profondeur psychologique des personnages mais aussi ses avantages c'est à dire que l'on est de suite au coeur du sujet, et ce d'autant plus facilement que E. E. Schmitt est un artiste du dialogue. J'ai aussi au travers de ces contes noté quelques invraisemblances, mais quelle importance, M.Schmitt reste un écrivain plaisant qui aborde avec légèreté des sujets graves.
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Quatre histoires qui ont pour point commun le mélange de sentiments violents parfois contradictoires. Quatre récits de vie qui nous pousse dans nos retranchements et une question se pose : Aurions-nous agit autrement ?
Amour, Haine...La frontière est parfois difficile à définir.

Un coup de coeur particulier pour la dernière, Dessine moi un avion, la plus belle d'entre elles à mon sens !
Lien : https://labouquineriesoulac...
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Dans un premier temps, je tiens à remercier les éditions Albin Michel et Gilles Paris pour ce partenariat.

Eric-Emmanuel Schmitt, est sans aucun doute l'un de mes auteurs préféré, il fait partie de ce petit cercle fermé et hétéroclite de ses auteurs que je ne me lasse jamais de lire et redécouvrir à chaque lecture.

Dans ce nouveau recueil de quatre nouvelles que nous propose l'auteur dans le cadre de la Rentrée Littéraire 2017, tourne autour de la thématique du pardon.

Et sans aucun doute, la troisième nouvelle intitulée du même titre que le recueil « La vengeance du pardon », est la nouvelle qui m'a le plus touché et interpellé. Élise à perdue tragiquement sa fille, qui fut violée puis assassinée par un homme. Élise cherche à comprendre les raisons de l'acte de ce barbare et va régulièrement lui rendre visite en prison, espérant qu'il finisse par regretter son acte et lui pardonner son geste. Et c'est là, le génie de l'auteur qui nous fait toucher du bout des doigts la puissance du pardon.

Il est barbare de donner un ranking des nouvelles de ce recueil, mais indubitablement, la troisième et la première nouvelles sont de loin mes favorites.

Il est difficile de ne pas aimer un livre d'Eric-Emmanuel Schmitt, par sa plume et son sens des mots, il sait nous entraîner avec lui et nous faire réfléchir et cette fois si sur la notion de pardon qui est à la fois un acte de bonté, mais également une arme de vengeance.

Une nouvelle fois, je ne peux vous dire autre chose que de lire et découvrir ce nouveau recueil qui ne vous laissera pas de marbre.

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Quatre nouvelles autour du thème du pardon, des nouvelles très différentes qui plongent le lecteur dans la psychologie des personnages. La première nouvelle est l'histoire de deux soeurs jumelles bien différentes l'une de l'autre avec ce que ça comporte de jalousies, de joies, de secrets, de pardon, de tromperie, de haine. Deux destins liés à jamais de façon tragique. La deuxième est sans conteste celle que j'ai le plus aimé et en particulier un personnage d'une pureté incroyable qui m'a beaucoup ému et là le pardon prend tout son sens. Dans cette histoire, il est question de d'un groupe de riches étudiants en vacances à la montagne et l'un d'entre eux va coucher avec une fille en apparence simple d'esprit mais il s'avère qu'avec le temps elle va lui donner la plus grande leçon de sa vie. C'est une histoire très émouvante et très touchante, il y est question de pardon mais aussi de remord et de remise en question. La troisième est très dérangeante mais aussi elle nous interroge sur la psyché humaine, sur la normalité, une femme dont la fille a été violée et tuée décide de rendre visite au tueur en prison et de le comprendre, l'analyser. La dernière fait penser au Petit Prince et ne pouvait que me plaire.

Ces quatre histoires sont des preuves que le pardon peut revêtir bien des formes différentes et redonne foi en l'humain. Comme à son habitude, Eric-Emmanuel Schmitt se réinvente, nous surprends, nous enchante et nous tiens en haleine. Je suis fan de son écriture et la sensibilité qui s'en dégage et une fois encore je n'ai pas boudé mon plaisir. La psychologie de chaque personnage est fouillée, les émotions sont là et je n'ai pas  vu le temps passer. La question du pardon est un sujet qui me passionne et à la lecture de ce recueil on ne sait vraiment pas quel côté est le plus enviable celui du pardonné ou celui de la personne qui pardonne.

VERDICT

Si vous êtes déjà fan vous ne pouvez faire l'impasse sur ce nouveau roman, si vous ne connaissez pas encore c'est à découvrir d'urgence.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Eric-Emmanuel Schmitt m'époustoufle par son imagination débordante et sa capacité à se réinventer en permanence. Aucun de ses livres ne se ressemblent, puisque chacun puisent dans des inspirations diverses, qui produisent des thématiques variées, toujours renouvelées.

Dans La vengeance du pardon, ce n'est pas une, mais quatre histoires que l'auteur nous offre. Ce sont quatre courtes nouvelles à la densité monstre, qui ont toutes le point commun de parler du pardon. La première s'intitule Les soeurs Barbarin et met en scène deux soeurs jumelles, identiques physiquement mais différentes psychologiquement. L'une est jalouse de l'autre, et fait tout pour se montrer supérieure, quitte à être injuste et méchante. Quant à l'autre, aveuglée par ses sentiments d'amour envers sa jumelle, elle ne peut que pardonner le comportement de sa soeur. La vengeance et le pardon du titre du recueil, sont ici parfaitement mis en scène.

La seconde nouvelle s'appelle Mademoiselle Butterfly, et c'est la nouvelle que j'ai préféré des quatre. William, jeune adolescent en vacances avec ses copains, décide de répondre à un défi lancé par l'un deux et de coucher avec Mandine, une jeune paysanne avec un retard mental. Quelques mois plus tard, rentré dans son monde bourgeois parisien, il apprend que Mandine attend un enfant. Pendant des années, il va occulter son rôle de père et totalement oublier Mandine et son fils. Jusqu'au jour où son fils deviendra son seul espoir de devenir riche et de reprendre la banque familiale. S'ensuit une marche vers le pardon, pour racheter son comportement aux yeux de Mandine.

La troisième nouvelle est celle qui a donnée son nom au recueil : La vengeance du pardon. C'est l'histoire de Élise, une jeune mère, amputée de sa fille par un homme, qui l'a violé puis assassiné. Depuis de nombreuses années, Élise, meurtrie par la tristesse et la solitude, se rend au parloir, pour rendre visite à l'homme qui a tué sa fille. Elle veut comprendre les raisons de son acte, et lui faire regretter son geste. Cette nouvelle, presque dénuée d'actions, est entièrement tournée vers la psychologie des personnages. On sonde leurs paroles, leurs comportements, leurs actes… tout est travail de réflexion et d'analyse. Encore une fois, vous verrez que le titre du recueil « La vengeance du pardon » s'accorde à merveille avec cette nouvelle, puisque le pardon est la plus belle vengeance que pouvait faire Élise au meurtrier de sa fille.

Enfin, la dernière nouvelle du recueil s'appelle Dessine-moi un avion. Les plus aguerris auront sans peine reconnus la référence au Petit prince de Saint-Exupéry et pour cause : c'est le livre qu'un vieil homme lit chaque jour à une très jeune fille, qui est aussi sa voisine. Ensemble, ils découvrent la célèbre histoire écrite par Saint-Exupéry. La jeune fille, tout comme le vieil homme, se passionnent pour ce conte, mais aussi pour l'auteur, qu'ils apprennent à connaître davantage. Mais cet apprivoisement va permettre de mettre au grand jour des secrets inavoués par le vieil homme.

Comme d'habitude, Eric-Emmanuel Schmitt fait un travail remarquable sur la psychologie des personnages, puisque que chaque personne qu'il met en scène a une épaisseur psychologique incroyable, que l'on pourrait passer des heures à observer. Chaque histoire a sa particularité, toutes sont belles, touchantes et humaines. Elles nous donnent à réfléchir sur ce que c'est que le pardon, sur comment pardonner, pour ensuite pouvoir se reconstruire. Mais le pardon n'est pas la seule thématique mise en scène. L'auteur fait cohabiter dans ses nouvelles le pardon et la vengeance : deux antonymes, qui se fondent l'un dans l'autre et s'adaptent parfaitement à chacune des histoires.
La particularité des nouvelles, c'est qu'il y a toujours un retournement final inattendu. Ça n'a pas loupé avec les quatre nouvelles de ce recueil, puisque chacune ont apportés leur lot de surprises. Si certaines fins étaient plus prévisibles que d'autres, j'ai beaucoup apprécié ces chutes finales, qui donnent volume et dynamisme au récit.

Ce magnifique recueil de quatre nouvelles donne à réfléchir sur deux thématiques contradictoires : se venger ou pardonner ? L'écriture est belle, accessible et efficace. Les nouvelles sont denses et les personnages bien travaillés. C'est un livre coup de coeur, que je vous recommande de lire.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Je connais l'auteur grâce à son premier roman paru en 1994, La secte des égoïstes. J'avais aimé son style franc, son regard sincère, dénué d'artifices. J'avais trouvé ce premier livre doté d'un humour particulier qui m'avait vraiment convaincue.
C'est donc bien des années après ma rencontre avec l'auteur que je le redécouvre dans son dernier livre, La vengeance du pardon.

Les quatre histoires présentées dans cet ouvrage gravitent toutes autour d'un seul et unique thème : le pardon.
J'ai trouvé que, dans chaque nouvelle, l'auteur a su articuler ce thème de façon très différente. En effet, au fil des quatre destins, nous ressentons la subtilité, la complexité et l'arc-en-ciel émotionnel du concept même du pardon. Tantôt la vengeance, bouillonnante et brutale, prend le pas sur la raison, tantôt la compassion et l'empathie redonnent de la lumière aux pires cauchemars.
Avec des thèmes délicats, dérangeants et pathétiques, Eric-Emmanuel Schmitt nous entraîne dans les tréfonds de la psychologie humaine quand celle-ci est à jamais alourdie par le poids de la culpabilité et du passé. Les formules grinçantes, les faits révoltants, tout est mis en oeuvre, je pense, pour nous permettre de ressentir de profonds sentiments.
Dans la première histoire, deux soeurs jumelles tentent de s'apprivoiser après la séparation de leur enfance. Une tente de se rapprocher de son âme-soeur, transie d'amour fraternel, tandis que l'autre, la « mal-aimée », dévorée par la haine et la jalousie, tente de s'en éloigner à tout jamais. Un incident impardonnable liera les deux soeurs à leur destin respectif : le pardon pour l'une, la rancoeur pour l'autre. L'issue, aussi fatale que prévisible, nous donne le ton du reste du roman.

La deuxième histoire est sûrement une de mes préférées. Un jeune homme, en vacances dans les Alpes avec sa bande d'amis, rencontre une jeune femme à l'esprit simple et finit par coucher avec. Alors qu'il se retrouve lié à elle pour toujours, il retourne vivre seul à Paris et hérite de la puissante entreprise de son oncle. Malgré sa richesse, son confort matériel, son parcours prestigieux, le sort semble le rattraper jusqu'à sa luxueuse demeure.
Des années après, alors que son fils précipite la chute de ses affaires, il n'aura plus d'autre choix que se retourner vers son passé.
Bien que l'histoire en elle-même soit assez superficielle (argent, luxe, business…), l'émotion qui en transpire est palpable, bouleversante.
Après la fatalité de la première, une nouvelle nuance du pardon émerge : le remord, humble et juste.

La troisième histoire est également celle que j'ai préférée. Beaucoup plus sordide que les autres, nous rencontrons une femme ayant perdu sa fille, violée et assassinée par un tueur en série.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle décide de rentrer en contact avec le tueur de sa fille, de lui parler, de comprendre, de l'apprivoiser…
En fait, en lisant cette nouvelle, nous nous rendons compte de la logique, de la « normalité » de cette démarche douloureuse. Avec du recul et beaucoup de philosophie, l'auteur nous place dans une posture délicate : nous apprenons, en même temps que la protagoniste principale, a comprendre le tueur… et à lui offrir notre pardon. Arriver à une telle prouesse relève d'un art littéraire indéniable. La fin, spectaculaire, grandiose, remet tout à sa place.

La dernière histoire en reprend une autre que j'apprécie particulièrement, celle du Petit Prince.
Une petite fille tente « d'apprivoiser » un vieil aviateur de guerre à la retraite, cachant un lourd secret… J'ai aimé la sensibilité de celle-ci, vraiment plus douce que les trois autres.

La vengeance du pardon, avec quatre puissantes histoires, redonne espoir en la capacité de pardonner. Avec un style à la fois simple et percutant, l'auteur a encore une fois sondé la psychologie humaine avec une grande finesse.
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4 nouvelles qui ont un point commun , le thème du pardon.
A la lecture du livre , on se dit qu'il est peut être plus difficile d'être la personne pardonnée que celle qui pardonne.
Encore une fois Eric Emmanuel Schmitt a fait un travail profond dans la psychologie des personnages. J'aime cette sensibilité.
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