Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus

Je n'avais jusqu'alors jamais lu un roman d'Eric-Emmanuel Schmitt, ce que l'on m'a souvent reproché, mais j'avais associé l'auteur -pour quelle raison ?- à un ersatz de Musso/Lévy m'empêchant irrévocablement de m'intéresser à ses publications. Jusqu'à ce qu'une chronique littéraire en podcast me donne envie de m'attaquer à ce dernier roman, Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eu.

L'histoire est brève et se dévore en une petite heure, au ton léger et à la littérature finalement assez proche d'un Amélie Nothomb, folie mise à part.

On y découvre madame Ming, cette dame pipi d'un grand hôtel de Chine, qui prétend avoir dix enfants, au pays de l'enfant unique, ce que notre narrateur a bien du mal à croire.

Je n'en dirai évidemment pas plus sur la véracité de cette progéniture, mais le roman est original et bien tourné, m'a permis de découvrir un auteur que désormais je ne dédaignerai plus, et m'a donné envie de lire ces Entretiens de Confucius auxquels l'auteur fait tant référence.

Madame Ming est madame Pipi, elle occupe cette charge au Grand Hôtel. le narrateur est homme d'affaires et il réside régulièrement dans l'hôtel où elle officie. Il a l'habitude de laisser ses interlocuteurs en attente lorsqu'il négocie un contrat et donc il se rend souvent aux toilettes. Madame Ming lui fait la conversation et va lui livrer le récit de la vie de ses dix enfants.

Celui-ci doute : dix enfants en Chine ?
Mais madame Ming lui en conte tant et tant qu'il se laisse prendre au jeu. Ces pauses le détendent. Il a besoin d'entendre ces récits, de découvrir les personnalités de ces dix enfants et ne ratent aucune occasion de se rendre aux latrines.

J'ai également succombé au charme fou des récits de madame Ming, à sa verve, sa vivacité, sa pétulance, ses maximes qui empruntent leur sagesse à Confucius.

J'ai terminé cet écrit un dimanche soir, d'une traite, et c'était une bouffée de fraîcheur avant d'aborder la semaine.

Le narrateur, commercial pour une entreprise de jouets, séjourne régulièrement en Chine. Il se lie avec Mme Ming, la dame-pipi de l'hôtel où il réside. Ils se mettent à converser régulièrement, Mme Ming lui narre l'histoire de sa famille nombreuse et émaille son récit de nombreuses citations de Confucius. Mais est-il crédible que cette dame ait pu avoir autant d'enfants sous le régime de l'enfant unique ? Mme Ming n'est-elle qu'une affabulatrice ? Eric-Emmanuel Schmitt nous offre de façon très efficace une sorte de conte qui mêle réflexion sur la condition humaine et quête personnelle.
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Le narrateur qui fait du commerce en Chine rencontre Mme Ming, la dame pipi du Grand-Hôtel. Alors que le dialogue s'installe, elle lui apprend qu'elle a 10 enfants, choses hautement improbable en Chine ! Conteuse hors pair, elle lui raconte alors les frasques et caractères de ses rejetons, sans que le narrateur puisse savoir où se situe la réalité…

Je n'avais jamais eu le temps de lire ce roman, pourtant il n'a duré que le temps d'un trajet en train, donc je n'avais aucune excuse. J'ai été séduite par l'histoire et les histoires dans l'histoire qui nous font voyager et découvrir des personnages drôles, étonnants et attendrissants.

Avec de jolies sentences et la philosophie de Confucius, l'auteur nous offre un joli petit roman !
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Petit roman très court, très bref, bourré de citations chinoises de Confucius très philosophiques. J'ai aimé, comme la plupart des livres dEric-Emmanuel Schmitt que j'ai lu.

Un joli conte vite lu qui m'a fait passer un agréable moment de lecture.

Dernier Opus du cycle de l'invisible, pleine de sagesse, cette courte histoire insuffle beaucoup de positif. Un livre aéré qui aide à respirer !

Jolie fable. Au fil des pages de ce livre court on suit la naissance des conversations puis d une amitié entre un homme d affaires français égoïste et une dame âgée qui travaille dans les toilettes d un hôtel en Chine. Cette femme lui donne chaque jour des leçons de vie en lui racontant avec amour la vie de ses 10 ans enfants.

Un petit livre rapide et agréable qui mêle vérité et mensonge avec subtilité, qui nous dévoile un homme français en quête de vérité qui prend plaisir à côtoyer une femme chinoise qui ment par nécessite. Deux personnages que tout oppose qui se lie d'amitié, on suit leur relation avec un sourire aux lèvres.

madame ming,a travers les recits de vie de ses dix enfants,reprend les grands themes de la sagesse de confucius;sagesse o combien presente en chine.cette oeuvre d'eric-emmanuel schmitt demande reflexion,mais permet grace a sa poesie d'aborder la legendaire sagesse de confucius.
cette lecture,facile au premier abord m'a sortie grandie,et m'a rendue pleine de serenite.
a lire,tout comme d'autres oeuvres du grand eriemmanuel schmitt

Madame Ming, la plus importante protagoniste de la sixième partie du cycle de l'invisible, oeuvre de Eric-Emmanuel Schmitt est une vieille femme chinoise. Celle-ci fait croire qu'elle a eu dix enfants, ce qui semble incroyable puisqu'à l'époque de Mao Tsé-toung, chaque femme ne devait concevoir qu'un unique enfant. C'est en mêlant sagesse, humour et imagination que l'auteur, à l'aide de métaphores que l'auteur montre, comme il dit lui-même, que la vérité lui a toujours fait regretter l'incertitude. de même, l'imagination nous fait échapper à la banalité et à l'ennui et qu'il vaut mieux hésiter, douter et tergiverser que de dire la vérité et d'être dans la certitude, dans la réalité. Il va jusqu'à une quête toute personnelle, intime de lui même comme dans "la nuit de feu" que j'ai beaucoup appréciée. La singularité de son oeuvre faisant appel à l'imagination est unique. Il raconte souvent des histoires très originales et inventives. Sa patte est unique et nous émerveille. Nulle part ailleurs j'ai été si charmée par à la fois la forme et le fond ; la forme si imaginative et drôle et un fond qui se nourrit ici de Confucius, sage chinois des temps anciens.

Etant la sixième partie, je compte évidemment lire les cinq premières et je m'attend à des récits complètement réussis. La première s'intitule "Oscar et la dame Rose" et se trouve être la partie la plus illustre de l'auteur.