Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus

J'ai tout de suite apprécié la rencontre entre le narrateur, homme d'affaires cultivé, et Madame Ming, dame pipi dans le Grand Hôtel de Yunhai en Chine.
Madame Ming se plait à décrire ses dix enfants, parfaits et imparfaits à la fois.
Parmi eux, j'ai particulièrement apprécié Ting Ting, l'aînée, dépositaire et scénariste du secret de sa mère et Wang qui fabrique des jardins chimériques, des jardins de mots, en fonction des goûts de ses clients : disposition, odeurs, couleurs, tout est soigneusement préparé.
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Un livre très court, mais rempli d'amour. On s'accroche très vite à cette madame Ming, qui entraine le lecteur comme elle a réussi à intéresser l'homme d'affaires dans son récit sur la Chine et ses dix enfants. La lecture est très rapide mais agréable.

nouvelle très intéressante qui nous plonge dans la vie d'un buissnessman européen qui rencontre une dame pipi chinoise en Chine. Ces 2 êtres vont se rencontrer, apprendre à mieux se connaître voire à se lier d'amitié, échanger sur leur culture commune et sur leur vie pour finalement ne plus jamais être les mêmes. Les échanges sont d'une grande finesse et la situation qui peut sembler improbable à l'air très réaliste grâce au talent de conteur de l'auteur.

Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans différents endroits de l'immense Chine. Comment est ce possible au pays de l'enfant unique ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ?... le "suspens" dure jusqu'à la fin.
Très beau récit pour ce petit livre d'une grande tendresse

(...)C'est un texte plein d'émotion. Pas du tout moralisateur, mais s'il nous donne quelques clés pour une vie plus paisible. « La vérité m'a toujours fait regretté l'incertitude » nous dit madame Ling. Une belle leçon pour nous occidentaux qui prônons a vérité par-dessus tout. Un souhait ? J'aimerais lire la même histoire mais raconté par Madame Ming.
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C'est mon tout premier roman d'Eric-Emmanuel Schmitt que je lis. Ce bouquin se lit en une journée voire une soirée si tu n'as pas de projet en vue (à part ce bouquin bien sûr). Ce livre est le sixième récit du Cycle de l'invisible.

J'imagine bien que le narrateur de cette histoire soit l'auteur lui-même. J'aime penser qu'il ait vécu cette histoire dans son monde imaginaire (quoi que rééllement possible...). Les dix enfants de Madame Ming n'a jamais eus est un bouquin léger et qui se lit en une journée ou une soirée pour d'autre.

P.S. le tite résume très bien l'histoire d'Eric-Emmanuel Schmitt (et voilà comment résumer un bouquin en une seule phrase en la mettant pour titre...).

Pour les amateurs d'Eric Emmanuel Schmitt (que je suis), ce livre est sans surprise. Il se lit très agréablement, on attend un peu la chute et on la devine au fur et à mesure...

C'est un bon livre, très optimiste. Un bon moment de lecture...

Même si je ne me précipite pas sur toutes ses nouvelles parutions, Eric-Emmanuel Schmitt est une valeur sûre et lorsque j'en ai l'occasion, je le lis volontiers. C'est ainsi que j'ai profité de quelques jours chez mes grands-parents (qui ont une bibliothèque tellement énorme que c'en est presque une insulte à la mienne ^^) pour découvrir le petit dernier du Cycle de l'Invisible, une série de petits romans ayant pour trait commun la religion ou, de manière plus générale, la spiritualité. J'avais adoré le Sumo qui ne pouvait pas grossir ; c'est donc avec curiosité et impatience que je me suis plongée dans l'histoire de Madame Ming. Dans une Chine rigide et protocolaire, Madame Ming, sublime dame pipi, règne sur l'univers carrelé et aseptisé des toilettes pour hommes d'un grand hôtel. C'est là que notre narrateur la rencontre. Touché et impressionné par sa dignité et l'importance avec laquelle elle accompli sa tâche, il se prend d'affection pour elle et ne tarde pas à entamer la conversation.

L'histoire incroyable que lui raconte Madame Ming le déstabilise profondément. Incrédulité, hilarité, colère, admiration et compassion se succèdent devant le portrait que dresse cette petite femme de chacun de ses enfants prodiges. le narrateur ne peut s'empêcher de ressentir une foule de sentiments contradictoires ; le doute est celui qui règne par dessus tout. Ce récit paraît en effet fort rocambolesque mais Madame Ming est d'une précision et d'une franchise déconcertante. Fabule-t-elle ? Y a-t-il une part de vérité dans son histoire ? Cela a-t-il finalement de l'importance ?

J'ai été une fois de plus fascinée par le procédé récurrent d'E.E Schmitt qui consiste à instaurer un jeu de miroir entre le narrateur et d'autres personnages (voire même le lecteur). le récit haut en couleur de Madame Ming renvoie le narrateur à ses propres mensonges, aux recoins qu'il s'efforce de cacher, y compris à lui-même, à ses questions qu'il élude par commodité. Ce court roman, apparemment simple et ingénu, met en lumière une foule de petites pensées pleines de sagesse et ouvre la voie à de multiples interprétations. le choc de deux personnages appartenant à des univers culturels très différents ne fait que souligner davantage l'universalité des comportements et des rouages de l'esprit. Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus est un récit extrêmement bien construit sur le pouvoir de l'imagination qui doit son charme à la multiplicité des influences qui le composent. Même si je ne suis pas complètement emballée par le cadre du roman (j'ai un peu de mal avec la Chine...), j'ai été séduite par la sagesse de Madame Ming où se côtoient dictons populaires et pensées de Confucius qui forment un joyeux bric-à-brac philosophique.
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Hello,

je viens de terminer Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus.

Sur une centaine de pages, on suit un commercial qui se rend en Chine régulièrement, où il fait la connaissance de Madame Ming, une madame pipi cultivée qui est ravie de parler de ses 10 enfants. Dans le pays de l'enfant unique, est-ce seulement possible ?
J'aime toujours autant la plume d'Eric-Emmanuel Schmitt, découverte au lycée avec le très touchant Oscar et la Dame Rose, même si j'ai abandonné ma lecture de Ma vie avec Mozart il y a 3 ans.

Une lecture courte et efficace, comme une nouvelle.

L'auteur, comme pour les autres tomes, nous plonge dans un conte philosophique avec une thématique centrale qu'il va explorer tout au long du récit. Je vais donc faire court pour vous plonger dans le décor : un homme rencontre une dame d'un certain âge qui lui parle des nombreux enfants qu'elle a eus. Toute l'intrigue va se jouer autour de cette femme et des histoires qu'elle raconte.
Même si le roman est court, j'ai eu le temps de changer 15 fois d'avis sur le fait que cette femme affabulait ou non. Si l'on présente cet aspect comme central, on termine le livre avec l'impression que le sujet était en réalité plus vaste et qu'il s'appliquait à plusieurs personnages. le mensonge est-il un bien ou un mal ? Peut-on mentir aux autres et à soi-même pour une juste cause ?
Je n'ai pas accroché rapidement aux deux personnages. Mais j'ai refermé le livre avec une certaine émotion grâce à l'intervention d'un troisième intervenant, amenant une conclusion à la question que l'on se pose depuis le début du récit. Et, force est de constater que c'est assez touchant : on remet tout le récit en perspective de cette nouvelle donnée.
Si Mme Ming aura su me toucher, je garde une pointe de colère envers le personnage masculin et le traitement abjecte qu'il a infligé à une jeune femme. Je n'ai pas réussi à dépasser ça pour l'apprécier et ce sera peut-être mon seul bémol.
Pas de surprise donc puisque j'ai bien aimé ma lecture. Et, même s'il ne fera pas partie de mes préférés de la série (la palme revient pour le moment à Monsieur Ibrahim et Oscar), j'en garderai un bon souvenir.
Je reviendrais rapidement vous parler des deux derniers tomes de cette belle série.
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