AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 1333 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Histoire dont les bases sont formées sur la politique chinoise de l'enfant unique, politique abandonnée depuis 1er janvier 2016 pour être fixé à deux enfants.
Histoire accompagnée aussi avec la philosophie Confucéenne, puisque Éric-Emmanuel Schmitt a écrit 8 roman dont les thèmes sont la spiritualité empreint de philosophie, deux autres livres compléteront ce "Cycle de l'invisible".
Dans cet ouvrage, un homme d'affaires rencontre une "dame pipi" Madame Ming, qui révèle avoir eu dix enfants. Elle raconte ainsi qui sont ses enfants.
Ouvrage sympathique, rapide à lire..

Commenter  J’apprécie          100
Dans son livre "Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus", Eric-Emmanuel SCHMITT réactive les ressorts d'écriture qui avaient déjà porté les autres titres de ce Cycle de l'Invisible. Il n'y a donc pas de vraie surprise. L'écriture reste très efficace, accessible, belle et bonne à lire. Les idées, même si elles se laissent croire déjà connues, restent bonnes à boire... le plaisir intellectuel réside dans cet arrière goût d'envie de sagesse qui demeure en nous une fois le livre terminé.

Le choc de contraires (un des ressorts classique chez Schmitt), ici, la rencontre entre un cadre commercial européen et une préposée aux toilettes chinoise, donne sa pleine mesure et nous entraîne dans une histoire chargée d'humour, de sagesse et de questions philosophiques qui trouvent leurs réponses dans cet endroit propice (oui, je sais, le jeu de mots est osé, mais je l'assume!). Dès l'entame du récit, on le sent, Me Ming règne en impératrice sur les lieux. Elle sait, et le fait sentir, en son domaine, tous les hommes sont égaux. Peu importe le métier, l'uniforme, l'épaisseur du portefeuille ou le carnet de contacts mondains qu'ils pensent pouvoir présenter comme laisser-passer, tous partagent l'angoisse de savoir si, dès leur arrivée, le regard omnipotent de Madame Pipi leur donnera l'autorisation d'accès et s'ils pourront arriver à temps dans ce lieu d'aisance où ils aspirent tant à se décharger! Face à un tel besoin, ils sont tous égaux!

Et c'est là, au sous-sol, que nos deux personnages centraux vont se lier, mêler leurs vies, leurs rêves, leurs attentes et leurs espoirs. Ce lieu de service à la clientèle deviendra vite, au coeur du récit, un lieu de recherche, d'échange, de partage de vérités même si ces dernières ne sont que des mensonges.

Avec Confucius qui n'est jamais loin Eric-Emmanuel SCHMITT nous invite à accueillir ces graines de sagesse qu'une Madame Pipi peut semer au coeur d'une rencontre humaine. A nous de décider si nous avons envie de les faire germer et d'entretenir leur croissance au coeur de nos vies.

Un bon, simple et paisible moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          102
Un petit bijou de lecture...une pépite littéraire, une petite friandise à savourer les jours gris, les jours monotones, les jours "sans", les jours où on aimerait juste croire que tout peut arriver...c'est presqu'un conte de fée, sans prince ni princesse, sans dragon à terrasser, juste une quête à mener, la recherche de la vérité. Mais qu'est ce la vérité finalement? Mme Ming est un personnage haut en couleurs et en saveurs, attachante, bouleversante, étonnante. Comme on aimerait la rencontrer nous aussi!
Commenter  J’apprécie          100
J'ai beaucoup aimé ce court roman, rempli de sagesse et de bons sentiments...
Madame Ming, dame pipi d'un grand hotel, nous raconte l'histoire incroyable de ses 10 enfants, une famille hors norme dans cette chine de l'enfant unique. J'ai particulièrement aimé l'enfant incapable de mentir et donc tellement inadapté dans notre société du paraître. Vérité, mensonge... ? , moi, je me suis laissée prendre au jeu.
Commenter  J’apprécie          90
Un bon petit roman qui m a permit de retrouver cet auteur que j apprécie
J'avais lu ce livre il y a de très très nombreuses années.
Un challenge fut l'occasion de l'ouvrir.
Une bonne leçon de philosophie.
En Chine ,en France c'est tout à fait différent.
La politique de l enfant unique cela vous dit quelque chose.
Faut il savoir mentir.
Lisez ce bouquin.
Commenter  J’apprécie          91
Mme Ming, dame pipi dans un grand hotel en Chine raconte la vie de ses enfants au narrateur, lui même grand voyageur pour son métier.
Vrais ou faux, les enfants ont tous des caractéristiques particulières, défauts ou qualités qui en font des êtres uniques.
Comme toujours avec EE Schmidt, c'est bien écrit, alerte et plein d'idées. Un peu court, presque une nouvelle, qui laisse plutôt de bonne humeur.
Commenter  J’apprécie          90
Ce petit livre n'est petit que par sa taille. Cliché? Sans doute, mais il traduit bien l'impression que me laisse cette lecture. L'histoire au premier degré est guillerette, sympathique et vraiment bien écrite. Mais plus on décante, plus on trouve matière à réflexions et questionnements. Déjà que de nombreuses répliques que Schmitt met dans la bouche de madame Ming sont, en plus d'être savoureuses, profondes et évocatrices. Mais le sort de chacun des enfants imaginaires n'est pas non plus dépourvu de piste de réflexion lorsqu'on s'y arrête. Conte philosophique? Semble-t-il. Livre qui m'a plu? Certainement.
Commenter  J’apprécie          90
Un homme d'affaires a l'habitude d'interrompre les négociations difficiles en se rendant aux toilettes pour y réfléchir. C'est ainsi qu'il fait la rencontre de Madame Ming, la « dame pipi » qui lui parle avec la sagesse de Confucius et lui raconte l'histoire de ses dix enfants. Réalité ou affabulation? Comment a-t-elle pu fonder une famille aussi nombreuse en Chine, le pays de l'enfant unique?
Avec ce mince volume, Eric-Emmanuel Schmitt poursuit sa plongée au coeur des religions entamée avec "Oscar et la dame rose".
Évidemment, ce texte regorge de bons sentiments, mais cela ne fait-il pas du bien de trouver de temps en temps fraîcheur, bonté et optimisme dans ce monde trop plein d'horreurs et de méchanceté?
J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          93
Comme dans le sumo qui ne pouvait pas grossir, Eric-Emmanuel Schmitt (romancier, essayiste, auteur de pièces et nouvelliste qui a reçu le grand prix du théâtre de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre) nous entraine en Asie. Pas au Japon, ce coup ci, mais en Chine, où nous retrouvons une certaine philosophie de la vie empreinte de sagesse dispensée par une vieille dame (comme dans Oscar et la dame en rose).
Madame Ming, à "l'oeil pointu", dame-pipi" dans les toilettes du grand Hôtel, parle comme un livre. de dictons, en réflexions pertinentes ou trouvailles issues du livre de Confucius, elle va distiller son art de vivre un jeune businessman, un Français polyglotte de passage, qui effectue, avec brio, quelques transactions dans une usine de jouets de la province de Guangdong, mais sent que la Chine lui échappe.
Madame Ming a dix enfants. Lui, deux. Qui ment?
Les à priori ne faussent-ils pas la donne ?
Démographie galopante à restreindre, mondialisation,délocalisation,avenir des enfants sujet d'angoisse, les thèmes des conversation s'étoffent entre deux pipis. Notre narrateur et voyageur impénitent se remettra en question pour dépasser ses impostures, son vide existentiel et ses frustrations.
Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus: une jolie leçon de bonheur (d'une écriture légère et enjouée), simple et facile à lire comme Eric-Emmanuel Scmitt aime les diffuser et une découverte de la Chine de l'intérieur, différente de l'Occident, qui "malgré le communisme, le mercantilisme" a su garder son âme d'antan.
Commenter  J’apprécie          90
Éric-Emmanuel Schmitt poursuit son cycle de l'invisible avec ce sixième conte philosophique intitulé "Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus"
Ne ratez pas sa sortie le 5 avril prochain car c'est une excellente mise en image du thème, la spiritualité et l'enfance.
L'auteur se base ici sur deux points importants de la Chine. Tout d'abord la politique de l'enfant unique "notre pays devient une fabrique d'égoïstes surveillés par des névrosés" et la transmission historique de la sagesse, " Les chinois ne logent pas leur culture dans la pierre. Ici, le passé constituait le présent de l'esprit...". Et madame Ming est une adepte des petites phrases morales dans la lignée de Confucius.
Madame Ming est "dame pipi" aux toilettes hommes du Grand hôtel de Yunhai où réside notre narrateur lors de ses voyages d'affaires. Leur rencontre fortuite va devenir un besoin vital pour ce français célibataire. Car, madame Ming est d'une nature très attachante et elle va confier au fil de leurs rencontres, la personnalité de chacun de ses dix enfants, tout en ponctuant le récit de petites phrases morales relative à la sagesse de ce pays.
Et c'est ce que j'aime dans cette fable philosophique : la tendresse, la sagesse de cette mère de famille qui prône la vertu "du juste milieu", la compréhension et l'attachement de cet homme pressé devant tant de gentillesse, de simplicité et de sympathie. Affabulation ou réalité, l'important est de comprendre cette devise : " la vérité m'a toujours fait regretter l'incertitude"
Le style de ce récit est particulièrement travaillé et l'on imagine que l'auteur a remanié son texte pour arriver à l'essentiel. La langue est riche, les phrases sont affinées et le texte foisonne de petites sentences confucéennes qui nous font réfléchir sur la simplicité du bonheur.
Après "Le Sumo qui ne voulait pas grossir" qui m'avait un peu déçue, j'ai retrouvé ici toute la tendresse, la sagesse et la richesse d'Eric-Emmanuel Schmitt.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (2500) Voir plus



Quiz Voir plus

la vie rêvée d'Hitler...

Par quoi commence le récit et la vie d'Adolf H.?

par sa réussite au concours d’entrée à l’Ecole des Beaux-Arts de Vienne.
par son mariage avec Sarah
par son coming out

9 questions
453 lecteurs ont répondu
Thème : La Part de l'autre de Eric-Emmanuel SchmittCréer un quiz sur ce livre

{* *}