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Dominique Lepreux (Traducteur)
EAN : 9782867469121
192 pages
Liana Lévi (23/03/2017)
3.1/5   10 notes
Résumé :
Tous les jours, dos appuyé au mur, le père de Galo écoute les chansons de Carlos Gardel en fumant sa cigarette sous les yeux de son fils. Quand il l’abandonne pour partir avec sa maîtresse, en 1938, il scelle à jamais son destin. Galo décide de ne plus quitter leur maison de la mystérieuse calle Ámsterdam à Mexico, une rue au tracé elliptique où l’on revient toujours à son point de départ… Dès lors, depuis sa chaise, il observe. Il observe ces hommes et ces femmes q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
« Tu seras menuisier ou tu ne seras rien » dit son père à Galo, 5 ans
« Il ne quittera pas la maison » dit la mère au père lorsque celui –ci veut l'emmener en quittant le domicile conjugal.
Alors Galo sera « rien » puisque son père n'a pas eu le temps de lui apprendre le métier.
Alors Galo ne quittera pas la maison, située dans la calle Amsterdam, une rue circulaire de Mexico
Et il passera sa vie dans cette maison, souvent assis sur cette chaise.
L'histoire peut paraître étrange, mais elle est très belle.
Au gré des locataires qui passent dans cette maison, Galo aura un aperçu du monde, des révolutions, des guerres, des hommes.
Que de douceur et de magnanimité entoure cet enfant, puis cet homme, à travers l'écriture de Sergio Schmucler.
On a les couleurs du Mexique, les drames des réfugiés, l'obéissance et les questionnements de l'enfance, le destin étrange d'un homme peu commun.
Il a beaucoup de talent Sergio Schmucler et je le remercie de cet univers étrange de Galo aux couleurs mexicaines et au son des chansons de Carlos Gardel.
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Résumé (quatrième de couverture)
"Tous les jours, dos appuyé au mur, le père de Galo écoute les chansons de Carlos Gardel en fumant sa cigarette sous les yeux de son fils. Quand il l'abandonne pour partir avec sa maîtresse, en 1938, il scelle à jamais son destin. Galo décide de ne plus quitter leur maison de la mystérieuse calle Ámsterdam à Mexico, une rue au tracé elliptique où l'on revient toujours à son point de départ… Dès lors, depuis sa chaise, il observe. Il observe ces hommes et ces femmes qui louent à sa mère les deux chambres vacantes. Juifs allemands, républicains espagnols, révolutionnaires argentins, poètes, coiffeurs ou danseurs, exilés volontaires ou forcés, tous, chargés de leur passé, se raconteront à Galo."

Rencontrer un demi-siècle d'histoire à travers la vie d'un personnage qui lui ne bouge pas...
Rien de bien original dans le propos, ni dans la forme.
Un personnage assez naïf qui rencontre des figures historiques (mais pas que), qui tombe amoureux d'une jeune fille un peu plus libre mais qui traîne derrière une histoire familiale douloureuse..
Forrest Gump version mexicaine ? Il y a de ça, oui.
Reste qu'il s'agit d'un premier roman, qu'il est fort agréable à lire et que je conseillerais aux personnes qui aiment ce genre d'histoire là..
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J'ai choisis ce livre car le titre me semblait amusant. Au final, je n'ai pas réussi à aller au bout tellement il ne se passe rien. Quelques personnages traversent la vie monotone de Galo, le personnage de l'histoire qui vit devant sa maison en aidant sa mère dans ses activités.
On pourrait être emporté dans ces années au Mexique en découvrant ce pays sous différents aspects au travers des observations de Galo, mais non.
L'idée de démarrage est bonne, la rue circulaire qui donne l'impression de revenir à son point de départ et qui fait penser à Galo qu'il ne sert donc à rien de sortir de chez lui, puisque la rue l'y ramène. Mais l'auteur n'en fait rien de bien convaincant et c'est dommage.
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Nous suivons ici l'histoire de Galo, fils d'un menuisier qui un jour se promet la rue dans laquelle il vit en ne quittant jamais sa maison. Au cours de son existence, il rencontre des personnes de différents endroits, sorte de marqueurs du temps qui se déroule hors de sa maison.
J'ai bien aimé suivre le cours de l'histoire de tous ces exilés. Mais je trouve qu'il manquait quelque chose. Je m'attendais sûrement à voir le personnage principal prendre une décision, prendre son envol. Mais c'est lui qui montre, ce n'est pas lui qui vit.
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Un roman picaresque atypique, puisque le personnage principal, Galo, ne bouge pas pendant 50 ans, rivé à sa chaise. Mais, autour de lui, le monde tourne, évolue mais finit par s'arrêter rue Amsterdam, étonnante rue circulaire au coeur de Mexico. Galo est témoin des grands changements du monde sans bouger, au contraire des exilés qu'il côtoie : ce livre est d'abord une fable douce-amère sur l'exil.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je vais avoir un enfant dans cinq mois environ, et nous voulons vivre ensemble....Nous allons le prénommer Ernesto Emiliano...Nous lui lirons chaque soir un poème avant qu'il s'endorme; comme ça, il s'insinuera dans son petit corps, et à la naissance il aura plus de poèmes que d'os.
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Dans la ville de Prague, il y a longtemps, un soir, je suis tombé amoureux d'une femme. Il faisait très froid. Je suis sorti de l'hôtel où j'étais descendu et mes yeux ont croisé les siens. Un court instant. Trois secondes. Tout ce en quoi je croyais s'est dilué en trois secondes. Chacune de mes convictions a rencontré au cours de ces trois secondes le doute qui la diluait. Il a suffi de ces seules trois secondes pour que je sache que je n'avais jamais aimé, que je n' allais jamais pouvoir aimer une autre femme.
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Et la vie de Galo prit un tournant décisif : à partir de ce moment il n'allait plus seulement être celui qui n'avait pas pu être menuisier, n celui qui ne sortirait jamais de sa maison, ni encore celui qui n'avait pas terminé d'apprendre à être coiffeur; il était sur le point de trouver le sens de sa vie.
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S'il était capable d'oublier son œuvre la plus importante, s'il n'avait même pas pu la reconnaître alors qu'il était au-dessus d'elle, si pour cette raison il avait abandonné les hommes, alors ce n'est pas quelqu'un à qui on peut se fier, en conclut Galo.
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