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EAN : 9782354611248
176 pages
TENGO (07/06/2017)
3.38/5   4 notes
Résumé :
Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune ou vieux Schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc. Tout bonn... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quand vous rentrez à Paris en mai 1950, Piaf vous aurait dit : « Maintenant, tu restes là et tu quittes Pierre Roche ! »

Non, elle m’a dit : « Tu ferais bien d’habiter ici. » Et j’ai vécu chez elle, pendant quatre ans. Elle ne m’a pas dit : « Tu restes là ! » Elle n’a jamais été autoritaire avec moi. Elle m’a accepté comme j’étais. J’étais proche d’elle du fait qu’on avait un peu chanté dans les rues ; on a fait le métier en amateurs au début, pour gagner quatre sous. Elle, parce qu’elle faisait la quête, et moi, parce que j’empochais des centimes. Mais je gagnais surtout de l’argent en faisant du théâtre, parce qu’au théâtre, on était payés au mois à l’époque. Je me souviens, j’ai joué en même temps à Marigny, où j’avais 600 francs par mois, et à la Madeleine, où je gagnais 300 francs. Comme je n’apparaissais qu’aux premier et deuxième actes, je pouvais ensuite aller à pied à Marigny qui n’était pas très loin.

En 1961, vous avez remarqué Johnny Hallyday. Vous avez tout de suite accompagné les yé-yé, quand tant d’autres n’y ont pas survécu.

Georges Garvarentz m’avait dit : « Y a des jeunes qui sont très bien, je vais te les présenter. » Il y avait donc Johnny, Sylvie Vartan pour qui j’ai écrit « La Plus Belle pour aller danser »(1964). Je n’avais pas le titre. C’est Georges, le compositeur, qui l’a trouvé. J’ai facilement imaginé la suite… Et puis, il y avait Eddy Mitchell (en 1963, Les Chaussettes noires ont repris« Jezebel » que Charles Aznavour avait écrit pour Édith Piaf, Eddy Mitchell enregistrant également « Ce vieux diable noir » la même année –NDLR). À Johnny, j’avais dit : « Bon, “Souvenirs, souvenirs”, ça va, c’est très bien, mais tu ne peux pas continuer comme ça. Il faut que tu t’approches d’une autre clientèle, car on ne peut pas vivre que sur la jeunesse. » Et il m’a dit : « Ben t’as qu’à m’en écrire une ! » Voilà comment ça s’est fait. J’ai donc écrit quelques chansons pour Johnny (« Il faut saisir ta chance » du film Douce Violence en mai 1961, « Sam’di soir »et « Retiens la nuit » du film Les Parisiennes en janvier 1962, « Ce n’est pas juste après tout », « Bonne Chance » en 1964). On l’accueillait chez nous, on l’aimait bien. Il jouait de la guitare, ma sœur jouait du piano. C’était familial.
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