Nous devons bien vivre sur cette terre en mêlant nos corps à la nuit, en mesurant l’espace que le chant seul d’un oiseau franchit.
[...]
Oui la terre est morte peut-être,
Mais votre chant roule un peu dans l’air du soir
Un air d’amour qui cadence mon cœur.
J’ouvre la fenêtre d’espérance
Sur la plage des regrets
Tu trembles dans la feuillée de mes yeux,
Loin de toute confirmation
Et la crécelle bleue des orages
Couvre d’émoi l’olifant.
L'enfance est une île qu'on ne peut oublier
La joie de vivre est malicieuse et emporte tout sur son passage.
Un arbre a poussé dans mon cœur