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Les Monstres de papier tome 1 sur 2
EAN : 9782371024038
Lumen (01/06/2023)
4.04/5   104 notes
Résumé :
Elle est l'étincelle qui ébranlera l'empire.
Kurara n'a jamais connu d'autre vie que celle de servante au Midori, un immense hôtel flottant dans le ciel. Un jour, pourtant, le gigantesque vaisseau est attaqué et abattu par un shikigami, un de ces redoutables monstres de papier qui, de temps à autre, perdent la raison et sèment la destruction au sein de l'empire. Par chance, la jeune fille parvient à en réchapper, ce qui n'est pas le cas de son meilleur ami, g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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L'histoire : Début d'une série, cette histoire peut être classée en fantasy « silkpunk », terme que je découvre et qui désigne des univers essentiellement créés par des auteurs asiatiques (uchronies, univers imaginaires), et où certaines matières tiennent une place importante, notamment la soie (d'où le nom), le bambou, et ici le papier.
L'héroïne est une adolescente, Kurara, servante dans un prestigieux palace flottant, le Midori. Elle travaille dans des conditions qui se rapprochent de l'esclavage, et ne trouve de réconfort qu'en la compagnie de son ami d'enfance Haru. Elle a tout oublié de son passé, elle sait seulement qu'ils ont été trouvés tous les deux enfants dans une grange, et qu'Haru était grièvement blessé.
Kurara possède un pouvoir singulier et très prisé, mais qu'elle cache soigneusement : c'est une pliomage. Traduction : elle maîtrise l'art de créer des objets ou des animaux en papier par sa seule volonté et de les animer. Un jour, l'hôtel est attaqué par un shikigami, un énorme dragon de papier devenu fou parce qu'il n'a pas de « maître » pour le juguler. Pendant l'attaque, Haru et Kurara s'échappent en compagnie d'un autre pliomage, Himura, surgi très opportunément pour les sauver. Hélas, cette fois Haru ne survivra pas à une nouvelle blessure…
Himura va embarquer avec Kurara à bord de l'Orihime, un vaisseau Sorabito, ce peuple de l'air méprisé par les « terrestres ». Comme quoi le racisme est toujours présent…
La mission de l'équipage : chasser les shikigami qui s'attaquent aux navires et aux cités.
Parallèlement, un complot est en train de s'échafauder, visant à tuer la princesse Tsukimi, pour l'empêcher d'accéder au trône. Or cette princesse intéresse beaucoup Kurara, mais pour avoir une chance de la rencontrer, il faut parvenir à l'impressionner. La jeune fille va devoir perfectionner ses talents de pliomage avec Himura…

Mon avis : je ne suis pas du tout familière de ce type de roman ni de la culture asiatique, j'étais donc assez réticente à l'idée de lire ces 430 pages, surtout sachant qu'il s'agit d'un tome 1. J'ai mis quelques chapitres à me familiariser avec le vocabulaire, sans avoir remarqué le glossaire qui explique tous les termes à la fin ! Je n'ai lu ce roman que parce qu'il figure dans la sélection de notre comité de lecture « ados » dont la prochaine rencontre a lieu en décembre. Il m'est donc assez difficile d'émettre une opinion objective, puisqu'il s'agit d'une lecture vers laquelle je ne serais jamais allée, dans un genre qui ne m'attire pas. Cependant, je peux dire que l'histoire et l'univers sont bien construits, cohérents, et se prêteraient certainement à une adaptation filmée. D'ailleurs plusieurs critiques mentionnent une parenté avec les films de Ghibli (Le château ambulant, Princesse Mononoké, le voyage de Chihiro…) . Effectivement l'esthétique soignée des décors évoqués fait penser à ces univers. le roman démarre assez lentement, hormis l'attaque de l'hôtel, puis l'intrigue monte en tension pour s'achever sur des scènes d'action successives et une accroche efficace pour donner envie d'enchaîner sur le tome deux. Il est clair que les amateurs ne pourront pas résister ! Moi si. Même si je reconnais de grandes qualités à ce roman jeunesse, et que je l'achèterai sans doute pour un de mes Cdi, je ne pense pas continuer l'aventure, le genre est trop éloigné de ma zone de confort.
Le roman est catalogué « jeunes ados », je pense que malgré sa relative longueur on peut le recommander à partir de 10 ans pour de bons lecteurs intéressés par ce style d'aventure. Les thèmes abordés : le racisme (entre terrestres et célestes), la fidélité en amitié, la soumission (des créatures de papier à leurs pliomages), sont intéressants et traités sous des angles assez originaux. Aucune romance par contre, ce qui n'est pas une critique venant de moi !
Pour conclure, je pense que cette série fera un carton parmi les ados amateurs de fantasy asiatique, mais n'accrochera sans doute pas trop les lecteurs adultes, habitués à des intrigues un peu plus complexes.
Lu dans le cadre du comité de lecture Ado de décembre 2023.
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Les romans de style asiatique ont le vent en poupe depuis l'année dernière, et en toute franchise, je ne vais pas me plaindre ! Voici donc la dernière nouveauté des éditions Lumen et, franchement, j'ai adoré ! Pourtant, ce n'était pas gagné, car j'ai trouvé le début un peu longuet. Mais il fallait bien une mise en place, et elle a le mérite d'exister et de bien faire son job pour nous plonger dans cette histoire. L'univers décrit fait penser à un Ghibli un peu dans le genre de Laputa par exemple, mais également à d'autres romans tels La Guerre du Lotus de Jay Kristoff ou encore à l'Empire d'écume d'Andrea Stewart. Cependant, ne vous y trompez pas parce que Les Cités Rebelles a sa propre identité.

Nous faisons la connaissance de Kurara, amnésique de son passé qui vit sur une cité volante, le Midori, en compagnie de son meilleur ami, Haru. Dans cet univers japonisant et oniriques, les monstres sont faits de papier, les shikigami. Ces derniers deviennent fous depuis qu'ils n'ont plus de maitres pour les diriger, les pliomages. Des gens capables de manipuler le papier.

J'ai adoré ce concept, c'est vraiment passionnant à découvrir et comme Kurara, j'ai eu très envie d'en apprendre plus à ce sujet. La jeune fille va se retrouver sur un vaisseau volant, l'Orihime et c'est Himura, un autre pliomage qui va lui apprendre les rouages de cet art si particulier et qui tend à se perdre.

Ce roman est un véritable roman de type « middle grade » et ici la romance n'est pas de mise. Oui, il n'y en a pas. À vrai dire, cela ne m'a pas dérangé parce que l'univers et les divers rebondissements et révélations on de quoi tenir la lectrice que je suis en haleine. Ce, de bout en bout. Et puis l'amitié qui lie Kurara et Haru est très belle. Audébut je pensais même qu'ils étaient frère et soeur.

Quant à Himura, au départ, je l'aimais bien, c'était un gars sympathique, mais vers la fin de ce premier tome, il a révélé des choses de lui que j'ai absolument détesté. Kurara ne mérite pas ce qu'il lui inflige. On peut dire que ce personnage possède plusieurs facettes plus ou moins détestables. Mais cela vient aussi de son éducation.

Quant à Kurara, c'est une jeune fille en quête d'identité et qui désire sauver son ami plus que tout. Elle a une sorte de naïveté juvénile qui va être mise à mal à un moment donné. J'ai aimé sa force et sa valeur. Même quand elle découvre des secrets sur elle-même qui vont remettre beaucoup de choses en question.

La plume d'Ann Sei Lin est plaisante et imaginative. Je me suis vite retrouvée happée dans son univers. Toute la partie sur l'Orihime, avec ces chasseurs de Shikagami, m'a rappelé un manga que j'aime beaucoup et assez contemplatif : Drifting Dragons (sorti chez Pika), avec son ambiance de franche camaraderie entre les membres de l'équipage. Kurara y trouve vite sa place d'ailleurs.

Comme je le disais plus haut, si le début était un peu plus lent, la seconde partie est bien plus trépidante et la dernière moitié haletante avec ses multiples rebondissements et révélations. C'est bien simple, je n'ai pu lâcher ce livre que lorsque j'ai eu tourné la dernière page.

Dans l'ensemble, c'est un excellent roman d'aventures, un « middle grade » comme on en trouve moins ces dernières années et ça fait du bien. J'ai adoré et vu comment ça se termine, je suis déjà au taquet lorsque la suite sortira !

Lien : https://songedunenuitdete.co..
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"Les Monstres de papier, tome 1 : Les Cités rebelles" d'Ann Sei Lin nous transporte dans un univers épique et visuellement saisissant, rappelant l'esthétique soignée des films du Studio Ghibli. L'histoire débute avec l'attaque spectaculaire d'un hôtel flottant par un shikigami, un monstre de papier, et suit le périple de Kurara, une jeune servante, désormais passagère de l'Orihime, un vaisseau de chasseurs de shikigami.
L'intrigue démarre lentement et gagne finalement en tension vers le dernier tiers. Destiné aux adolescents, l'histoire est parfois prévisible, notamment dans ses retournements de situation, le caractère des personnages, elle n'en demeure pas moins plaisante, portée par un univers original et des thèmes intéressants.
Parmi ces thèmes, on retrouve notamment la question du racisme entre les terrestres et les célestes, ainsi que la fidélité en amitié et la relation de soumission entre les pliomages et leurs créations de papier. L'un des points forts du roman réside d'ailleurs dans le système de magie basé sur la manipulation du papier, permettant aux pliomages de créer des objets et des créatures impressionnants.

Les personnages, bien que manquant parfois de profondeur, évoluent dans un monde riche en détails et en nuances. Les antagonistes, qui sont souvent édulcorés en littérature jeunesse, sont ici particulièrement réussis, offrant une véritable dimension de danger et de menace à l'histoire.
En résumé, j'ai trouvé que "Les Monstres de papier, tome 1 : Les Cités rebelles" était une lecture divertissante et visuellement imaginative, qui ravira les jeunes amateurs de fantasy à la recherche d'un peu d'originalité et d'aventure. Tout en étant accessible aux plus jeunes, il offre également des thématiques intéressantes à explorer, faisant de cette saga jeunesse une série prometteuse pour l'avenir, même si les lecteurs adultes pourraient trouver l'intrigue un peu moins complexe que ce à quoi ils sont habitués.
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J'ai plongé dans l'univers de la gaslamp fantasy il n'y a pas si longtemps, et c'est avec un grand enthousiasme que je me suis aventurée dans ce roman japonais. Je dois avouer que la couverture magnifique a d'abord éveillé ma curiosité, mais j'ai été rapidement rassurée lorsque j'ai entamé les premières pages de cette aventure captivante.

Ce qui m'a particulièrement charmée, c'est l'inclusion d'éléments japonais dans cet univers, que ce soit le culte du lotus ou les petits détails comme les kotos, la soupe miso, le hakama, l'obi, et bien d'autres encore. Tout cela se marie de manière harmonieuse avec la vision de l'auteure, qui y ajoute la pliomagie, une forme d'art qui permet de manipuler le papier à la guise de leur utilisateur. En tant que grande amatrice de cette culture, plonger dans un univers "à la japonaise" a vraiment enrichi mon expérience de lecture, et l'intégration en a été subtilement réussie.

L'auteure a également eu le génie de lier les termes inventés propres à son monde à des racines japonaises, comme le mot "shikigami", dont la signification s'éclaire grâce à la décomposition en "shi" (évoquant la mort), "ki" (peut-être lié au feu), et "gami" (qui vient de "kami", signifiant papier). J'ai d'ailleurs dû faire appel à un mon petit ami pour déchiffrer le premier kanji, ce qui a ajouté une petite note d'aventure à ma lecture. Par ailleurs, après quelques recherches (oui, ce livre m'a vraiment intriguée)

Dès les premières pages, nous sommes plongés dans cet univers qui devrait séduire les fans de Miyazaki, de steampunk, et de fantasy. J'ai adoré me perdre dans les aventures de Kurara, une jeune héroïne, tout en découvrant un monde rempli de merveilles, de magie, et, il faut bien l'admettre, de cruauté.

Les personnages, à mon sens, sont l'un des points forts de cette histoire. Ils incarnent exactement ce que je recherche dans mes lectures, car chacun d'eux a des objectifs clairs et les poursuit avec une détermination impressionnante, parfois au détriment des autres. Ils sont tous uniques, ce qui est de plus en plus rare de nos jours dans la littérature. Leurs personnalités et leurs manières de s'exprimer sont distinctes, et on s'attache rapidement à eux, que ce soit Kurara, la jeune fille plongée dans son monde de rêves, Sayo au caractère bien trempé, Tomoe, la technicienne fougueuse, ou même Humura, avec sa froideur glaciale.

Pour ce qui est de l'intrigue, je ne vais pas vous mentir, j'ai été vraiment frustrée à certains moments. Les événements se sont enchaînés à une vitesse folle vers la fin, au point que j'ai presque voulu survoler les trente dernières pages pour satisfaire ma curiosité. de plus, un retournement de situation majeur m'a fait sortir de mes gonds, mais cela a renforcé mon admiration pour la manière dont l'auteure a tissé l'intrigue de son roman.

L'écriture de l'auteure m'a énormément impressionnée. Ce récit, raconté de manière externe, est aussi envoûtant que fluide. Si l'intrigue garde le livre ouvert, la plume de l'auteure nous transporte dans un voyage léger et agréable à travers cet univers captivant.

En fin de compte, "Les cités rebelles" est une découverte fantastique dans le genre de la fantasy pour jeunes adultes, une véritable ode à l'amitié et à la liberté.


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Les Cités rebelles, tome 1 de la trilogie des Montres de papier, a été un excellent moment de lecture !

Il s'agit d'un roman YA Fantasy, basé dans un univers d'inspiration asiatique, avec une magie utilisant le papier et l'art des origamis. J'ai adoré cette magie, la manière dont elle est utilisée par l'autrice ; des mages peuvent utiliser leurs pouvoirs pour user du papier à leur guise, mais il existe aussi des shikigamis, monstres géants de papier, qui peuvent devenir violents.

En plus de cette magie, l'autrice instaure un univers à la technologie avancée, ; vaisseaux volants à moteur et à voile, villes flottantes ou terrestres, le récit se déroule entre ciel et terre.

Le mélange de ces éléments donne un univers charmant, très dépaysant par rapport à la Fantasy YA habituelle, et agréable à parcourir avec nos héros.

Parlons en justement, de ces personnages. Sur les premières pages, j'ai eu du mal à m'attacher à Kurara et Haru, que j'ai trouvés très enfantins, presque stéréotypés dans leur comportement adolescent. Cette impression s'est très vite dissipée, dès lors qu'ils quittent le Midori.

Le personnage de Himura y est pour beaucoup. Avec Akane, il donne une certaine maturité au récit, sans pour autant tomber dans l'excès.

Les personnages secondaires qui tournent autour du duo principal sont aussi attachants, même si certains traits sont un peu trop appuyés à mon goût (Tomoe la copine exubérante, Sayo la garçonne manquée bagarreuse...).

Kurara se répète parfois beaucoup dans ses réflexions, ses pensées tournent autour de son objectif.

Ce n'est pas trop gênant, car les actions s'enchainent rapidement, sans vrai temps mort. On suit 2 grandes lignes de narration, qui se rejoignent sur la fin. Plusieurs surprises émaillent le récit (que je n'avais absolument pas vu venir, je doit avouer) et le relancent, avec un rythme global maitrisé.

C'est donc une vrai bonne surprise que ce roman, qui ne tombe pas dans les travers si courant du YA. Pas de romance. Si si, c'est vrai! Même pas l'ombre d'un sentiment avoué par l'héroïne. Eh oui, quand un personnage a plus important à penser/faire, il est possible qu'il ne tombe pas amoureux du premier (ou de la première) qui passe. Et ça ne m'a pas du tout manqué, puisque le récit est bien construit sans.

C'est un premier tome d'une trilogie, qui installe l'univers mais sans ennui, grâce au bon rythme.

Et c'est le premier roman de l'autrice... Chapeau pour cette maitrise.

Je n'ai maintenant qu'une hâte, pouvoir mettre la main sur le second tome qui sort heureusement dans quelques mois. Parfois, faire trainer un livre en PaL, ça a des bons côtés :)
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Un Sorabito ne pouvait espérer meilleure façon de mourir que de tomber dans le vide. La brève euphorie de la chute, le hurlement du vent, l'infini des cieux... Tomber n'était rien de plus qu'un vol en piqué, suivi d'un brusque arrêt."
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Les humains sont voraces. Ils dévorent et détruisent, détruisent et dévorent. Ils te croqueront avec leurs yeux, avec leurs mains. Pars, fuis !
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je flanquerais le feu à cet endroit sans hésiter, si ça me permettait de dormir ne serait-ce que dix minutes de plus !
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Une étoile mourante , un soir, chuta des cieux. De cet astre déchu, un arbre, un jour, est né.
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«Mais quoi que ce fût, elle sût instinctivement que jamais elle ne parviendrait à le réparer»
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