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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La Vérité... Qu'elle est-elle ? Qui la possède ? Qui peut trouver les mots pour l'énoncer clairement, sans jugement ni préjugé ?
L'histoire de Pauline Dubuisson résonne de toutes ces questions. Elle a grandi dans un cocon familiale, entourée de bienveillance mais malmené ensuite par la guerre et la perte des deux frères aînés. Totalement subjuguée par la figure paternelle, elle cherche sa présence et son approbation en permanence. Elle projette de devenir médecin et met tout en oeuvre pour y arriver. Désirée par les hommes, consciente du pouvoir de séduction qu'elle porte en elle, Pauline est une jeune fille sûre de ses choix mais dont les actes seront lourds de conséquences...
Jean-Luc Seigle prête ses mots à cette femme que tout accable. L'écriture est toute aussi fluide et douce que l'histoire est dure et sans pitié. Je ne connais pas les autres articles, romans ou films sur cette histoire tragique, mais je ne peux que m'émouvoir sur la vie de cette femme et me demander comment elle a pu tenir debout aussi longtemps !!
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Pauline écrit...

Car Pauline ne peut s'autoriser l'amour de Jean qu'après avoir pu exprimer l'indicible de son passé. Sans la parole possible reste l'écriture et ses cahiers vont partager le poids des douleurs enfouies et secrètement dissimulées.
Un abandon de soi au risque de se faire encore rejeter, comme une répétition.
Car la jeune femme a vécu et payé de prison un crime passionnel. L'aveu, première pierre de la reconstruction vers une vie heureuse, est-il possible?

"Pour la seconde fois, je me retrouve dans la même situation: devoir dire la vérité de mon passé à un homme qui veut m'épouser."


Pauline écrit donc, sous la plume sensible et subtile de Jean-Luc Seigle, et tous deux nous offrent un portrait de femme à facettes, une femme effrayée, mise à nue, disséquée vivante par un procès à charge, une femme ambigüe et sincère dans la générosité de son récit personnel.

Reprenant à sa manière un fait judiciaire de l'après guerre, l'auteur cherche à en adoucir le poids collectif en réquisitoire. Il dirige son propos avec lyrisme, mais sans affectation. La partition narrative est chargée de silences et de solennité pour dire et faire entendre la charge émotionnelle d'une famille en souffrance, l'indignité de la manipulation paternelle, et l'ardent désir d'amour et de reconnaissance d'une jeune fille. Les faits extirpent au lecteur des sentiments divers d'effroi, de compassion, de révolte et de honte collective.

Jean-Luc a ce don magique de savoir exprimer des sentiments complexes avec une grande simplicité, une émouvante sensibilité. Il impose l'horreur des faits avec dignité. Il nous parle ici de l'enfance, de la complexité des relations familiales, de la douleur de l'enfermement carcéral, de la beauté de l'amour, de la solitude du rejet et de la douleur de devoir vivre.

Un livre "coup de poing" dont je garderai longtemps l'impact.
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Que voilà un beau et terrible portrait de femme -et quelle femme !
Il s'agit de Pauline Dubuisson qui, en 1951, assassina son ex-fiancé, et fut condamnée à perpétuité à l'issue de son procès en 1953. Son histoire inspira Henri-Georges Clouzot, qui réalisa en 1961 "la Vérité", avec Bardot dans le rôle de Dubuisson. Après avoir vu le film sans s'y être reconnue, celle-ci, libérée pour bonne conduite, s'exila au Maroc.
Dans ce roman, Pauline Dubuisson se raconte, raconte sa vérité. Son enfance dans l'entre-deux-guerres, son adolescence sous l'occupation ; ses rêves de médecine, son goût pour les hommes (et alors ?). Loin du tribunal, elle explique pourquoi elle en est venue à tuer son ancien amoureux. Et fait le procès de la France de l'après-guerre.
Le style est sec. Jean-Luc Seigle se met de façon impressionnante dans la peau de cette femme déterminée, indépendante, sûre d'elle -"arrogante" disaient la presse et les braves gens de l'époque (mais que diraient-ils aujourd'hui ?), qui a affronté seule toute la dégueulasserie d'une société hypocrite, plus indulgente envers les salauds qu'envers celles qu'elle s'empresse de qualifier de "salopes".
C'est un roman puissant, violent, comme un direct en plein foie. On sent la colère et l'empathie de l'auteur pour sa narratrice, et on ne peut que les partager. Et déplorer que 70 ans après, il est toujours reproché aux femmes d'être aussi libres qu'elles l'entendent.
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Dans les années 1950, Pauline Dubuisson est jugée pour le meurtre de Félix Bailly, son ex-petit-ami. Condamnée à perpétuité, elle est finalement libérée en 1959 pour bonne conduite et part exercer comme interne au Maroc sous un nom d'emprunt pour échapper à la publicité occasionnée par le film de Clouzot, « La Vérité », qui raconte son histoire.
L'affaire peut sembler banale, mais le passé de la jeune fille et son profil sont glaçants : Pauline est une brillante étudiante en médecine qui, durant la Seconde Guerre mondiale, a entretenu une relation avec un colonel allemand ; à la Libération, elle a été tondue et violée par de courageux épurateurs de la dernière heure , elle a échappé que justesse au peloton d'exécution... elle avait 16 ans.
Jean-Luc Seigle nous entraîne sur les pas de Pauline alors qu'elle s'est réfugiée de l'autre coté de la méditerranée pour essayer de refaire sa vie à la lumière chaude du Maroc.
C'est là que s'ouvre le roman, puisqu'il s'agit bien d'un roman, alors que Pauline vient d'accepter la demande en mariage de Jean dont elle est tombée amoureuse, peut-être les prémices du bonheur…
Mais le bonheur a ses têtes... car Pauline décide de révéler son passé à Jean sous la forme d'un journal, une confession tragique et pudique, pleine de sensibilité.
Tout en nuances et en délicatesse, Jean-Luc Seigle brosse le portrait d'une jeune fille sous influence et ne cache pas sa fascination pour son personnage qui lui inspire un roman magnifique, un roman qui cherche la vérité sous le fait divers et nous rappelle que les jugements hâtifs sont souvent infondés et destructeurs.
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Je vous écris dans le noir est pour moi une lecture déchirante et bouleversante mais utile. Dans les années 50, Pauline Dubuisson est condamnée à mort pour avoir tué son ex-fiancé. Un film « La vérité » de Clouzot sorti quelques années plus tard, s'inspire de ce fait. A l'époque, tant dans les médias que dans le film, Pauline Dubuisson apparait comme une femme froide, facile et dépourvue de sentiments. Une femme de mauvaise moeurs dont personne ne s'étonne qu'elle soit condamnée à mort pour un crime passionnel…

Jean-Luc Seigle veut tenter de lui rendre la parole qu'on ne lui a pas assez donné. Pourquoi ce crime ? Quelle a été sa vie ? On en apprend beaucoup sur la vie de cette jeune femme. Des traitres et des bourreaux, elle en a connu elle aussi. C'est une femme bafouée et privée de paroles, humiliée et trahie par son propre père. Que de douleurs à surmonter et de combats pour la jeune femme. Et pourtant, l'auteur nous fait reconnaitre son courage, ses brillantes études de médecine, son rôle pendant la guerre pour nourrir à tout pris ses parents et rendre le sourire à sa mère, ses années de prisons, ses amours brisés…

Jean-Luc Seigle nous offre un roman déchirant, qui, une fois refermé, continu de faire son effet… On ressent un profond sentiment d'injustice et la sensation que chaque être humain est à la fois victime et accusé. Cette femme, comme d'autres, ont enduré pour tous, la souffrance et la douleur de familles endeuillés et privés de tout durant une période sombre. Et il ne faut pas l'oublier d'où l'importance de ce livre.
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Quand je vous disais que le mois d'avril est un mois merveilleux. Après le sublime Bilqiss, voici un autre portrait de femme tout aussi poignant et d'une sensibilité incroyable. Cette fois, nous quittons le continent asiatique pour Essaouira au début des années 60. Pauline Dubuisson est venue trouver la paix de l'âme et le repos qui lui ont fait si cruellement défaut pendant des années. Et pour cause, elle a purgé une peine de 7 ans à la Petite Roquette, la tristement célèbre prison pour femmes de Paris. Mais qu'a-t-elle donc fait pour connaître un tel sort ? Pauline Dubuisson, ça ne vous dit vraiment rien ? Pourtant elle défraya la chronique avec le meurtre de son ancien petit ami, Felix, et a même inspiré le film de Clouzot, La vérité, avec Brigitte Bardot dans son rôle.

Figurez-vous que cette étudiante en médecine, issue d'une bonne famille protestante de province, sous le coup d'une émotion intense à dézingué son ex-jules. Vous savez pourquoi : parce qu'il l'avait rejetée (un brin excessif certes). Ce fut une des rares femmes contre qui le ministère public réclama la peine de mort et qui sut se mettre à dos une majeure partie de l'opinion parce que jugée froide, distante et calculatrice. Et pas de bol pour elle, Pauline a comme qui dirait fricoté avec un médecin-chef allemand pendant l'Occupation alors qu'elle était assistante infirmière à Lille. Tondue, humiliée et même violée par ces résistants de la dernière heure dans le cadre d'une épuration non officielle qui fit beaucoup de ravages, notre héroïne a déjà bien souffert quand elle rencontre Felix quelques années plus tard. L'amour lui tend les bras ; enfin le destin se meut en quelque chose de beau et d'insouciant. Mais la désillusion tombe : quand Felix apprend son passé, il la quitte, la répudie comme une chose infâme, comme la pute à Boches qu'elle devient à ses yeux. le choc est trop dur pour la fragile Pauline qui commettra l'irréparable.

Jean Luc Seigle s'attache peu à l'épisode du meurtre de Felix : cette histoire connue et rebattue a déjà donné lieu à tant de déclinaisons. Ce que j'ai profondément aimé dans ce roman est qu'il donne la parole à Pauline et sans excuser son acte, nous permet de mieux comprendre et cerner ce qui a conduit cette jeune femme brillante à se sacrifier. Comment son besoin d'amour l'a très tôt conduite à rechercher le réconfort dans les bras des hommes, comment le regard de son père bien aimé a toujours guidé ses choix : réussir pour lui, pour le rendre fier et ainsi faire oublier la mort de ses 2 frères morts au combat. Loin d'être la garce insensible et obscène qui fut longtemps décrite, Pauline fut avant tout victime de ses passions, un être trop jeune pour souffrir sacrifiée par l'Histoire, la société. Une âme blessée, captive, rejetée à nouveau par Felix et dont les plus belles années furent passées à l'ombre, avec pour seul compagnon un roman de Dostoïevski.

J'ai souffert avec Pauline, ô oui. Impossible de ne pas éprouver de l'empathie pour elle (à moins d'être un monstre d'insensibilité, ce que je suis pas). J'ai lu sa longue confession la gorgé nouée, avec le sentiment de côtoyer une femme qui fut dès le départ condamnée à ne jamais connaître le bonheur. On peut véritablement parler d'un destin terrible et tragique digne du théâtre antique qui m'a émue aux larmes. Merci monsieur Seigle, c'est ce que j'aime tant dans la littérature. Merci de m'offrir de telles émotions, vidée mais riche d'une nouvelle compagne de vie, cette Pauline Dubuisson qui figure désormais dans mon panthéon personnel.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Où est-elle La vérité ? Pas dans le film éponyme tourné par Clouzot avec Brigitte Bardot dans le rôle d'une femme condamnée à mort puis graciée dans les années 50 pour avoir tué son ex-fiancé. Un film, pas le meilleur de Clouzot, qui s'inspirait de l'affaire Pauline Dubuisson qui avait défrayé la chronique quelques années auparavant. Dans Je vous écris dans le noir, Jean-Luc Seigle revient souvent sur la manière dont son double cinématographique est représenté, dans la continuité de l'image de garce froide et hautaine que les médias et la justice avaient donné d'elle. le livre est tout simplement bouleversant. En utilisant le "Je", en se coulant dans la peau de cette femme blessée, bafouée et humiliée par toute une société bien pensante et embourgeoisée, l'auteur livre une confession poignante qui nous rend proche cette malheureuse héroïne, moins victime de ses fautes (et il y en eut de graves) que de l'opprobre populaire et de la haine de ses contemporains. Tondue et violée à la Libération par des épurateurs sans foi ni loi, Pauline Dubuisson est "morte" avant d'avoir dix-huit ans. Bien entendu, le livre de Jean-Luc Seigle est un plaidoyer, c'est un roman et c'est la vérité de cette coupable/victime de laquelle on n'a jamais souhaité entendre la version des faits. Je vous écris dans le noir fait aussi le procès d'une époque, patriarcale et encore traumatisée par la guerre et qui avait trouvé en Pauline un exutoire idéal pour se libérer d'une période où ceux qui avaient les mains sales étaient ceux qui hurlaient le plus fort. Fallait-il en passer par là pour se donner bonne conscience ? Pauline Dubuisson s'est suicidée le 22 septembre 1963. Morte pour de bon, cette fois. Elle repose dans une sépulture anonyme, au Maroc. La voici sinon réhabilitée, du moins rendue à une dignité qui lui a toujours été refusée toute sa vie, et jusqu'à aujourd'hui.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Je ne connaissais pas l'histoire de Pauline Dubuisson, ce fait divers qui défraya la chronique au point d'inspirer un film ( pour les cinéphiles, « La vérité » de Clouzot, avec Brigitte Bardot dans le rôle titre). C'est donc sans aucun a priori que je me suis laissée porter par la plume de Jean-Luc Seigle.

Exercice délicat, puisque l'auteur se glisse littéralement (et littérairement) dans la peau de cette jeune femme condamnée à la perpétuité pour le meurtre de son ex-fiancé.
Si le texte est sombre, il est aussi extrêmement touchant car Jean-Luc Seigle donne enfin la parole à cette femme. Il contextualise les actes de Pauline, les replace dans sa famille atypique voire dysfonctionnelle, dans son histoire d'abord douloureuse avec la perte de ses deux frères, puis traumatisante, avec les sévices subis lors de la libération, lorsqu'elle fut accusée de collaboration avec l'ennemi.
Il effectue ainsi une démarche que personne n'aura jamais faite avant lui.

C'est l'aspect le plus marquant du livre, la façon dont Pauline a été pour toujours disqualifiée par cette faute originelle : avoir couché avec l'ennemi.
Il aura fallu attendre « Je vous écris dans le noir » pour saisir les nuances et les circonstances, comprendre qu'elle était à peine sortie de l'enfance au moment des faits, que son père l'y avait encouragée parce qu'il y voyait l'intérêt de la famille, qu'elle même n'avait probablement pas saisi ce que ce médecin allemand représentait, ce statut d'ennemi de la nation. Et pourtant c'est cette « tâche » qui l'a marquée au fer rouge, qui fera d'elle aux yeux de tous une créature amorale et cupide, empêchant toute clémence de la part du public et lui ôtant toute perspective de rédemption…
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J'ai d'abord lu "La petite femelle" de Philippe Jaenada et ai été impressionné par le personnage de Pauline Dubuisson. C'est ainsi que j'ai eu envie de lire "Je vous écrit dans le noir" consacré à la même Pauline Dubuisson. Mais peut-être aurait il fallu lire d'abord ce dernier ? Toujours est-il que la Pauline décrite par Jean-Luc Seigle n'est pas la même que c'elle de Philippe Jaenada. Ils ont tous les deux écrit un roman, mais Philippe Jaenada a fait un long travail d'investigation, il nous fait part de ses doutes, de ce que l'on ne saura jamais vraiment, et cette part de mystère fait partie de la personnalité de Pauline Dubuisson. Jean-Luc Seigle a choisi une autre approche, il a pris dans ce que l'on croit savoir de Pauline Dubuisson ce qui lui était utile pour construire son personnage et il a imaginé autour l'histoire d'une femme, parmi celles qu'aurait pu être Pauline Dubuisson. Les deux approches se défendent. La recherche de la vérité n'étant pas nécessairement l'objectif. En ce qui me concerne et ayant lu "Je vous écrit dans le noir" en deuxième, j'ai eu un peu de mal à m'approprier la version retenue par l'auteur et me suis senti un peu frustré par ses choix. Un peu comme Pauline Dubuisson a du l'être, elle même, en lisant les livres et en voyant le film qui lui ont été consacrés. Finalement, la comparaison est quand même très intéressante et je vous invite à lire les deux.
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Un cri. Ce livre est un véritable cri de détresse ! Une fois commencé, je n'ai pas pu le lâcher. Et il m'a laissé un sentiment tellement fort, que je n'arrive pas à décrire, au point de ne plus avoir eu envie d'ouvrir un autre livre avant quelques jours.

C'est une lecture qui ne vous laisse pas indifférent, loin de là, et qui peut faire l'objet de débats et de discussions houleuses. Mais, avec le recul, essayons d'être constructive. Attention ! bien que ce livre provienne d'une histoire vraie (Pauline Dubuisson condamnée à perpétuité pour le meurtre de son ex-amant), il ne faut pas prendre pour argent comptant tout son contenu, parce qu'à sa lecture, on a vraiment l'impression que tout ce qui y est relaté est véridique. Elle relate le journal intime de Pauline, mais elle n'est pas son journal intime ! Il a disparu après son suicide et sur base de ce fait, l'auteur l'a alors imaginé. Il s'est bien documenté, car cette affaire a fait grand bruit à l'époque (après guerre). C'est certain,les événements majeurs sont réels, mais avec le recul, je me demande si l'auteur n'a pas un peu forcé sur les détails. Dans quel but ?
Il y est aussi beaucoup question de manipulation. Les parents de Pauline agissaient ainsi, chacun à leur manière. Qui est le pire des deux, dans cette histoire ? le père, qui manipulait sa fille, ouvertement ? Ou la mère, qui manipulait sa fille, comme son mari, passivement ?

En tout cas, j'ai trouvé que Jean-Luc Seigle a fait preuve d'un grand courage en relatant des événements honteux d'après la guerre, comme la tonte des femmes ayant "pactisé" avec l'allemand, ou les résistants de la dernière heure. C'est un sujet peu glorieux de l'histoire française; on n'en parle pas; on n'écrit rien sur le sujet.

J'aimerais aussi attirer l'attention sur certaines scènes violentes (la tonte et le viol), qui sont décrites et détaillées à la limite du supportable. Ames sensibles s'abstenir.

Bref, c'est un livre fort, qui me restera en mémoire, mais avec lequel je me sens mitigée, mal. Je ne sais pas expliquer.
En conclusion, je dirais A lire et à méditer.
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