La seizième clé

Il est 1h26. Je viens à peine de finir ma lecture. Je préfère rédiger mon commentaire à chaud, tant que je suis encore dans l'affect des derniers mots, pour éviter de trop rationaliser.
Quand j'ai commencé le livre j'ai perdu l'envie d'avancer la lecture. Je pensais trouver là une histoire rapide à lire. Après tout, j'avais acheté cet exemplaire au rayon jeunesse ! Seulement voilà, je trouvais des mots compliqués, une histoire incompréhensible et un personnage principal plutôt suffisant. J'ai eu de gros problèmes de concentration, malgré l'intrigue qui commençait à s'installer. Mais j'ai persisté puisque le fond avait l'air vraiment intéressant. Ce n'est qu'arrivée à la page 148 que j'ai pris goût à ma lecture. J'ai laissé deux jours avant de replonger dans cet univers "scientifique" pour les 70 dernières pages que j'ai lues d'un seul trait. Je ne cache pas un petit coup de mou lors des explications théoriques sans queue ni tête, mais le final en valait la chandelle. Je n'ai pas vraiment compris ce qu'il s'est passé mais les petits Einstein eux l'ont ressenti. Lol
Même si ma critique peut paraître négative, elle n'est que le reflet de l'émotion ambigu que j'éprouve. Finalement, j'ai aimé ma lecture. L'histoire est bonne, les personnages attachants, le décor incroyable... Mais il manque un petit quelque chose. Peut-être retravailler le passage explicatif qui ne nous laisse pas le temps de comprendre ce que les personnages ressentent comme une évidence !? Ce qui fait que tout s'enchaîne, nous sommes embarqués dans la vague d'une fin façon "bouquet final" et comprenons un point clef à la dernière page. On sent que l'auteur nous voulait perdus et il a bien réussi son coup. Me voilà dans le même état qu'après avoir visionné "Inception" !
Je conseille cette lecture à ceux qui ont aimé "Miss Peregrine et les enfants particuliers" et "le mystérieux cercle de Mr Bénédict".
Mais je déconseille cette lecture à un jeune ado, ce serait un coup à le déboussoler au point de freiner son envie de lire. Dès 13 ans, si le vocabulaire est riche et qu'il est déjà un lecteur chevronné. Sinon, pas avant 16 ans !

Oswald, est un jeune homme de seize ans qui a toujours vécu enfermé dans ce manoir immense. le personnel est aux petits soins pour lui, plusieurs professeurs se succèdent pour lui enseigner tout ce dont il a besoin. Mais il n'a jamais connu de personne de son âge, et ne connait rien d'autre que les murs de ce manoir. Jusqu'au jour, où une jeune fille apparaît, et lui raconte des histoires pour le moins étonnantes. Cette rencontre va le bouleverser. Se sentant obligé de la croire, son quotidien va être chamboulé par un certain nombre de questions sur le passé, mais aussi le présent.

Tout comme Oswald, on avance donc petit à petit dans cette intrigue mystérieuse qui le devient encore plus au fil des révélations et chamboulements. On se sent vraiment comme happé par l'histoire, sans savoir où celle-ci va nous mener. L'auteur sait très bien nous mener en bateau ! On finit par se douter de certaines choses, qui sont en fait totalement fausses. J'en ai bien rigolé par la suite. Les personnages sont vraiment très attachants, j'ai aimé vivre cette aventure fantastique avec eux. Comme eux, on a des doutes, et on a envie de les suivre pour en savoir enfin le dénouement. J'ai trouvé l'intrigue vraiment très bien menée et rythmée. Et que dire de la fin, en tout cas elle a su répondre à mes questions, et me confirmer que j'ai passé un bon moment dans ce manoir.


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C'est l'histoire d'un jeune garçon, Oswald, qui vit dans un énorme manoir : Hemyock. Passionné de poésie, il laisse libre cours à son imagination et passe le plus clair de son temps à inventer des vers. À part ça, il suit aussi les cours que lui donnent le personnel du manoir. Il n'a jamais pu quitter le manoir et n'y a jamais croisé d'autres jeunes de son âge. Aussi, lorsqu'il rencontre Zelah, et il ne peut s'empêcher de la suivre dans une folle aventure qui va totalement chambouler leur monde...

Au tout début de ce livre, je n'étais pas trop convaincue ; il m'a fallu quelques pages avant d'accrocher à cette histoire qui s'est finalement avérée être une merveille d'étrangeté.
Les personnages sont assez attachants. Il n'y pas vraiment de "méchants", il y a surtout beaucoup de personnes désespérées (comme dans beaucoup d'autres histoires, en fait)
Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette histoire, c'est l'importance que prend l'Art. Et il est tellement bien décrit, raconté qu'on a l'impression d'être tout près de sa définition. Ce qui est totalement impossible ; comment définir l'Art ? (à part la définition toute faite du dictionnaire : "Création d'objets ou de mises en scène spécifiques destinés à produire chez l'homme un état de sensibilité et d'éveil plus ou moins lié au plaisir de l'esthétique").

J'ai donc vraiment aimé ce livre mais je le déconseille vivement à ceux qui aiment les romans simples, sans prises de tête, car ce récit est loin d'être simple et est une succession d'étrangetés qui ont une explication plus ou moins scientifique expliquée à la fin. Si, au contraire, vous adorez les histoires qui surprennent et font naître des questions en cascade, toujours plus bizarres que les précédentes, alors... Bonne lecture !

Voici un bel univers énigmatique autour du nombre 16 ! On découvre Oswald, un jeu garçon de 15 ans, vivant dans un manoir dont il semble, au fil des premières pages, être le centre de toutes les attentions.
J'aime ces histoires qui nous font complètement changer d'atmosphère. Ici, l'histoire se passe en 1913, avant la 1ère guerre mondiale dans un lieu à l'abri de tout. Je m'arrête là pour ne pas en dévoiler davantage.
Voici un roman que je conseille fortement !

C'est un livre assez compliqué et long, je le conseille aux grands lecteurs. J'ai eu du mal à me plonger dedans, mais une fois parti, ça avance tout seul. Ce n'est pas mon coup de coeur, mais ça reste un bon livre. J'ai trouvé très beau le fait qu'Oswald crée sa propre langue pour exprimer la beauté de la poésie. L'intrigue et les mystères sont bien, mais on se perd un peu au fil des chapitres. La fin laisse un genre de suspense qui est plaisant.
youwen

Oswald vit dans le manoir d'Hemyock. Ce jeune garçon a un immense don pour la poésie. Chaque année, on lui donne une clé pour aller dans une salle où il y a seize portes. de plus, tout un personnel lui est dévoué. Un jour, une mystérieuse fille lui dévoile toute la vérité: il est enfermé à l'intérieur du manoir. Mais des questions subsistent: Que se cache t-il derrière les seize portes? Que se cache t-il au-delà d'Hemyock? Qui est-ce qu'on appelle le directeur?


J'ai bien aimé ce livre pour l'imagination de l'auteur. L'histoire des plusieurs réalités est vraiment très bien pensée. de plus, tout au long du livre, l'histoire nous révèle un morceau de vérité ce qui encourage à lire le livre. Je trouve que les émotions particulières sont très bien retranscrites dans le livre, ainsi que les caractéristiques des personnages. Mais cette histoire peut aussi être compliquée et des questions restent encore: Comment les ratels arrivent-ils à rattraper les enfants? Pourquoi à la fin Oswald et Zelah oublient tout?


Maud

Oswald avait une vie très paisible à Hemyock entre les maths, la poésie. Il attend patiemment jusqu'à ses 16 ans. En effet, avec la clé, il pourra ouvrir une seizième porte. Mais, quelque chose ou quelqu'un vient troubler le cours de ses habitudes...
J'ai bien aimé ce livre même si c'est un peu lent au début. On devine vite la situation. En plus, il est facile à lire. Je recommande cette histoire à tous ceux qui aiment les mystères et l'aventure.
Apolline

D'un monde parallèle à la réalité

La seizième clé est le dernier roman signé par Eric Senabre. Il a gagné de nombreux prix, par exemple, il obtient le Prix des Incorruptibles 2019 grâce à "Mégumi et le Fantôme".

En 1913, aux Pays de Galles, vit dans un manoir appelé Hemyock, un jeune garçon prénommé Oswald. Il est âgé de quinze ans (presque seize) et est féru de poésie. Servi par des employés du manoir, il n'a jamais connu ses parents car il est atteint d'une forme de maladie grave. Il vit la belle vie malgré quelques petits malaises dus à sa maladie. A chaque anniversaire, il reçoit une clé. Puis un jour, une jeune fille, Zelah, déboule dans sa chambre comme par magie. Elle lui explique qu'elle s'est enfuie, pour une raison qu'il ne peut imaginer...

Ce roman fantastique, révèle de lourds secrets, que même Oswald n'aurait pu concevoir.

J'ai beaucoup apprécié ce livre car il est mystérieux. Plus on avance dans l'histoire, plus on découvre des secrets bien enfouis. Il y a de l'entraide entre les personnages et malgré les mensonges dans lesquels ils ont grandi, ils finissent par atteindre leur but.

La seizième clé un roman qu'il faut lire d'une traite afin de ne pas se perdre dans les mondes parallèles mais pas à la va-vite si le lecteur veut bien comprendre toute l'histoire.

Je recommande ce livre pour les personnes qui aiment les histoires du genre fantastique et qui aiment les mystères.

"Autour de nous, au-delà de la propriété, L Univers semblait devenu fou. Il brillait des milliers de soleils, puis il n'y en avait plus aucun : la nuit succédait au jour en un claquement de doigts." page 170.

Carla



La seizième clé

Le roman "La seizième clé" a été écrit par Eric Senabre qui est connu pour sa trilogie "Sublutetia".

Ce roman conte l'histoire d'un garçon de presque seize ans passionné par la poésie nommé Oswald. Il vit dans une sorte de manoir immense appelé "Hemyock". Il n'est jamais allé en dehors de l'île, mais de plus en plus, il se demande ce qu'il y a derrière les arbres qui délimitent la propriété. Un jour, une fille de plus de seize ans le contacte et l'incite à fuir, ils vont essayer de découvrir le mystère qu'abrite cette île.

Ce livre m'a beaucoup plu car il y a de la poésie, de l'humour, du suspens, de l'aventure mais il peut être aussi triste par moment: je le recommande donc pour les personnes qui aiment tout cela.

"Pourvu que j'y arrive !"
Lucie A


La seizième clé :
L'auteur s'appelle Eric Senabre.
Cette histoire est mystérieuse et très entraînante Oswald, 15 ans et demi vit dans un manoir, au pays de Galle : Hemyock. Là-bas, il y est cloîtré avec ses différents professeurs. Mais Oswald n'est pas un garçon ordinaire il sait créer des dissentries (modifier l'espace temps) un jour, il rencontre une jeune fille : Zelah qui va l'entraîner dans une grande aventure, et sa vie a basculer...

Ce livre m'a plu car il est mystérieux et entraînent. Je trouve que l'auteur a une imagination extraordinaire, car l'on part de la réalité, puis, petit à petit; o, rentre dans un monde parallèle. Je recommande ce livre pour ceux qui aiment le mystère.

Maëlys

Un livre d'Eric Senabre et une 4e de couv pleine de mystère ; il n'en fallait pas plus pour me donner envie de me plonger dedans !
J'ai adoré la tournure que prennent les choses car je ne m'y attendais vraiment pas. Je m'étais plutôt imaginé de la magie derrière tout ça. Mais partir sur la physique et les univers multiples, quelle idée géniale !!!
Cependant, il s'agit là d'un roman pour de bons lecteurs. Aussi bien au niveau de l'histoire que de l'écriture, il peut se révéler compliqué. Certains jeunes pourraient se démotiver très rapidement et abandonner leur lecture.

Bienvenue à Hemyock, royaume d'Oswald, jeune poète prodige sur le point de fêter ses 16 ans. Un évènement qu'il attend avec impatience, car à chacun de ses anniversaires, il se voit remettre une clé lui permettant d'ouvrir une porte dans l'une des pièces les plus mystérieuses du manoir.
Cette année ne déroge pas à la règle, mais se teinte d'une impatience supplémentaire, car la seizième clé sera aussi la dernière. Quels secrets peuvent-ils bien se cacher derrière l'ultime porte ? Oswald brûle de le découvrir, mais une rencontre inattendue va remettre en cause tout ce qu'il croyait être et savoir...

Ce roman jeunesse s'est révélé très plaisant à lire, même si je l'ai trouvé d'une surprenante complexité pour le public visé.
Il s'agit du premier roman d'Eric Senabre que j'ai l'occasion de lire : une belle découverte pour ma part, car j'ai adoré tout autant l'univers original qu'il a créé que sa plume intelligente et exigeante.

Le manoir d'Hemyock est un vrai labyrinthe et cela se ressent dans les deux tiers du roman : on se sent aussi perdu qu'Oswald, en se demandant bien de quoi il retourne et où son exploration va le mener. le dernier tiers de l'intrigue apporte une réponse à toutes les questions que l'on se pose avec notre héros et quelle réponse ! J'ai beaucoup apprécié le dénouement, auquel je ne m'attendais pas du tout et qui apporte une belle profondeur à l'intrigue.