La seizième clé

La seizième clé nous projette dans le manoir d'Hemyock où vit Oswald petit prodige de la poésie. Il n'a jamais connu ses parents et vit reclus entouré d'un personnel à ses petits soins. Il ne s'est jamais posé trop de questions sur son existence solitaire jusqu'à ce qu'une jeune fille le contacte et l'incite à fuir avec elle. Il va la suivre et découvrir une vérité qui dépasse tout ce qu'il aurait pu imaginer… J'aime beaucoup ce que propose Eric Senabre d'habitude ; j'avais aimé Star Trip et surtout le dernier songe de Lord Scriven mais là les distorsions de l'espace-temps et les mondes parallèles ça été trop pour moi !!
Même si ce roman est bien écrit, je l'ai trouvé trop difficile à suivre et cela a un peu gâché mon plaisir de lecture.
Comme je l'ai lu dans d'autres critiques, il est plutôt destiné à des enfants assez âgés pour l'apprécier…

"La seizième clé" proposera une mise en place singulière.

C'est du SF certe mais ainsi venant d'Éric Senabre, cela vous troublera peut-être, chers lecteurs.

En effet, ces romans de vies, ces récits historiques et policiers pour la jeunesse donnaient des contextes plus précis, chez Didier Jeunesse et ailleurs, permettant des images de fond.

L'auteur ne nous avait guère habitué à ressentir l'impression de ne partir de rien pour son univers de départ, d'être dans le manque de repères et vous vous interrogerez.

Ceci fait-il parti de l'intrigue?

Peut-être bien.



Nous sommes à Hemyock.

En se renseignant un peu, nous pouvons découvrir que ce petit village existe dans le Devon, près de l'Angleterre.

Mais attention, le héros précise que son manoir se situe sur une île, près des côtes du Pays de Galles, ce n'est donc pas le même Hemyock.



L'histoire du roman nous dit que le héros vit reclus et qu'il ne connait pas le continent.

Cette "bulle" de protection est censé préserver sa santé très fragile de l'agitation et sans doute bien d'autres pollutions, lui dit-on.



Oswald arrive enfin à ses 16 ans.

Son époque: 1913.

La date fait forcément écho, ceci nous donne un os à ronger, quelque chose à quoi peut-être nous raccrocher dans le temps pour imposer un contexte mais il ne serait hélas pas très réjouissant, inutile de nous montrer plus démonstratif à -dessus.



Notre Oswald, un brin snob pour ses 16 ans, est entouré de personnel de maison, d'instructeurs, il est très cultivé et très inspiré ( probablement par les livres car il s'amuse à inventer de nouveaux langages et à imaginer des cultures cohérentes).

Il n'est pas entouré d'enfants de son âge, ni par ses parents d'ailleurs, perpétuellement absents.

Qu'est-ce que cela peut-il donner pour son propre équilibre et développement?

Quel tempérament va t-il avoir?

L'auteur nous dit qu'il s'agit d'un doux enfant roi.

Avec l'appétit du savoir, il développera une grande curiosité.

L'intrigue d'Éric Senabre prendra enfin place.



Les parents d'Oswald l'ont habitué, selon les dires, à un rituel de clés offertes à chaque anniversaire.

Une clé, une porte du manoir à ouvrir.

Et des portes, il y en a, au point que la demeure semble interminable pour cet ado.

Pourquoi n'en a t-il pas fait le tour en 16 ans?

Il y a là un mystère qui d'une façon incongrue ne va pas plus loin que le tour de clé hélas, à chaque couloir emprunté, des vertiges empêchent Oswald d'aller au bout des destinations.

Un problème de mémoire semblerait également par la suite étouffer les questionnements.

Nous essaierons de mettre cela sur le compte de sa maladie, par logique, mais vous le verrez, elle aura bon dos.

Pourquoi Oswald et le personnel ne discutent pas de ce qui se trouve plus loin que les couloirs?

Des choses étranges se passent et nous doutons de la vraisemblance des événements.

Ce sont-ils bien déroulés?



L'auteur nous réservera indubitablement une situation impensable, bienvenue dans la SF.

Quel genre de parents peuvent offrir des clés au lieu d'un cadeau et une présence?

Oui, nous vous entendons chers lecteurs, c'est bizarre.

Tous ces détails nous coupent inévitablement du réel, du bon sens et nous demandons à voir où ce couloir d'aventure nous mènera.


L'action ne tardera, plouf, comme un pavé dans la mare.

Il y a d'autres enfants sur l'île et la vérité sur ce qui s'y passe est inquiétante.

Le manque de motivation pour dépasser certaines de leurs limites s'expliquera enfin.

L'auteur nous réservera beaucoup de surprises étonnantes autour de l'espace-temps, ces mômes sont manifestement pleins de potentiel...à garder sous bonne observation peut-être.



Ce roman, qu'en pensez?

Il faudra peut-être un peu se laisser porter pour en profiter pleinement et s'accrocher.

Les mystères développés autour de l'espace-temps sont intéressants, une raison d'aller plus loin et le personnage principal est déconcertant de façon amusante.

Oswald est entre la maturité et l'enfance, plein de caractère, de savoir dans la limite de l'enceinte du manoir et en revanche, il semblera finalement en manquer devant tout ce qu'il ignore.

Il y a quelques raccourcis utilisés pour ne pas perdre de temps avec ce qui nous intéresse, nous nous demanderons combien d'enfants sont sur cette île et quel est le grand projet qui pourrait impliquer de les élever coupés d'une cellule familiale.

Moralement intrigant.

Oswald apportera parfois un brin d'humour à tout ça, naturellement exaspérant avec sa poésie, déja presque déconnecté avec son penchant très appuyé pour le lyrisme poétique même lorsqu'il y a du danger.

Eric Senabre utilisera pourtant cela comme un atout.

Comment cela se peut-il, me demandez-vous? de la poésie?!

Et bien, vous verrez bien. Vous ne douterez plus de son pouvoir.

Un manoir où Oswald vit seul comme un petit Prince, entouré d'adultes à son service et préservé pour des raisons de santé. Mais un jour il découvre que la réalité pourrait être toute autre et lui faire perdre la raison ! Plusieurs univers, plusieurs espaces temps pourraient cohabiter dans le manoir...
Si l'écriture est extrêmement belle et les personnages complexes je me suis un peu perdue dans la construction de cet univers de fantasy... La référence à Albert Einstein est très amusante !
La professeuse documentaliste

Un manoir ou Oswald vit seul comme un petit Prince, entouré d'adultes à son service et préservé pour des raisons de santé. Mais un jour il découvre que la réalité pourrait être toute autre et lui faire perdre la raison ! Plusieurs univers, plusieurs espaces temps pourraient cohabiter dans le manoir...
Si l'écriture est extrêmement belle et les personnages complexes je me suis un peu perdue dans la construction de cet univers de fantasy... La référence à Albert Einstein est très amusante !
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

C'est un sympathique roman que signe Eric Senabre : du suspense, des rencontres, des pouvoirs, de l'amitié, des méchants... Les ingrédients sont là et on entre facilement dans l'histoire d'Oswald, poète fougueux et compulsif. C'est l'occasion pour l'auteur de truffer son roman de vers et c'est plutôt plaisant.
Un roman jeunesse avec du suspens, de l'action, de l'humour et un mystère qui nous emmène à grands pas au dénouement.
Ce roman s'adresse plutôt à de bons lecteurs : on peut se perdre dans les méandres des différentes réalités ainsi que dans les explications sur les phénomènes spatio-temporels.

Oswald est un adolescent qui vit dans un manoir luxueux où chaque serviteur obéit à ses moindres désirs. Pour lui, il n'en a jamais été autrement. Il vivrait à l'écart du monde, étant atteint d'une maladie incurable. Cependant, lorsqu'il fait la connaissance de Zelah, une adolescente qui semble surgir de nulle part, il comprend que tout cela n'était que manipulation et qu'il est le centre, comme d'autres enfants, de manipulations scientifiques, qui permettraient d'agir sur les espaces spatio-temporels. Les enfants vivraient donc dans le même endroit, fréquenteraient les mêmes personnes, mais ne seraient jamais amenés à se rencontrer. Avec Zelah, il se lance dans une grande aventure afin de fuir son destin et surtout ce lieu sordide. J'ai été un peu déstabilisée à la lecture de cet ouvrage, car les événements se succèdent les uns à la suite des autres, il n'y a jamais de repos (c'est ce qui peut aussi faire son charme) mais je trouve là qu'il y en a trop, ce qui complexifie la compréhension fine de l'histoire. C'est un peu dommage ! (Summer Roy)

Oswald vit dans une sorte de manoir. Il ne connait rien en dehors de ces murs. Mais petit à petit, il va remarquer des phénomènes étranges. Puis il va rencontrer Zelha et ensemble, ils vont essayer de percer le mystère de cette étrange demeure.

Je n'ai pas trop aimé ce roman. L'histoire aurait pu être bien mais je l'ai trouvé trop "compliquée". Les actions se passent très rapidement et il y en a beaucoup. Malgré tout, les personnages sont très attachants.
Je recommande ce livre pour celles et ceux qui aiment les mondes fantastiques.

Malou H.

Je viens de lire le livre La seizième clé de Eric Senabre dans lequel des adolescents se trouvent prisonniers dans un manoir.
Je suis rentré rapidement dans la peau des personnages leur âge, m'aidant à m'identifier à eux. J'ai bien aimé les références à Albert Einstein. le chiffre 16 a une assez grande importance et occasionne plein de théories. Les détails sur le décor aident à se mettre dans une ambiance de magie, de surnaturel et de pénombre, cela crée du suspense. Et il y a plein de rebondissements.
Cependant, le début et le déroulement de l'histoire sont très longs. On a l'impression d'un livre sans fin. L'arrivée des personnages est parfois surprenante et le dédoublement des personnalités est difficile à suivre. La part du surnaturel pouvait être plus accentuée. Je reste réservé sur ce livre.
Baptiste

La seizième clé est un roman fantastique d'Eric Senabre.
Oswald est un jeune garçon vivant dans une grande demeure du nom d'Heymock. Il vit seul entouré d'une armée de domestiques ainsi que de professeurs, coupé du monde. Il ne peut quitter le domaine de ce manoir dont la frontière est constituée d'une rangée d'arbres. le mystère ne s'arrête pas là : une étrange maladie lui interdit tout contact avec le monde extérieur et il ne connaît donc pas ses parents. Il n'a jamais rencontré d'autres enfants...
C'est l'apparition d'une jeune fille étrange, Zelah, qui bouleverse son existence : elle lui propose de s'échapper de ce lieu maudit. Commence alors pour les deux adolescents une aventure à travers le cours du temps et de l'espace !

J'ai, dans un premier temps, eu un peu de mal à me plonger dans cette histoire et cet univers fantastique à cause de sa complexité (Une ligne droite qui est courbe. Une porte qui ouvre sur elle-même, plus loin et en face.). Ce roman a pour thème le temps et l'espace. La multiplication des lignes du temps et la possibilité pour les personnages de s'y déplacer et de créer d'autres réalités m'a perturbé. J'ai souvent dû relire certains passages à plusieurs reprises pour ne pas perdre le fil de l'histoire. Il est donc nécessaire de faire preuve de concentration lorsque l'on s'attaque à ces voyages temporels.

Malgré ce bémol, j'ai apprécié ce livre.
Dans ce roman, Oswald et les autres enfants, véritables rats de laboratoire, disposent de dons surnaturels : ils peuvent se mouvoir dans l'espace et le temps afin d'influer sur la réalité. Pour débloquer ce formidable pouvoir, ils doivent s'adonner à une pratique artistique : Oswald récite des poèmes dans une langue inventée par lui ce qui lui ouvre les portes de l'espace-temps. C'est le don inné de Zelah pour la musique qui lui confère ce pouvoir. Pour d'autres, il s'agit de la danse ou des mathématiques…(certains se mirent à tracer des signes mathématiques dans le sol sablonneux,…). Ce thème m'a beaucoup plu.
Le sens du détail de l'auteur est impressionnant. L'univers créé foisonne de descriptions, d'explications, de théories mais aussi de mystères. J'ai fini par « croire » à ce monde dans lequel j'ai pu me projeter au fil des pages, m'imaginant posséder moi aussi ce don.
Si les premières pages m'ont parfois paru longues, le rythme s'accélère après le milieu du récit : la capture de deux héros provoque une série de révélations qui nous permettent d'avoir une meilleure compréhension de l'histoire. J'ai dévoré les dernières pages afin de découvrir la chute finale qui m'a laissé sans voix. L'épilogue du roman, huit ans plus tard, a encore renforcé ma stupéfaction. Je ne m'attendais pas du tout à une telle fin.

Au final, ce fut une lecture agréable et surprenante. Je conseille ce roman aux amateurs de fantastique et à ceux qui aiment se « triturer les méninges » avec les voyages spatio-temporel.

Voici mes citations préférées :
- Oswald… nous ne sommes pas les roi et reine de ce minuscule royaume. En fait, nous n'en sommes même pas les invités.
Jusqu'à présent, j'étais la responsable des bizarreries. Là, c'est différent.

Noah

Oswald vit enfermé dans le manoir d'Hemyock. Il possède un don qui est de retourner quelques minutes das le temps en récitant un poème . Un jour, une fille nommée Zelah lui demande de fuir avec elle car ils sont destinés à être utilisés pour des "éxperiences scientifiques" mais aucun des deux ne sait la raison .
J'ai aimé ce livre car on peut le lire assez vite et l'histoire est mystèrieuse. C'est ce qui l'a rend passionnante. Mais je n'ai pas aimé le personnage de Oswald au début de l'histoire car il est maladroit seulement dans les pires moments
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A son seizieme anniversaire ,Oswald recoit une clé comme à chaque anniversaire ,sauf que cette fois il ressent des choses bizares. Par exemple ,des objets qui se déplacent ,qui disparaissent. Avec cela Oswald commence à se poser mille et une questions .
Ce livre m'a déplu car il est compliqué à comprendre .Pour expliquer un évenement de l'histoire, il faut attendre beaucoup de temps. Personnellement, ce livre m'a beaucoup ennuyée.
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Oswald habite dans l'immence manoir d'Hemyock. Il a un personnel qui lui est dévoué pour qu'il puisse développer ses talents. Il habite tout seul et il ne connait guère ses parents. Mais un jour, il attrappe une maladie et il ne peut plus sortir de chez lui. Une autre fois, une fille appelée Zelah lui dit de partir avec elle mais ils ne savent pas comment sortir de ce manoir...

Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre parce qu'il est difficile à lire et à comprendre. Au début l'histoire ne me plaisait pas et je ne comprenais pas grand chose.

Je recommande ce livre à ceux/celles qui aiment des romans mystérieux dans lesquels on ne comprend l'histoire qu'au milieu . A ceux qui aiment aussi les voyages dans le temps et les dimensions parallèles.