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En pleine lecture de la série-mère de Blueberry, j'ai éprouvé un sentiment de rejet en ouvrant cet opus de Sfar et Blain, placé en continuation (4ème de couverture) et pourtant bien trop éloigné du chef-d'oeuvre initial.

Pour être honnête, je n'aime pas beaucoup les BD de Sfar, trop confuses (j'adore ses films par contre), et j'exècre les dernières BD de Blain, faussement neutres.

J'ai aussi beaucoup de mal avec les reprises de BD de manière générale, parfois très litigieuses. Pensons à Gaston... Souvent c'est une histoire d'argent et ce ne sera pas la première fois que Dargaud floute Charlier et Giraud...

Néanmoins, j'ai essayé de faire abstraction de tout pré-supposé et je me suis relancé dans la lecture.

En effet, la série est accessible, reprenant certains codes propres au western. le dessin de Blain, quoique plus proche d'un Lucky Luke sauce Tarantino, est loin d'être mauvais, de même pour les idées de Sfar. Il y a des rochers troués, l'ambiance de Fort Navajo, quelques fantaisies aussi...

Mais, on demeure très loin de l'esthétisme méticuleux, de la rigueur et aussi du génie de Giraud, ainsi que de la tension et du mélange des genres qu'affectionnait Charlier.

Surtout, j'ai eu l'impression d'un retour en arrière par rapport à DUST.

Certes, il y a énormément de femmes et elles sont mises en valeur, autrement que comme des prostituées ou des bonnes mères de famille. Un atout pour cet album.

Mais pour moi, c'est insatisfaisant. Car d'un autre côté, on en revient à une vision barbare et sauvage des Amérindiens, de l'étranger. Cela plaira beaucoup à Cnews...

De plus, j'ai en horreur cette violence gratuite, à la fois verbale et physique, comme si c'était ça l'essence du western...

Sa sélection au festival d'Angoulême est d'ailleurs une vaste supercherie.

Pour moi cette BD est sans intérêt.
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Blueberry: Amertume Apache" est une bonne relecture de l'univers du célèbre personnage de Blueberry, réalisée par Joann Sfar et Christophe Blain. Les deux artistes parviennent à insuffler une nouvelle vie à ce personnage emblématique du western.
Perso je serais partant pour une suite et vous ?
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Comme Bibiouest (voir sa critique), je ne m'attendais pas à trouver un Blueberry (2019 - quand même) à la suite de Dust qui me semblait clore la série 1 au profit de la série Jeunesse (il me faut d'ailleurs acheter les derniers volumes).
Bon on revient au classicisme pur avec un Mike en poste à Fort navajo où il semble s'ennuyer ferme tout en fuyant les ennuis que pourrait lui procurer la jolie madame Tyreen qui le harcèle ferme, aussi.
J'ai cru un instant, que Ruthy comme on l'appelle, n'était autre que la fameuse institutrice de l'épisode de l'homme à l'étoile d'argent. Cela ne semble pas le cas. Elle lui ressemble, un peu, toute comme la Mac Intosh ressemble à notre BB nationale en son âge mûr.

Comme il fallait s'y attendre, MSB est au prise avec trois morveux assassins de deux indiennes Apaches et appartenant à une secte de "malades" tenue par un cruel guru polygame prêcheur, vivant dans une mine où il n'y a plus rien ; Amertume l'Apache qui veut venger sa fille et sa femme, et Ruthy qui voudrait fuir avec lui.

Comme le dit le mari "cocu" de Ruthy, Mike porte la poisse ! c'est pour cela que Mike veut se barrer ; mais auparavant il lui faut régler cette histoire avec Amertune, histoire qu'il a fort mal gérée depuis le début ; il le reconnaît lui-même. Amertune : un autre "Aigle solitaire ?"

Autre ressemblance, celle de Jenkins avec un acteur afro-américain, habitué des westerns. Je ne connais pas son nom, mais son visage m'a frappé sans nul doute possible.

Christophe Blain respecte très bien le style d'origine de Blueberry ; il en va de même du scénario. C'est presque du déjà vu ; mais c'est très bien.

Pat

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sfar et Blain se lance dans blueberry pourquoi pas, j attendais cela depuis longtemps mais pourquoi reprendre une période en arrière, ont y comprend plus rien a la chronologie ou est passer le comandant du fort? pourquoi le fort navajo a changer de façade? mac clure est présent donc l action se passe après la piste es navajos et donc ont nous change le commandant.... etc il y avait tant a raconter d inédit dans la vie de blueberry raconter dans ballade pour un cercueil et que Giraud avait prévu, d un seul coup blueberry n a plus de réalité il devient totalement improbable comme lucky luke et Charlier et Giraud ont écrit toute la bio pour rien dommage c est un coup d épée dans l eau d Alleur point de nouvelle de la suite......
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Nouveau Blueberry sous la plume de Christophe Blain et Joann Sfar, une reprise de la BD du célèbre lieutenant qui n'est pas à mon goût.
Certes, l'idée n'est pas d'imiter Charlier et Giraud mais c'est toujours dur de mettre sa patte à une série aussi emblématique que Blueberry.
L'histoire manque pour moi de rythme et les personnages manquent clairement de charisme, en premier lieu ces 3 jeunes antipathiques.
On sent aussi que l'histoire reprend des caractéristiques de la BD originel : une sombre affaire de meurtre d'indiens, un Blueberry qui se retrouve toujours au mauvais endroit au mauvais moment, qui doit réaliser une mission impossible… mais je trouve que la sauce ne prend pas, notamment avec ce manque de rythme et d'idées du scénario.
Bref, un western intéressant mais je n'ai pas retrouvé le lieutenant de mon enfance.
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Joann Sfar et Christophe Blain, c'est une union qui généralement m'enthousiasme, comme dans Socrate le demi-chien ou Donjon Potron-minet. D'un autre côté, la série Blueberry est aussi un classique que j'adore. Mais je ne suis pas vraiment convaincu par le rapprochement des deux. L'humour de Charlier et Gir ne coincide pas avec delui de Sfar et Blain, et leur version reste trop fidèle aux stéréotypes de la série, on les sent bridés par l'enjeu. le graphisme de Blain tend parfois vers la copie de Gir, puis il se laisse aller à sa liberté et sa brutalité habituelle, on sent Christophe Blain timoré entre son propre style et celui de Gir, la sauce ne prend pas, Christophe Blain est un graphiste que j'adore, mais le fossé avec Gir/Moebius est trop grand et ses tentatives de s'en rapprocher semblent maladroite. Joann Sfar non plus ne semble pas à son aise, Cela reste une aventure plaisante, distrayante, mais d'une telle union, j'en attendais beaucoup plus. L'histoire est à suivre, alors que peut-être que cet épisode n'était qu'une base de tremplin pour préparer la suite, mais je reste sur ma faim.
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Reprendre une série mythique n'est pas chose aisée, on est attendu au tournant par tous les fans qui veulent l'impossible : que les nouveaux auteurs s'affranchissent du créateur original mais qu'il garde aussi tout ce qui fait le sel de la série.

Difficilement conciliable.

Pourtant, si le dessinateur Blain a su respecter le lieutenant dessiné par Giraud, il s'en est aussi affranchi d'une certaine manière dans sa manière de le présenter.

Ayant pu voir l'album dans sa version noir et blanc, j'avais pu apprécier les traits sans me laisser distraire par les couleurs. Les gros plan de Blueberry auraient pu être plus précis. de ce côté-là, ce n'est pas une totale réussite.

Les couleurs, je les ai trouvées éloignées de celles qui faisaient le charme de la version originale, mais au moins, le coloriste s'est affranchi des anciens codes.

Afin de ne pas polluer ma lecture, je me suis tenue éloignée des autres Blueberry, les A.O.C (que j'ai relu après).

Force est de constater que mes souvenirs du nez cassé le plus célèbre de la bédé n'ont pas été bousculés dans cet album car Blueberry était tel que je l'ai toujours connu : forte-tête, casse-cou, tête-brûlée, buveur, tombeur des dames, impoli, râleur…

Mon bémol ira pour le personnage de Jimmy McClure, le bouffon, le vieux sac à gnôle, cette vieille éponge assoiffée, qui n'est pas assez mis en valeur dans ce premier tome.

Mille putois, un album sans ivrognerie ou connerie de McClure, c'est comme si Haddock devenait sobre ou un Bérurier abstinent sexuel dans un San-Antonio. Une aberration, une utopie, un cauchemar.

Le reste du scénario est conventionnel, restant dans les codes avec des Indiens traités comme des chiens, malmenés et dont la vie ne vaut pas grand-chose, pour les Blancs.

Pourtant, quand des écervelés abattent deux Indiennes, ça pourrait mettre le feu à la région et faire exploser la paix fragile… Il ne reste que Blueberry pour enrayer la grogne qui monte et la soif de rendre justice sois-même puisque Le Blanc ne le fait pas.

Un album qui arrive à suivre les codes de Blueberry, autant au scénario qu'aux dessins, tout en prenant ses distances avec eux, à petits pas, à l'aide de petits détails, pour que cet album soit marqué de l'empreinte de ses deux auteurs et pas une vulgaire copie, sans âme.

Les puristes préféreront l'original à la copie, ce que je peux comprendre, les meilleurs étant ceux du duo Charlier/Giraud.

Mais cet album, qui explore les années "Fort Navajo" de Blueberry, est d'une meilleure facture que la plupart de ceux qui s'attaquèrent à la jeunesse du lieutenant le plus borderline de l'armée Américaine.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le lieutenant Blueberry est témoin d'un drame en bordure de réserve apache : deux femmes indiennes sont tuées par un groupe de trois jeunes Blancs. Ils s'avèrent être de ces “dingues” de la mine tenue par un prêcheur illuminé. C'est l'étincelle qui peut mettre le feu aux poudres et briser une paix fragile. Blueberry, de retour au fort Navajo, va devoir désamorcer le conflit, tout en gérant sa relation avec la femme du commandant...
Ne connaissant que de nom la série originelle, je n'avais aucun a priori sur cet album. Et étant amateur des travaux de Christophe Blain et Joann Sfar, c'est avec un réel plaisir que j'ai découvert cette aventure de Mike Blueberry. Nous retrouvons le dessin dynamique du premier et les dialogues vifs du second, mais nous sentons qu'ils se prêtent sérieusement à l'exercice afin de respecter l'univers du personnage.
Vivement la suite pour voir où mènera cet engrenage de violence entre tuniques bleues et Apaches. En attendant, cela donnerait presque des envies de démarrer la série de Jean-Michel Charlier et Jean Giraud...
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Blueberry et sa gueule à la Bébel ont bercé mon enfance.
Aussi, fus-je tout de go circonspect lorsqu'il s'est agi de relancer une franchise éteinte depuis près de 15 ans.
Pour moi, il apparaissait évident que vouloir égaler Charlier et Giraud relevait d'une gageure que Sfar et Blain ne pouvaient décemment pas relever.
Et, de fait, en bon passéiste un brin nostalgique de mes douces lectures adolescentes, je n'ai certainement pas apprécié cet opus à sa juste valeur, restant arc-bouté de manière quasi indécrottable sur des souvenirs chéris, donc forcément irremplaçables.
Tout comme Astérix et Corto, je suis parti avec un vilain et bête a priori qui ne s'est jamais démenti.

Je passe sur un scénario qui, honnêtement, tient la route.
Je tique sur un graphisme que je trouve trop épuré et un trait qui me procure peu d'enthousiasme béat.
Les cinéphiles pourront s'en donner à coeur joie en tentant de mettre un nom sur les innombrables gueules du 7e art qui parsèment ce récit.
Pour ma part, j'attends le second opus avec une impatience plus que limitée, histoire de pouvoir affirmer que la boucle est bouclée.
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Il y a une lacune sur la couverture : il faudrait ajouter "avec la participation amicale de Charles Denner et Woody Strode"
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