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L'action de cette tragédie publiée en 1603 se situe au royaume du Danemark. Un spectre apparaît à un jeune noble dénommé Hamlet ; il s'agit du fantôme de son père, qui lui révèle qu'il a été assassiné par son propre frère. Ce dernier, Claudius, a ensuite épousé Gertrude, l'épouse du roi assassiné. Pendant toute la durée de la pièce, Hamlet va errer dans les couloirs du château, s'interrogeant sur les moyens d'action pour venger son père et surtout, cherchant le courage de passer à l'acte. « Que suis-je donc moi qui ai l'assassinat d'un père, le déshonneur d'une mère, pour exciter ma raison et mon sang, et qui laisse tout dormir ? » (IV, 4) Il est amoureux d'Ophélie, la fille du courtisan Polonius qui ne voit pas cet amour d'un très bon oeil.

Mon opinion

Je me suis lancée dans cette lecture un peu hésitante et j'ai finalement découvert un auteur fascinant. Si l'action n'est pas en soi prenante, j'ai été très sensible à ce langage métaphorique empli de passion ; les thèmes évoqués, ensuite, m'ont immédiatement parlé. Je comprends pourquoi les romantiques se sont intéressés à ce dramaturge ; Shakespeare était romantique avant l'heure : les questions existentielles sur la place de l'homme dans l'univers, le sens de la vie, la mort, le désenchantement, la lâcheté, l'amour, le mélange de comique et de tragique (inconcevable chez nos classiques...dont je ne suis pas friande, je le reconnais !), un souffle puissant, tout ça vous remue l'âme.
A conseiller : à tous ceux qui comme moi, n'ont pas d'affinités particulières avec la tragédie classique française (si j'ai pu apprécier Racine, ça n'a jamais été le cas avec Corneille, et ils ne font pas partie de mes livres de chevet en tous les cas) et qui veulent renouer avec le théâtre.
Lien : http://cottagemyrtille.canal..
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Pour une raison que j'ignore, peut-être afin d'affuter mon goût pour le mysticisme, la lecture d'Hamlet m'était devenue une urgence. Lecture en cours, il m'est apparu alors un royaume de Danemark menacé à ses frontières, fragile, vacillant, un Roi fantoche, de mascarade, glissant sur une pente de fin de règne et que la culpabilité de son crime ronge comme le vers la pomme, de l'intérieur ! M'est aussi apparu le goût du malheur sublime, celui de la tragédie, la folie lucide d'Hamlet, tout puissant mais hanté par la vision spectrale d'un père assassiné, mais surtout blessé à mort par le mariage incestueux et précipité d'une mère, la reine !
To be or not to be, être ou ne pas être, devoir être ou ne pas devoir être !, pourquoi s'entêter à être ? , mais toujours à cette vie, toujours en sursis, de contempler sa chair dans le miroir de la psyché , bref, le crâne du bouffon vaut bien celui d'un roi ! Atmosphère, atmosphère...
Mais cette pièce, que la renommée précédait, me plut par ce qu'elle m'a dérobé de son sens, au-delà même de l'histoire de veangeance, au-delà aussi du refus paradoxal de la théâtralité que le texte me paraît sans cesse nourrir ; elle me plut par l'envie qu'elle m'avait donné de la relire et d'y trouver, à chacune de mes nouvelles lectures, un sens nouveau, caché. Celui de l'existence peut-être...! Parce que, heureusement, c'est encore ce que j'ignore qui continue à m'instruire . .
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(...) Que dire qui n'a pas déjà été dit sur cette pièce ultra connue? Je l'avais déjà lue au lycée, mais je ne me rappelais que des grandes lignes. En fait, il y a beaucoup plus d'humour et de critique sociale que je l'aurais cru. Bon, c'est une tragédie (spoiler: presque tout le monde y passe avant la fin ^^), mais l'auteur glisse plein de piques et de sarcasmes sur à peu près tout le monde. C'était une bonne lecture, avec beaucoup de beaux dialogues et d'idées intéressantes.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Simuler la folie, c'est probablement possible, surtout dans l'univers shakespearien. L'histoire raconte celle de Hamlet, fils du roi défunt du Danemark et voulant venger la mort de ce dernier qu'il a vu sous forme de spectre. Apprenant que le meurtrier n'est autre que son oncle le prince joue donc le jeu du fou et beaucoup pensent que cette folie est dû à son amour pour Ophélie, la fille du chambellan. Alors qu'il sent qu'il risque d'être démasqué par Hamlet, son oncle envisage de tuer son neveu, et tout cela aura de fâcheuses conséquences sur bon nombre de personnages. le thème de la folie est particulièrement présent, mais de manière fine, sans tomber dans l'excès, faisant ressortir le registre tragique et pathétique, propre à la vision de Shakespeare!
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Je l'ai lue y a bien 5 ans, et en garde un souvenir un peu flou, mais le plus vivace reste l'influence qu'elle a eue, et évidemment, les scènes les plus cultes.

C'est un trésor de la littérature, tellement riche, qui abonde tellement en interprétations. Outre la "folie" d'Hamlet, la mort d'Ophélie... il y a bien d'autres choses. Pierre Bayard l'a même transformée en enquête policière (Enquête sur Hamlet) puisqu'effectivement, Hamlet cherche à confondre l'assassin de son père.

Panthéon de Shakespeare, que je DOIS relire!!
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e théâtre de l'époque élisabéthaine ressemble à un théâtre d'écrivains. Même en ignorant Shakespeare, c'est une époque monde qui nous a donné Christopher Marlowe, Thomas Kyd, Ben Jonson et Thomas Middleton – sans parler de John Fletcher et Francis Beaumont, John Lyly, Robert Greene, Thomas Dekker, John Webster et autres.
Mais la nature des preuves survivantes a contribué à fausser cette image. Pour les contemporains, c'était en fait un théâtre d'acteurs. Et si les tragédiens les plus connus, Richard Burbage et Edward Alleyn, nous sont encore familiers en raison de leurs associations avec les grands rôles, la meilleure illustration de ce fait est la carrière du clown Richard Tarlton, le plus célèbre de tous – de nombreux pubs portaient son nom, le dernier jusqu'en 1788, soit deux cent ans après sa mort...Est-il un seul acteur aujourd'hui qui puisse espérer pareille longévité?
Richard Tarlton (il était le fou de la reine Elisabeth) pourrait être l'inspirateur ( ou le destinataire? ) des recommandations de Hamlet aux acteurs:

«And let those that play your clowns speak no more than is set down for them: for there be of them that will themselves laugh, to set on some quantity of barren spectators to laugh too, though in the meantime some necessary question of the play be then to be considered: that's villanous and shows a most pitiful ambition in the fool that uses it.”

(Et que ceux qui jouent les clowns ne disent rien d'autre que leur rôle ! car il en est qui se mettent à rire d'eux-mêmes pour faire rire un certain nombre de spectateurs ineptes, au moment même d'une situation essentielle de la pièce. Cela est indigne, et montre une pitoyable prétention chez le clown qui le fait.) Hamlet III,2
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Enfin lu, pratiquement en même temps que Macbeth !
Une des oeuvres théâtrales les plus célèbres.
Mais il ne suffit pas de l'avoir lu une seule fois pour comprendre toute l'étendue symbolique qu'est cette oeuvre, tout comme les autres pièces de Shakespeare, il est nécessaire d'étudier toute cette oeuvre.
Je ne suis pas porté sur le théâtre, mais Shakespeare, j'apprécie bien, j'ai débuté avec "Roméo et Juliette" dont j'ai beaucoup aimé l'histoire.
Après Roméo et Juliette, c'est Hamlet que je préfère, peut-être est-ce l'intrigue intéressante, la psychologie ?
Ou peut-être ce côté funeste avec le spectre et son avertissement, puis la vengeance ?
À lire lentement sans précipitation..
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Connu pour ses récits théâtraux d'une grande puissance narrative, Shakespeare conserve dans son Hamlet, la grandeur de ton et le tragique de ses personnages. Une oeuvre riche et complexe qui se lit peu à peu pour gagner en puissance une fois la dernière page achevée. Une oeuvre qui nous accompagne longtemps et nous laisse le goût de ses personnages sacrifiés. Un classique à découvrir notamment pour la beauté d'écriture de son auteur.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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J'ai du le lire il y a bien sept ou huit ans, j'en gardais un très bon souvenir (je ne suis pas sûre d'avoir tout bien compris à l'époque, mais je me souviens que ça m'avait plu).
Cet Hamlet qui devient complètement fou après le décès de son père, de là à en rejeter sa promise, ses amis et sa famille.
Et tout le monde meurt, et je trouve ça splendide. Mon Dieu que j'aime les tragédies!!!

Et j'ai vu il y a peu la version télévisée de la Royal Shakespeare Company avec David Tennant dans le rôle principal. Magistral!
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L'une de ces oeuvres que l'on se doit de connaître parait-il. Une oeuvre -matrice qui inspire et infuse la culture entière .
Des thèmes essentiels: la vengeance , le doute sur soi-même, la folie (simulée ou réelle) , le théâtre dans le théâtre (jusque dans Game of Thrones lors de la mort de Geoffrey) ...j'en oublie sans doute. Lu et relu , vu et revu à chaque fois avec fascination .
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