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Roland Mehl (Traducteur)
EAN : 9782264032409
320 pages
10-18 (05/07/2001)
3.64/5   111 notes
Résumé :
Il est d'une méchanceté inouïe et déteste la terre entière à commencer par sa propre famille! Quel motif haineux peut donc bien pousser Lord Putrefact, l'un des plus riches industriels d'Angleterre et l'un des plus originaux, à inviter en sa demeure le jeune et virulent professeur Walden Yapp, connu pour ses opinions extrémistes?

On retrouvera dans ce scénario désopilant ce concentré d'Angleterre farfelue, modèle de ces productions type Monty Python ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le méchant Lord Putrefact engage le professeur Walden Yapp pour écrire l'histoire de sa famille d'industriels sans scrupules avec le but secret de se venger des siens .
Professeur de sociologie, adepte du marxisme et champion de la lutte des classe, Yapp se rend dans le village où se trouve la première usine du groupe de son commanditaire et tous se liguent pour éviter qu'il ne découvre ce qui y est fabriqué (sex toys et autres produits aguicheurs !)
Yapp loge chez le nain Willy Cobett et éprouve une attirance certaine pour l'épouse de celui-ci.
Quand le nain est retrouvé mort, Yapp est accusé du crime et condamné malgrè les tentatives d' Emmelia Putrefact , soeur du Lord, pour le disculper.
Ce livre est un chef d'oeuvre de parodie et d'humour noir
Certains passages font hurler de rire !
Quel dommage que la suite que le déroulement de l'intrigue laisse supposer, n'ait pas été publiée par le regretté Tom Sharpe !
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que Tom Sharpe écrit des récits déjantés et mouvementés !
Sur fond de lutte sociale, l'auteur met en scène des personnages très désagréables et/ou idiots. Pour le plus grand plaisir de la lectrice que je suis, puisque je me suis amusée comme une petite folle.
Un léger passage creux au milieu du roman m'a fait craindre le pire : j'ai cru que l'auteur allait verser dans le roman sérieux et longuet. Mais ce n'est pas le cas et le petit détour par la prison, où se trouve le fameux professeur, nous replonge dans une intrigue très cocasse.
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J'ai reçu ce roman dans ma box commandé sur le site le haut de la pile, où l'on reçoit un roman mystère suivant les critères que l'on a donné. J'avais précisé que je voulais un roman humoristique et bien j'ai été servi.

Je ne connaissais pas Tom Sharpe et j'ai été séduite par son humour cinglant so british. Sur la 4ème de couverture il est précisé que c'est digne du production des Monty Python et on est en effet complètement dans cet unviers.

Les personnages et les situations sont des plus loufoques, entre un prof d'histoire d'extrême gauche complètement obsédé par le prolétariat, un Lord impotent et particulièrement détestable, une usine de production d'objet assez particulier et un nain entre autre...

Lord Putrefact embauche Walden, le prof, pour enquêter sur sa famille et révéler au grand jour les divers scandales mais tout ne se passe pas comme prévu à partir du moment où Walden emménage chez Willy le nain et sa femme Rosie déficiente mentale.

Un roman bourré d'humour, qui me donne vraiment envie de relire cet auteur.
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Toujours un plaisir quand Tom Sharp s'invite à ta table. le moment est toujours plaisant. L'humour est délicieux. L'histoire est bien ficelée et les personnages sont incroyablement énormes... surtout le nain. A lire et pis c'est tout. En plus il coûte pas cher, moi je l'ai trouvé d'occasion chez mon bouquiniste pour même pas 2euro. (bon cette dernière phrase c'était pour dépasser les 250 caractères pour pouvoir publier ma critique)
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Je ne dois pas avoir un sens de l'humour à l'anglaise ( j'avoue, je ne suis pas une fan des Monty Python) mais j'ai trouvé ce livre ennuyeux, vraiment pas drôle et même vulgaire. Peut être que les fans du genre peuvent m'expliquer les bons côtés de ce livre???
Lien : http://www.unmomentpourlire...
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
" -Si. Je crains que mon frère n'ait fait le plongeon. J'ai essayé de l'en dissuader, mais.....

-Tu veux dire qu'il s'est noyé? demanda Putrefact rempli d'espoir.

-Oh! mon pauvre Alexandre gémit la mère.

Frederick attendit que ses lamentations cessent d'être clairement audibles.

-Pas encore, mais en tout cas elle s'est mouillée.

-Mais tu as dit qu'il était mort.

-Pas mort, mais à jamais perdu, continua inexorablement Frederick. J'ai dit que nous avions perdu un membre de la famille. Je pourrai trouver une autre façon moins délicate mais moins exacte aussi, de m'exprimer. Je pourrais dire, par exemple....

-Tais - toi! hurla Putrefact qui avait enfin compris la signification du changement de pronom.

Sa femme avait l'esprit plus obtus:

- Mais pourquoi dis-tu qu'il a fait le plongeon?

Frederick se servit une coupe de champagne.

- J'ai toujours pensé, que dans ce genre d'opération, le moment vient où il faut se jeter à l'eau. Et Alexandra ou Alexandre, comme dans le passé, a certainement
-Ta gueule! hurla Putrefact.

Mais Frederick ne pouvait être réduit au silence aussi facilement et il continua d'une voix douce:

-J'ai toujours voulu avoir une soeur et même s'il est encore un peu prématuré de le dire, ma chère mère, vous pouvez au moins vous consoler en pensant que vous n'avez pas perdu un mâle mais gagné un mutant.

Il ne s'arrêta pas là. Tandis qu'on évacuait du salon Mrs Putrefact évanouie, Frederick s'inquiéta auprès du représentant épiscopal pour savoir si l'Eglise catholique avait, sur le changement de sexe, une position aussi catégorique que sur l'avortement.
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Elle avait veillé à ce que Yapp reçoive la meilleure éducation que l'invective pouvait lui procurer, tout en le confiant aux bons soins d'une tante sourde et bigote. Dans de telles circonstances, il n'était pas étonnant que Walden Yapp soit devenu un aussi curieux jeune homme. En fait, il était surprenant qu'il soit devenu quoi que ce soit. Sa tante l'avait préservé de l'univers traditionnel de l'enfance de peur de le voir prendre des habitudes obscènes. Nourri intellectuellement à la fois par la Bible et par la rhétorique enflammée de sa mère, il avait à dix ans à tel point amalgamé les deux dans son esprit qu'il chantait Plus près de toi, mon Dieu aux réunions du Parti Travailliste et l'Internationale à la chapelle.
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En résumé, la vie personnelle de Walden Yapp se limitait surtout à jouer aux échecs avec l'ordinateur que Lord Putrefact avait généreusement légué à l'université. Si on lui avait demandé quel était son meilleur ami, il aurait sincèrement dit que c'était lui. En fait, c'était le seul.....Comme il avait programmé l'appareil suivant ses propres conceptions, il avait l'avantage, impensable dans les relations humaines, d'être rarement contredit, ou alors uniquement sur des faits, mais jamais sur des opinions. Il l'avait bourré de statistiques, de résultats et de théories qui constituaient son unique compagnie. La seule chose impossible était de coucher avec lui, non qu'il eût des objections à faire sur son apparence physique qu'il jugeait tout à fait agréable, mais par crainte de s'électrocuter et parce qu'il pensait qu'une intrusion charnelle risquait de mettre fin à la beauté de leurs relations platoniques.
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Vous avez été quoi? demanda t-il.

- Arrêté.

- Et quel est le chef d'accusation, s'il y en a un?

-Meurtre, murmura Yapp

- Meurtre? Vous avez dit meurtre? répéta Mr Rubicond de plus en plus incrédule. Et qui êtes- vous supposé avoir tué?

- Une personne à l'anatomie réduite, dénommée William Coppett, habitant précédemment au 9 rue du Lapin à Buscott.

- Une personne de quelle anatomie?

- Réduite. En langage vulgaire, un nain.

- Un nain?

- C'est ce que j'ai dit, répondit sèchement Yapp qui commençait à trouver fatigante la lenteur d'esprit de son conseiller juridique
- Je pensais bien que c'était ce que vous aviez dit, mais je voulais juste être sûr. Bien entendu ce n'est pas vrai?

- Si c'est vrai

- Dans ce cas, je ne peux rien pour vous, à moins que vous ne soyez prêt à plaider coupable. Compte tenu de la victime, on peut obtenir une diminution...
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-C'est l'ancienne chambre d'enfants. Il ne pourra pas en sortir.

Une clef fut tournée dans la serrure, les bruits de pas s'éloignèrent et Walden Yapp resta seul avec le cheval à bascule et ses pensées vacillantes. Quand il eut examiné la pièce plus en détail et découvert les barreaux des fenêtres il comprit ce que Croxley avait voulu dire en précisant qu'il ne pourrait pas en sortir. Mais il ne pouvait imaginer que des enfants fussent assez féroces pour nécessiter des barreaux aussi épais. Il est vrai que la résidence La Fontaine était peuplée de créatures si étranges qu'il n'aurait pas été étonné d'apprendre que la nursery avait dans le temps hébergé des bébés gorille.
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Par les temps qui courent, avouez qu'on lirait bien une bonne comédie réussie ? J'ai ce qu'il vous faut.
« Wilt » , de Tom Sharpe, c'est à lire en poche chez 10/18.
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