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EAN : 9782226245458
450 pages
Albin Michel (02/09/2013)
4/5   10 notes
Résumé :
Figure de la science contemporaine, pionnier de la découverte du processus de vieillissement cellulaire, le biologiste Rupert Sheldrake, chercheur associé à l'université de Cambridge, suscite passions et débats au sein de la communauté scientifique.
Son nouveau livre, qui a déclenché la polémique dans les pays anglo-saxons, revient sur sa théorie de la "résonance morphique" et remet en cause les bases mêmes de la recherche fondamentale. Alors que les sciences... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Que dire, à part : NE PAS LIRE !
Ce livre, écrit par un soit-disant scientifique, n'est qu'un tissu d'âneries pseudo-scientifiques, dignes du délire d'un mauvais écrivain de science-fiction. Il n'y a presque rien dans cet ouvrage qui soit du domaine du scientifiquement prouvé, vérifié, avéré ! Tout n'est que supputations, théories fumeuses et vastes foutaises.
J'en ai déjà lu de tels livres. Nous vivons une période où de nombreux scientifiques "pondent" de tels ouvrages insensés parce que certaines branches de la science (physique, astrophysique) font du sur-place et ne progressent donc plus. Chacun de ces scientifiques peu scrupuleux voudrait être celui qui a fait avancer les choses et pour ce faire est prêt à s'accrocher à n'importe quelle idée nouvelle, aussi saugrenue soit-elle. Pour faire passer la pilule ils invoquent à tout bout de champ la physique quantique, qui ouvre toutes les portes de tous les champs du possible, surtout quand on n'y comprend pas grand chose ! Dès lors, les charlatans peuvent délirer en toute quiétude...
Richar Feynman, un des vrais pères de la physique quantique, disait "je crois pouvoir dire, sans me tromper, que personne ne comprend la mécanique quantique"
Si cet ouvrage avait été écrit par un non scientifique, il aurait été immédiatement rangé au rayon de l'ésotérisme et des sciences parallèles, et son auteur, traité de charlatan.
Malheureusement, le peu de choses sérieuses et intéressantes de ce livre se trouve mélangé aux fariboles pseudo-scientifiques, ce qui peut induire le lecteur peu critique à tout "avaler" en bloc (ce qui est sans doute le but) et de se faire une idée très fausse de la réalité de notre Univers.
Avec les 24 € que ce livre ne vous aura pas coûté, vous pourrez indiscutablement acheter un autre livre traitant vraiment de science.
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Le point de départ de la science moderne a été le rejet de l’ancienne vision organique de l’univers. La métaphore de la machine devint centrale dans la pensée scientifique, avec des conséquences considérables. En un sens, elle était libératrice : de nouvelles façons de penser pouvaient émerger, encourageant l’invention des machines et l’évolution des technologies. Dans ce premier chapitre, je retrace l’histoire de cette idée et montre ce qu’il arrive quand on la remet en question.

Avant le XVIIe siècle, il était évident pour tout le monde ou presque que l’univers était un organisme vivant, tout comme la Terre. Dans l’Europe antique, au Moyen Âge ou à la Renaissance, la nature était vivante. Léonard de Vinci (1452-1519), par exemple, l’énonce explicitement : « Nous pouvons dire que la Terre possède une âme végétative, que le sol constitue sa chair, la roche ses os… et le va-et-vient des océans, sa respiration et son pouls. » William Gilbert (1540-1603), un pionnier de l’étude du magnétisme, se montrait tout aussi explicite : « Nous considérons que l’univers tout entier est animé, et que tous les astres, les étoiles ainsi que la noble Terre ont été gouvernés depuis le début par leurs propres âmes, dans un désir d’autoconservation. »

Même Nicolas Copernic, dont la théorie révolutionnaire du mouvement des astres, publiée en 1543, mettait le Soleil plutôt que la Terre au centre de notre système, n’était pas mécaniste pour autant. Ses raisons étaient mystiques autant que scientifiques. Il pensait que reconnaître sa position centrale magnifierait le Soleil : « C’est à bon escient que certains l’appellent la lumière du monde, d’autres son âme et d’autres encore le gouverneur. Hermès Trismégiste le nomme le Dieu visible, l’Electre de Sophocle l’appelle l’œil-qui-voit-tout. Et de fait le Soleil, de son trône royal, guide sa famille de planètes dans leur mouvement autour de lui. »

La révolution copernicienne en cosmologie a été un puissant stimulus pour le développement ultérieur de la physique. Mais le passage à la théorie mécaniste de la nature qui a commencé après 1600 fut bien plus radical. (pp. 39-40)
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Les sciences entrent dans une nouvelle phase. L’idéologie matérialiste qui a régné depuis le XIXe siècle est dépassée. Ses dix dogmes essentiels ont été invalidés. La structure autoritaire de l’institution, l’illusion de l’objectivité et le fantasme d’omniscience n’ont plus rien d’utile.

Une autre cause oblige les sciences à changer : la mondialisation. La science mécaniste et l’idéologie matérialiste ont grandi en Europe sous l’influence des conflits religieux qui ont obsédé les Européens à partir du XVIe siècle. Mais ces préoccupations sont étrangères aux cultures et aux traditions dans beaucoup d’autres parties du monde.

En 2011, les dépenses mondiales en recherche et développement scientifique et technologique ont dépassé 1 000 milliards de dollars, dont 100 milliards en Chine. Les pays asiatiques, en particulier la Chine et l’Inde, génèrent désormais d’énormes quantités de diplômés et d’ingénieurs. En 2007, l’Inde a décerné 2,5 millions de licences ès sciences et diplômes d’ingénieurs équivalents, la Chine 1,5 million, contre 515 000 aux États-Unis et 100 000 au Royaume-Uni. De plus, beaucoup d’étudiants aux États-Unis et en Europe viennent d’autres pays : en 2007 presque un tiers des doctorants en sciences et en ingénierie aux États-Unis étaient étrangers, avec une majorité d’Indiens, de Chinois et de Coréens.

Pourtant, l’idéologie matérialiste née de leur passé européen à accompagner l’enseignement des sciences en Asie, en Afrique et dans les pays musulmans. Le matérialisme tient son pouvoir de persuasion des applications techniques de la science, mais ces succès ne prouvent pas que son idéologie soit la vérité. Si les scientifiques adoptaient une vision plus large de la nature, la pénicilline ne cesserait pas pour autant de tuer des bactéries, les avions de voler et les téléphones portables de fonctionner.

Personne ne peut prévoir comment les sciences vont évoluer mais reconnaître que « La Science », seule et unique, n’existe pas faciliterait, je crois, leur développement. La « science » a cédé la place aux « sciences ». En dépassant le physicalisme, la physique a changé. Si les sciences se libèrent de l’idéologie matérialiste, de nouvelles occasions de débat et de dialogue se présenteront, et de nouveaux horizons s’ouvriront pour la recherche. (pp. 363-364)
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Au moment même où votre œil absorbe un photon de lumière reflété par la page de ce livre, il émet une sorte d'antiphoton allant en sens inverse, qui atteint la page pile au moment où le photon est émis vers votre œil. Il y a "une poignée de main" entre la page et votre œil, avec des connexions allant dans les deux sens, dans l'espace et dans le temps.
-page 166-
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Le matérialisme ressemble à un culte inconscient de la Grande Mère. Le mot matière lui-même a la même racine que mère ; en latin, la première se dit materia et la seconde mater. L’archétype de la Mère peut prendre plusieurs formes, comme dans Mère Nature, ou dans Écologie, ou même dans Économie – une activité qui nourrit, finalement. Dans ces deux derniers mots, le préfixe grec eco signifie « famille » ou « maisonnée ». Un archétype est d’autant plus puissant qu’il est inconscient, car il ne peut être examiné ni discuté. (p. 56)
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