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De l'autre côté du fjord, la police fait appel à Freyr, un psychiatre brisé par la disparition mystérieuse de son fils, trois ans auparavant, pour éclaircir les circonstances troubles du suicide d'une vieille femme. Il ne s'attendait pas à ce que cette enquête le ramène à son drame personnel.

Voici un thriller efficace et angoissant. L'intrigue est bien menée, même si le schéma des deux histoires parallèles reste plutôt classique. Et je ne m'attendais pas au côté ésotérique. J'ai eu du mal à le lâcher tellement je voulais savoir si mes suspicions étaient justes.

Un bémol cependant: toutes les questions amenées au fil du récit ne trouvent pas de réponse dans le dénouement, ce qui me laisse un peu ma faim. Peut être une porte ouverte sur un second volume.

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tout juste flippant...mais on ne peut le lâcher!
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.

Un couple , Garöar et Katrin et leur amie LIf récemment veuve ont acheté une maison isolée dans unbe île à l'ouest de l'Islande . Ils partent pour commencer les travaux afin d'être prêt à la belle saison et pouvoir accueillir les touristes dans leur maison d'hôtes..... Bobo ces trois amis? oui , franchement , pas équipés, pas bricoleurs , pas ingénieux ni adaptés à la campagne ...ah! les rurbains ! Pour corser le tout , ils entendent des bruits étranges , voient des traces de pas qui ne sont pas les leurs et découvrent une petite silhouette qui les effraient fortement .... L'inquiétude , l'angoisse puis la peur montent parmi le trio et chacun essaie de trouver une parade à ces manifestations si peu normales ...

Parrallèlement ,un psychiatre ,Freyr ,est "invité" par une policière Dagny , sur un saccage d'école , un peu comme un profiler . le saccage de l'école va faire remonter des souvenirs chez de vieux patients qu'il soigne à l'H.P. et qui ont eux aussi , en d'autres temps , connus la destruction de leur école .

Le psychiatre va lui aussi se trouver confronté à des situations très étranges que la raison et la logique a bien du mal à expliquer
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l'auteure possède beaucoup d'imagination, et un talent certain pour conter des histoires qui font frissonner. Pourtant je n'ai pas fait de cauchemar après avoir lu ce roman. Peut-être parce que je ne crois pas aux fantômes, plus probablement parce que le scénario semble totalement insensé, du moins jusqu'aux tout derniers chapitres.
Un couple a acheté un vieux chalet au fin fond de l'Islande pour un faire un gîte de vacances. Ils décident de partir le retaper avec une amie en plein hiver, quand le village, uniquement accessible par mer, est totalement désert. Et cette véritable expédition, prévue pour une semaine, est loin d'être bien organisée. Nos amis n'auront guère le temps de faire du bricolage, mais découvriront une maison remplie de cavités mystérieuses et malodorantes, devront affronter l'insaisissable fantôme d'un enfant, et subir des bruits effrayants. La panique s'installe, mais l'idée d'appeler du secours ne viendra qu'assez tard, et s'avèrera vaine car leurs téléphones sont déchargés (!)
Parallèlement, et par chapitre alterné, Sigurdardottir raconte le drame d'un psychiatre qui a vécu la disparition de son jeune fils, toujours introuvable. Cette partie-ci du bouquin est plus réaliste, même si des faits étranges surviennent, et que des coïncidences troublantes apparaissent entre des événements distants de plus de cinquante ans...
Les deux histoires se recouperont bien sûr à la fin, et les mystères s'éclairciront presque rationnellement, à condition d'accepter les fantômes comme une manifestation du subconscient de chacun, dans une atmosphère typiquement islandaise.
Ce serait un bon livre, voire très bon pour les amateurs du genre, si l'auteure l' avait quelque peu raccourci, car à mi-parcours on se lasse de la répétition de scènes assez semblables. Mais la fin récompense la ténacité du lecteur .
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J'ai découvert cette auteure il y a trois ou quatre ans avec son premier roman (du moins son premier roman traduit en français) Ultimes Rituels pour lequel j'avais eu un coup de coeur. J'avais donc très, très hâte de lire Je sais qui tu es lors de sa sortie, mais lorsque je me le suis finalement procuré, allez savoir pourquoi, je l'ai laissé dormir dans ma PAL. Et je me demande bien pourquoi ! Pas de coup de coeur cette fois, mais une très bonne lecture tout de même, qui ne méritait pas d'être laissée de côté aussi longtemps.

Nous suivons deux histoires en parallèle : tout d'abord celle de Garđar, Katrín et Líf, trois amis qui décident de retaper une maison abandonnée dans un village désert perdu au milieu de nulle part. Mais le rêve tourne rapidement au cauchemar quand ils s'aperçoivent qu'ils ne sont pas seul... et que le quatrième occupant du village, qui qu'il soit, semble leur vouloir du mal.
D'autre part, nous suivons également Freyr, psychiatre, qui assiste la police sur deux affaires : la mise à sac d'une école, et le suicide par pendaison d'une vieille femme dans une église. Il s'avère rapidement que les deux sont liés, et qu'elles pourraient même avoir un lien avec l'histoire personnel de Freyr.

Je dois dire qu'il m'a fallu un certain temps pour entrer dans l'histoire. le premier tiers du roman est pour ainsi dire une phase de mise en place, et même si je ne m'ennuyais pas, loin de là, je n'étais pas passionnée non plus. Et puis, petit à petit, les choses commencent à s'éclaircir, les coïncidences se font de plus en plus étranges, des liens entre les différentes affaires commencent à se dessiner et on voit émerger une trame. Et là, je me suis vraiment laissée emporter par l'histoire au point de ne plus pouvoir la lâcher. En plus, l'auteure sait parfaitement où terminer ses chapitres pour nous faire dire « ah non, je peux pas m'arrêter là ! ». Et comme les chapitres alternent les deux intrigues principales, le chapitre suivant n'apporte pas la réponse au cliffhanger du précédent, donc il faut lire les chapitres deux par deux. Et c'est comme ça qu'on termine le livre sans même s'en rendre compte.

Si j'ai trouvé la lecture addictive, en revanche elle ne m'a pas fait trembler autant que je l'espérais. Je ne peux pas dire que j'ai vraiment eu peur en lisant Je sais qui tu es. Bien sûr, il y a quelques passages qui m'ont fait frissonner, et la maison de Garđar, Katrín et Líf, avec le halo de mystère qui l'entoure, m'a donné comme un sentiment de malaise du début à la fin, mais pas au point de sursauter au moindre craquement ou porte qui claque, ou encore d'être incapable de rester seule dans le noir. C'est le genre de réactions que provoque chez moi la lecture d'un thriller vraiment effrayant, or là ce ne fut pas le cas.

Le livre n'a donc pas été à la hauteur de mes attentes sur le côté effrayant, mais il n'en est pas du tout une déception pour autant ! J'ai beaucoup aimé suivre ces différentes intrigues et voir comment tous ces éléments finissent par se rejoindre à la fin. Pourtant, au départ, rien ne paraissait plus éloigné ! L'intrigue se complexifie de chapitre en chapitre alors que l'auteure nous dévoile de nouveaux éléments et que notre pauvre petit cerveau rame pour essayer d'assembler tout ça en un tout cohérent.
Et puis il y a un petit côté surnaturel qui apporte une réel plus, démarquant Je sais qui tu es des thrillers habituels. J'ai surtout apprécié le fait que l'auteure, bien qu'elle nous permette d'emboîter toutes les pièces du puzzle à la fin, laisse tout de même planer un petit doute sur la nature surnaturelle des évènements. Etait-ce vraiment des fantômes ? Ou bien y a-t-il une explication rationnelle aux phénomènes inexplicables qui surviennent tout au long du roman ? A nous d'en décider !

En bref, s'il est un peu long à démarrer, ce thriller vaut vraiment la peine qu'on fasse l'effort de passer ce premier tiers un peu lent. Car par la suite il s'agit véritablement d'une lecture palpitante et addictive qui plaira sans aucun doute aux amateurs d'histoires de fantômes et de surnaturel.

Je vous le recommande si : vous vous intéressez aux témoignages et légendes surnaturelles et vous aimez les thrillers.
Lien : http://i-read-therefore-i-am..
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Long à se mettre en place, on décroche parfois, écriture très accessible, le 1er chapitre va parler du personnage principal et celui d'après d'un autre personnage ainsi de suite, si on abandonne la lecture quelques jours on peut être perdu.
Plus la fin approche plus le suspense monte crescendo, une fin très bien établie je n'ai pas été déçue, par contre le livre ne fait pas aussi peur qu'annoncé.
Le scénario change de tout ce que j'ai pu lire auparavant, moi qui aime l'Islande j'ai apprécié la justesse des descriptions et de certaines traditions.
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Ambiance angoissante dans un environnement glaçant. Un thriller qui aurait dû être comme je les aime... malheureusement, j'ai été légèrement déçue par la fin et par certains petits détails. Ce qui n'empêche pas que l'intrigue m'a captivée du début à la fin!
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J'ai trouvé qu'il ne se passé pas grand chose au début du livre. On pense qu'il va se passer quelque chose et finalement non... C'était très frustant! Par contre, j'ai vraiment accroché à la fin du livre, je n'arrivais plus à le reposer.
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Eg man thig / I remember You
Traduction de l'anglais : Marie de Prémonville

ISBN : 9782757824801


La période de Noël se rapprochant à grands pas, voici un roman à offrir à celles et ceux qui apprécient de voir s'entremêler avec subtilité intrigue policière et fantastique. Ce nouveau roman d'Yrsa Sigurðardóttir réussit en effet ce pari difficile et plutôt rare à découvrir si totalement maîtrisé, comme il peut l'être par exemple dans "La Chambre Ardente" de l'Ecossais John Dickson Carr, largement antérieur d'ailleurs dans l'Histoire du roman policier mais qui y fit date.

Deux intrigues qui n'ont, semble-t-il, rien à voir l'une avec l'autre se déroulent en parallèles jusqu'à ce que les lignes de ces parallèles, comme invinciblement attirées par une attraction mutuelle que le lecteur perçoit très vite sans en saisir la nature exact', finissent par se rejoindre pour ne former qu'une seule histoire désespérément sombre et à la chute tout à fait glaçante.

Dans les chapitres impairs, un trio d'amis - un couple et une jeune veuve - se rendent, en plein hiver, sur une île perdue aux confins de l'Islande, afin de retaper une vieille maison qu'ils ont achetée et qu'ils veulent transformer en gîte estival pour touristes. Ca commence comme un projet un peu fou mais sympa mais rassurez-vous, ça tourne vite au véritable calvaire. La peur, glaciale à l'image de la nuit d'hiver islandaise, l'incompréhension, la douleur et le malaise, un malaise d'autant plus redoutable que ce qui le provoque reste impossible à définir avec exactitude, s'installent peu à peu, avec des senteurs étranges qui flottent dans l'air trop pur, des ombres qui glissent là où on ne les attend pas et même une voix, celle d'un enfant.

Du côté des chapitres pairs, nous nous retrouvons sur le continent, où une inspectrice de police et un psychiatre-référent travaillent de concert dans une curieuse affaire d'école primaire (ou maternelle, j'avoue avoir un trou de mémoire Wink) vandalisée, avec des graffiti sur les murs - toujours le même mot, "sale", répété à n'en plus finir. le psy doit lui-même gérer la disparition de son fils, survenue trois ans auparavant sans qu'on ait pu retrouver une seule trace de l'enfant. Précisons au passage que, en Islande, les disparitions de ce type sont extrêmement rares.

En apparence donc, rien ne lie ces deux affaires, hormis peut-être que le psy commence à entendre, lui aussi, la voix d'un enfant et qu'il croit même apercevoir dans le couloir désert de son lieu de travail la silhouette fuyante d'un jeune garçon qui lui rappelle évidemment le disparu.

Un roman qui ne paie pas de mine, jusque dans la présentation que je vous en fais. Mais un roman qui vous accroche pour ainsi dire dès le début par son originalité certes mais aussi par la sûreté avec laquelle l'auteur vous prend la main pour vous guider dans ce labyrinthe que vous cesseriez de considérer comme aussi dérangeant si seulement vous pouviez vous dire que tout cela est absurde et que, en fait, Yrsa Sigurðardóttir ne sait pas très bien elle-même où elle vous conduit. Impression trompeuse, et même doublement trompeuse que je ne saurais trop vous recommander de ne pas souhaiter ressentir : par son naturel, par la perfection avec laquelle l'oeuvre a été ciselée, par le soin apporté dans les plus infimes détails et par la crédibilité des personnages, "Je Sais Qui Tu Es", bien que ne faisant pas appel à un fait historique aussi curieux que "l'Affaire des Poisons" à la cour du Roi-Soleil, se hisse au niveau de "La Chambre Ardente." ;o)
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Un petit chef d'oeuvre. Personnages très bien dessinés, écriture soignée, intrigue impeccable. Au début très calme, après impossible arrêter de lire.
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