Il était sept heures et demie. Dans le bureau du chef, avec un soupir d’aise et de fatigue à la fois, un soupir de gros homme à la fin d’une chaude journée de juillet, Maigret avait machinalement tiré la montre de son gousset. Puis il avait tendu la main, ramassé ses dossiers sur le bureau d’acajou. La porte matelassée s’était refermée derrière lui et il avait traversé l’antichambre. Personne sur les fauteuils rouges. Le vieux garçon de bureau était dans sa cage vitrée. Le couloir de la Police Judiciaire était vide, une longue perspective à la fois grise et ensoleillée.
"L'Homme de Londres", Georges Simenon, aux éditions le libre de poche
Mila Boursier, libraire à La Grande Ourse à Dieppe, nous parle du roman "L'homme de Londres" de Georges Simenon.
Dans ce polar, l'auteur ne nous parle pas de Maigret, mais d'un homme qui prend une mauvaise décision un soir à Dieppe. de fil en aiguille, le lecteur parcourt les rues de la ville dans une haletante chasse à l'homme.
Un entretien mené à Dieppe, à la librairie La Grande Ourse.
Vidéo réalisée par Paris Normandie.