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« Les chiens de l'hiver » reprend certains personnages de « Nuit d'été », roman qui se déroulait 40 ans avant celui-ci. Mais ça je ne l'ai appris qu'en ouvrant le bouquin. J'ai tout de même décidé de le lire, les deux romans semblant tout de même pouvoir être lus indépendamment. Effectivement, le fait que je n'ai pas lu « Nuit d'été » n'a absolument pas perturbé ma lecture des « chiens de l'hiver » et j'ai passé un très bon moment.

Simmons est vraiment un page-turner. Il a une maîtrise de la narration et un tel talent de conteur hors pair. Au bout d'une trentaine de pages, j'étais accrochée, les pages tournaient toutes seules et j'avais du mal à fermer le bouquin. Pourtant, on ne peut pas dire qu'il se passe des millions de choses dans le roman. Mais Simmons concocte un récit d'angoisse et de mystère avec un crescendo d'une efficacité diabolique.
Les personnages sont savamment brossés et découvrir le personnage de Dale alors qu'il était déjà le héros d'un autre roman que je n'ai pas lu ne m'a pas dérangée le moins du monde. Il est bien caractérisé, il a une épaisseur et est vraisemblable tout en étant assez singulier. Les seconds rôles sont très réussis également, l'auteur parvenant à caractériser très rapidement des personnages de façon efficace.
Comme j'avais déjà pu l'apprécier dans le formidable diptyque « Ilium »/ « Olympos », Simmons fait preuve d'une culture impressionnante, tout particulièrement au niveau littéraire mais pas que. En plus des références à henry James ou à Beowulf, on trouve aussi des éléments liés à la mythologie égyptienne ou encore à la culture amérindienne. Comme dans son diptyque troyen, ces références culturelles s'intègrent parfaitement au récit, ne paraissent jamais ni prétentieuses, ni artificielles.

« Les chiens de l'hiver » est un divertissement de haut niveau. Toutes les promesses sont tenues. C'est un récit d'angoisse avec un petit côté gothique, façon histoire de maison hantée, terriblement efficace. A cet aspect divertissant, s'ajoute donc le plaisir de lire un auteur d'une grande culture et qui sait faire partager son intérêt pour des sujets divers et variés. Chaque nouvelle lecture de Simmons me donne envie de poursuivre la découverte de cet auteur de grand talent.
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Dale Steward est dépressif, il a perdu sa maîtresse, sa femme, ses enfants, sa maison et presque son boulot. C'est un homme brisé. Sa dernière chance : une année sabbatique là où il a passé son enfance à ELM HAVEN, là où son meilleure ami Duane est mort.

Il va essayer de renouer avec son passé pour comprendre son présent voir son futur pour essayer aussi d'écrire un livre. Mais là il est loin de tout cela, il va être victime de tous autres choses : les chiens de l'hiver sont de retour.

Suite de Nuit d'Eté que j'avais adoré, livre qui m'avait fait pensé à Stephen King, livre que j'aurai bien relu, et bien là j'ai pas du tout accroché, j'ai pas ressenti le niveau d'intensité que j'ai eu avec Nuit d'Eté. Cela se lit bien mais je n'ai pas ressenti d'effroi. Un peu déçue.
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Après Nuit d'été et Les fils des ténèbres qui m'ont frappée de plein fouet, il fallait absolument que je lise Les chiens de l'hiver, tome 3 de la saga Elm Haven (après certes 10 ans d'attente entre le premier et le troisième, mais cela en valait la peine).
Dale, maintenant cinquantenaire, toujours prof et écrivain dépressif parce que sa jeune maîtresse l'a quitté, alors qu'il avait divorcé pour elle. Il décide de retourner à Elm Haven, dans l'Illinois, village qui a bercé son enfance, pour écrire une auto-biographie de ses années adolescentes.
S'installant dans la ferme où son meilleur ami avait été assassiné, il voit les phénomènes terrifiants ressurgir. Bah oui, on s'y attendait un peu, nous.
Le narrateur est Duane, l'ami assassiné, et ça donne une impression vraiment spéciale parce qu'il se voit au travers des yeux de Dale.
Ce roman répond également à toutes les questions laissées en suspens concernant les gamins de Nuits d'été, et c'est vraiment appréciable. Sinon, l'auteur saupoudre le récit d'histoires de fantômes et de divinités égyptiennes, ce qui apporte encore plus de profondeur à l'histoire, s'il en était besoin.
Plume magistrale, encore un sans faute. Je recommande fortement.
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le héros, professeur d'université, vient écrire un roman dans un lieu reculé de son enfance ... et là les fantomes humains, les démons, ou les skins viennent le traquer. C'est un peu long et les digressions sur la vie passée, ou le présent tangible ont tendance à casser le rythme. La partie fantastique en revanche est plutot bien posée, subtile meme.
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« Les Chiens de l'hiver » est un récit d'horreur et d'angoisse psychologique particulièrement habile et prenant qui tiendra en haleine l'amateur d'ambiances malsaines.

Dans ce dédale fantastique on se demande sans cesse ou est la réalité et l'hallucination, et qui finalement est sain d'esprit…

Dan Simmons joue avec le lecteur, distillant ces coups de théâtre dans une ambiance de solitude angoissante dans l'esprit d'un Stephen King dans « Shinning » .

L'auteur montre avec ce récit dense de très bonne qualité que le Fantastique demeure un des styles ou son talent s'exprime avec le plus d'efficacité !
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Dale Stewart, en dépression depuis que sa vie part à vau l'eau, décide de renouer avec ses racines en retournant dans la ville de son enfance, là où est mort son ami Duane, déchiqueté par une moissonneuse. Très vite, une ambiance bizarre s'installe, notamment à cause de mystérieux chiens noirs qui rôdent et semblent devenir toujours plus gros. Dale reçoit des messages en vieil anglais sur son ordinateur, qui semblent venir tout droit de l'au-delà.
On ne sait jamais vraiment de quoi il retourne : tout cela est-il réel ? S'agit-il d'hallucinations provoquées par la dépression ? Ce roman m'a quelque peu déçue, car Dan Simmons ne semble pas vouloir choisir entre toutes les directions que prend son intrigue Résultat : on est un peu perdu, on ne voit pas où il veut en venir. le sentiment de peur est là par moment, mais il est atténué par la confusion de l'intrigue et par les passages où Dale se rappelle sa liaison avec Clare, sa maîtresse, qui pour moi n'apportent strictement rien, et pire, cassent le suspense en plein milieu.
Ce qui m'a surtout gâché la lecture, c'est que je n'ai pas compris la fin . J'ai failli lâcher plusieurs fois, je me suis accrochée et là on se dit "quoi, tout ça pour ça ?" Bref, un roman qui possède de bons côtés mais qui pour moi ne remplit pas ses promesses par manque d'audace et de clarté dans ses choix narratifs.
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Après le curé désabusé, le politicien verreux, le scientifique chiant, voici venir le quatrième membre des sept (si si, comptez bien, Dale, Mike, Duane, Lawrence, Harlen, Kevin et Cordie) : Dale ... et puis, vous verrez ... il y aura des surprises ... car ici, une fois n'est pas coutume, je dirais, le récit est relativement mauvais, alors même que l'histoire, la trame, est bonne ... lecture douloureuse du à cette longueur dépressive qui filtre de tous les cotés, par cette non-reconnaissance des acteurs d'autrefois devenus des zombies des temps modernes, des incohérences vis-à-vis de la matière originale (Nuit d'été - oui, je sais licence poétique, mais bon, parfois faut essayer de se souvenir de ce qu'on a écrit aussi !), des sorties de route trop importantes ... et puis pourtant, une histoire intéressante, qui est là, sous-jacente, qui demande à sortir et qui ne sort vraiment jamais, les relations de Dale et Duane, restés les deux rouages essentiels du premier opus, les vieilles relations égyptiennes ... tout est là ... mais la sauce prend difficilement pour moi ... ce qui n'empêche qu'il s'agit d'un bon roman, sans doute moins bon que les autres, ou plus triste, plus noir, plus adulte ...
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Bien écrit mais quelques longueurs. Je me suis prise à l'intrigue mais pas à l'épouvante
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C'est une sorte de suite du terrifiant « Nuit d'été » du même auteur .Peut être un peu moins réussi mais ,Simmons s'y entend pour vous mettre dans la tête d'un type dont la raison part en lambeaux et il réussit toujours à faire flipper son lecteur. Mais il a fait mieux : « L'échiquier du mal » ,et bien sur en SG le cycle d'Hyperion.

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Au départ, toutes les conditions sont requises pour que ce roman nous fasse basculer dans un cauchemar terrifiant (comme l'indique le résumé). Dale Stewart, un universitaire dépressif, se réfugie dans la ferme où a vécu son meilleur ami Duane Mc Bride, assassiné 40 ans plus tôt. C'est déjà assez glauque en soi d'aller s'installer dans un endroit pareil d'autant que tout est resté en place… Son arrivée déclenche toute une série de phénomènes étranges : lumière à l'étage alors qu'il est condamné depuis des années, apparition de chiens noirs menaçants qui grossissent à chaque fois qu'il les voit, ordinateur qui envoie des messages inquiétants alors qu'il n'y aucune connexion internet… de plus, des skins lui en veulent pour avoir écrit quelques articles sur Israël. Sans compter que son ennemi durant son enfance est devenu shérif et que Dale se demande si CJ Congden ne l'aimerait pas mieux mort que vivant.
Eh bien, je n'ai pas accroché à cette intrigue. J'ai trouvé que le roman s'éloignait trop souvent du sujet principal avec toutes les digressions sur Dale et sa maîtresse. A chaque fois que la tension montait, des pages sur Clare et Dale venaient tout faire retomber. Et quand ce n'était pas le couple, c'étaient les skins. Bref, je n'ai pas réussi à avoir peur, ce qui est un comble puisque je l'ai lu pour cette raison ! Et, dernière chose, je n'ai pas bien compris la fin. Une déception.
Je lui mets deux chats et demi.

Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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