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Elm Haven tome 3 sur 3

Guy Abadia (Traducteur)
EAN : 9782268048345
280 pages
Les Editions du Rocher (23/10/2003)
3.39/5   153 notes
Résumé :
Qu'est-ce qui a poussé Dale, universitaire dépressif et auteur de romans à succès, à s'installer seul à Elm
Haven, un lieu perdu de l'Illinois ? Cherche-t-il à
élucider les mystères de cet été 1960 au cours duquel
son meilleur ami, Duane, a péri, déchiqueté par un engin agricole ? Va-t-il enfin écrire le grand, le vrai
roman de leur adolescence ? Il n'aura pas longtemps à se poser la question. La maison qu'il a louée - celle même où vivai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Avez-vous peur des chiens ? Est-ce bien le vent qui fait craquer cette maison vide au coeur de la nuit hivernale ? Quelles sont ces images du passé qu'on préfère oublier ?

Hanté par ses souvenirs, par son ami d'enfance dévoré par une moissonneuse, rongé par son présent, ses amours en miettes et par les « chiens noirs » de la dépression, un homme tente d'écrire le livre de sa vie.

Une histoire de peur, un cocktail de fantômes, de pensées suicidaires et de crimes impunis, dans une bourgade de l'Illinois avec ses champs de maïs, son shérif et ses petits malfrats.

Une histoire d'horreur du Midwest américain, avec plus de psychologie que d'hémoglobine, mais est-ce une hallucination, il me semble que les pages de ce roman se tournent toutes seules ?
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« Les chiens de l'hiver » reprend certains personnages de « Nuit d'été », roman qui se déroulait 40 ans avant celui-ci. Mais ça je ne l'ai appris qu'en ouvrant le bouquin. J'ai tout de même décidé de le lire, les deux romans semblant tout de même pouvoir être lus indépendamment. Effectivement, le fait que je n'ai pas lu « Nuit d'été » n'a absolument pas perturbé ma lecture des « chiens de l'hiver » et j'ai passé un très bon moment.

Simmons est vraiment un page-turner. Il a une maîtrise de la narration et un tel talent de conteur hors pair. Au bout d'une trentaine de pages, j'étais accrochée, les pages tournaient toutes seules et j'avais du mal à fermer le bouquin. Pourtant, on ne peut pas dire qu'il se passe des millions de choses dans le roman. Mais Simmons concocte un récit d'angoisse et de mystère avec un crescendo d'une efficacité diabolique.
Les personnages sont savamment brossés et découvrir le personnage de Dale alors qu'il était déjà le héros d'un autre roman que je n'ai pas lu ne m'a pas dérangée le moins du monde. Il est bien caractérisé, il a une épaisseur et est vraisemblable tout en étant assez singulier. Les seconds rôles sont très réussis également, l'auteur parvenant à caractériser très rapidement des personnages de façon efficace.
Comme j'avais déjà pu l'apprécier dans le formidable diptyque « Ilium »/ « Olympos », Simmons fait preuve d'une culture impressionnante, tout particulièrement au niveau littéraire mais pas que. En plus des références à henry James ou à Beowulf, on trouve aussi des éléments liés à la mythologie égyptienne ou encore à la culture amérindienne. Comme dans son diptyque troyen, ces références culturelles s'intègrent parfaitement au récit, ne paraissent jamais ni prétentieuses, ni artificielles.

« Les chiens de l'hiver » est un divertissement de haut niveau. Toutes les promesses sont tenues. C'est un récit d'angoisse avec un petit côté gothique, façon histoire de maison hantée, terriblement efficace. A cet aspect divertissant, s'ajoute donc le plaisir de lire un auteur d'une grande culture et qui sait faire partager son intérêt pour des sujets divers et variés. Chaque nouvelle lecture de Simmons me donne envie de poursuivre la découverte de cet auteur de grand talent.
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Après Nuit d'été et Les fils des ténèbres qui m'ont frappée de plein fouet, il fallait absolument que je lise Les chiens de l'hiver, tome 3 de la saga Elm Haven (après certes 10 ans d'attente entre le premier et le troisième, mais cela en valait la peine).
Dale, maintenant cinquantenaire, toujours prof et écrivain dépressif parce que sa jeune maîtresse l'a quitté, alors qu'il avait divorcé pour elle. Il décide de retourner à Elm Haven, dans l'Illinois, village qui a bercé son enfance, pour écrire une auto-biographie de ses années adolescentes.
S'installant dans la ferme où son meilleur ami avait été assassiné, il voit les phénomènes terrifiants ressurgir. Bah oui, on s'y attendait un peu, nous.
Le narrateur est Duane, l'ami assassiné, et ça donne une impression vraiment spéciale parce qu'il se voit au travers des yeux de Dale.
Ce roman répond également à toutes les questions laissées en suspens concernant les gamins de Nuits d'été, et c'est vraiment appréciable. Sinon, l'auteur saupoudre le récit d'histoires de fantômes et de divinités égyptiennes, ce qui apporte encore plus de profondeur à l'histoire, s'il en était besoin.
Plume magistrale, encore un sans faute. Je recommande fortement.
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Au départ, toutes les conditions sont requises pour que ce roman nous fasse basculer dans un cauchemar terrifiant (comme l'indique le résumé). Dale Stewart, un universitaire dépressif, se réfugie dans la ferme où a vécu son meilleur ami Duane Mc Bride, assassiné 40 ans plus tôt. C'est déjà assez glauque en soi d'aller s'installer dans un endroit pareil d'autant que tout est resté en place… Son arrivée déclenche toute une série de phénomènes étranges : lumière à l'étage alors qu'il est condamné depuis des années, apparition de chiens noirs menaçants qui grossissent à chaque fois qu'il les voit, ordinateur qui envoie des messages inquiétants alors qu'il n'y aucune connexion internet… de plus, des skins lui en veulent pour avoir écrit quelques articles sur Israël. Sans compter que son ennemi durant son enfance est devenu shérif et que Dale se demande si CJ Congden ne l'aimerait pas mieux mort que vivant.
Eh bien, je n'ai pas accroché à cette intrigue. J'ai trouvé que le roman s'éloignait trop souvent du sujet principal avec toutes les digressions sur Dale et sa maîtresse. A chaque fois que la tension montait, des pages sur Clare et Dale venaient tout faire retomber. Et quand ce n'était pas le couple, c'étaient les skins. Bref, je n'ai pas réussi à avoir peur, ce qui est un comble puisque je l'ai lu pour cette raison ! Et, dernière chose, je n'ai pas bien compris la fin. Une déception.
Je lui mets deux chats et demi.

Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Après un divorce, une rupture avec sa maîtresse et une tentative de suicide, l'écrivain Dale Stewart décide de couper tous les ponts et de retrouver ses racines. Il retourne sur les lieux de son enfance et loue la maison où son ami Duane est mort lors de sa onzième année, quarante ans plus tôt.

C'est le premier roman de Dan Simmons que je lis, et c'est très étonnant que cela soit celui-ci parce que l'auteur est plutôt réputé pour ses romans de science-fiction, genre littéraire dont je suis particulièrement friand. Mais les hasards de la vie sont ainsi faits, c'est sur ce roman que je suis tombé en musardant chez un bouquiniste, c'est donc ce roman que j'ai choisi pour découvrir l'auteur.

Loin des étoiles du space-opera, Les Chiens de l'hiver nous entraine sur le terrain de l'épouvante, avec une histoire de fantômes particulièrement efficace. D'entrée de jeu, on est dans l'ambiance car le narrateur est Duane, l'ami décédé du personnage principal.

Comme ce n'est pas son histoire que raconte Duane, le récit est essentiellement à la troisième personne, et on finirait presque par l'oublier, si la première personne ne réapparaissait pas ponctuellement, comme une piqûre de rappel. Ce choix narratif subtil est d'autant plus malin qu'il n'est pas gratuit, loin de là.

L'écriture de Dan Simmons est sobre, mais ne manque pas de style. Dale Stewart étant également professeur de littérature anglaise, de nombreuses références littéraires sont distillées dans le récit, mais elles servent l'histoire et ne l'alourdissent pas. J'ai trouvé qu'en matière de rythme, ce roman était un modèle du genre. Il y a une réelle montée en tension, lente et régulière, de l'intrigue.

Il y a aussi tout un jeu sur les apparences : rêves, réalité, hallucinations, mystifications, souvenirs, fantasmes... Je me suis senti aussi perdu que le héros, et c'est un sentiment tout à fait plaisant dans ce genre de récit. Mes nerfs ont été soumis à rude épreuve plus d'une fois.

Je finirais bien par lire le cycle d'Hypérion, et Ilium et Olympos un de ces jours. J'aime trop la science-fiction et ces romans ont trop bonne réputation pour que je passe éternellement à côté, mais je remercie le hasard de m'avoir fait dénicher Les Chiens de l'hiver, car c'était une excellente surprise.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Avec les autres enseignants de son âge, il avait souvent dénoncé le cynisme et l'égocentrisme des étudiants d'aujourd'hui, si différents de l'esprit d'engagement et d'idéalisme de la seconde moitié des années 60. Des conneries tout ça, se dit-il. Ils s'étaient fait baiser en courant après une révolution chimérique alors qu'ils ne cherchaient rien de plus que ce que toutes les générations précédentes recherchaient : le sexe, l'aisance, l'argent et le pouvoir.
(Poche, p. 348)
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Je me suis toujours défié des sports ou des activités de plein air qui ressemblent à des croyances religieuses à entendre prêcher leurs fidèles. (Poche, p.23)
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Quelquefois, je me dis que trop de souvenirs historiques font le même effet que l'alcool ou l'héroïne. C'est une dépendance qui semble, au début, donner un sens à votre vie, mais qui finit par vous user et par vous détruire.
(Poche, p.306)
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Je n'ai pas de projet précis pour les semaines ou les mois à venir. J'attendrai le temps qu'il faudra à Dale pour récupérer et retrouver son intégrité. Dans l'intervalle, je ferai mon possible pour... ne pas diriger, jamais diriger, mais maintenir pour lui la marche en avant de la vie.
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J'ose espérer que, si j'avais vécu, je ne serais pas devenu un critique littéraire (ou son frère débile, le chroniqueur de livres).
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Videos de Dan Simmons (24) Voir plusAjouter une vidéo
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Série TV - The Terror (2018) La première saison est l’adaptation du roman "Terreur" de Dan Simmons.
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