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sur 292 notes
Au même titre que Laidlaw, Roseanna est une référence littéraire utilisée par Pierre LEMAITRE dans Travail soigné, laquelle m'était jusqu'alors inconnue. le roman est de plus le premier tome d'une série de dix qui est le plus souvent dotée de critiques dithyrambiques, tant pour son apport au genre que pour sa dimension sociale. C'est la série que Maj SJOWALL et Per WAHLOO ont consacré à Martin Beck, de la brigade criminelle de Stockholm, l'ensemble formant une décalogie connue comme le roman d'un crime.

Pour se rendre compte de quoi il retourne précisément, quelques éléments de contexte sont nécessaires. Au milieu des années 1960, quand débute la série, la Suède est un pays prospère qui, officiellement, offre l'un des meilleurs niveaux de vie à ses habitants. Il doit sa situation à sa neutralité pendant la Seconde Guerre mondiale, laquelle lui a permis développement et modernisation rapides dans le cadre d'une politique social-démocrate. le pays est même cité comme modèle pour sa protection sociale et la faiblesse de ses inégalités. C'est l'Etat-providence à la suédoise !

Engagé politiquement, ce qui lui est d'ailleurs parfois reproché, le couple que forment Maj SJOWALL et Per WAHLOO souhaite montrer l'envers d'un tel décor. Parce que sous le vernis de la prospérité collective se cache une multitude de petites histoires individuelles qui constituent elles aussi la société suédoise et, plus largement, l'organisation mondiale de plus en plus dominée par la doctrine libérale. Mais que l'on ne s'y trompe pas, SJOWALL et WAHLOO écrivent bel et bien des romans policiers, et ont même un grand sens de l'intrigue. Ainsi captent-ils facilement l'attention du lecteur tout en décrivant la face cachée d'une société, celle que ses habitants vivent au quotidien et non celle que les intellectuels théorisent dans des publications plus ou moins académiques.

Encore est-il que cette dimension sociale va crescendo, et ne prend tout son sens qu'au terme de la série. Ainsi Roseanna, premier volet de ce Roman d'un crime, peut-il paraître au premier abord bien terne. de fait la découverte du cadavre d'une jeune femme inconnue dans un canal conduit classiquement à la recherche de son identité, puis à celle tout aussi attendue de son meurtrier. Pour autant c'est dans ce roman introductif que l'on fait connaissance avec nombre de personnages de la série, à commencer par Martin Beck. Policier capable de garder son calme en toutes circonstances, il est doté d'une logique et d'une patience exceptionnelles ; il se donne corps et âme à son travail, au détriment d'ailleurs de sa vie personnelle (il est marié à une femme au profil de ménagère, et a deux enfants qu'il ne voit que rarement). Les auteurs nous présentent aussi les collègues de Beck car, et c'est là l'un des apports de SJOWALL et WAHLOO au genre, l'enquête policière est menée par une véritable équipe et non, par un unique détective au profil de héros solitaire. Accessoirement, le lecteur découvre ainsi les méthodes de travail de la brigade criminelle suédoise au milieu des années soixante.

Et si l'on doit absolument faire ressortir la dimension sociale de ce roman, c'est à coup sûr au niveau de la personnalité de la victime qu'il faut s'attarder. Celle-ci est mise en perspective à mesure de l'avancée de l'enquête par un Martin Beck qui, s'il ne s'identifie pas vraiment à elle, lui accorde néanmoins toute sa compassion. Car Roseanna, au milieu des années 1960, est une femme indépendante qui a d'ores et déjà décidé de sa libération sexuelle ; en d'autres termes c'est une femme de mauvaise vie pointée du doigt par une société qui n'est finalement pas tout à fait entrée dans la modernité. A l'instar d'un peuple majoritairement protestant, le meurtrier est d'ailleurs totalement convaincu de la sauver en lui donnant la mort...

Pour conclure notons que le roman d'un crime a connu une histoire éditoriale chaotique en France. Ce fut d'abord une chronologie non respectée, bien qu'essentielle pour suivre l'évolution des personnages et de la société suédoise ; ce fut ensuite une publication stoppée nette après 6 tomes en 1972, reprise et complétée 15 ans plus tard chez 10/18. Mais c'est aujourd'hui Rivages qui a les droits sur la série et qui propose une traduction entièrement révisée de l'ensemble des dix romans. L'éditeur agrémente de plus chaque titre d'une ou deux préfaces d'un auteur connu, celles-ci permettant de mesurer l'influence considérable que l'oeuvre de Maj SJOWALL et Per WAHLOO a eue sur ces flics dont on suit souvent aujourd'hui les enquêtes avec frénésie.
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La disparition de Maj Söjwall le 29 avril 2020 est l'occasion de revenir sur les dix romans écrits avec Per Walhöö entre 1965 et 1975 qui ont pour héros (anti-héros) l'inspecteur-principal Martin Beck, de la police criminelle suédoise. Une série qui prit fin avec la mort prématurée de Walhöö mais qui reste essentielle dans l'histoire du roman policier. Les enquêtes de Beck et de son équipe constituent en effet un des premiers exemples européens de roman policier de procédure (police procedural) et ouvrent la voie dès le milieu des années soixante au roman policier scandinave et nordique. Mais, surtout, en montrant la face sombre d'un l'Etat-providence considéré comme un havre de paix et un modèle d'égalité sociale, Maj Söjwall et Per Walhöö entrent de plain-pied dans le roman sociologique : « le roman policier nous a permis de faire d'une pierre deux coups, en écrivant des livres de divertissement faciles à lire et en y glissant en même temps notre message politique. »

Ce message n'est pas encore présent dans Roseanna (1965), le premier roman de la série « Roman d'un crime », qui reste vague sur l'environnement social. Avec la découverte du corps d'une jeune femme dans le godet d'un bateau occupé à draguer un canal, commence une procédure « classique » : identification de la victime, causes de la mort, recherches d'indices, recueil de témoignages, etc. L'enquête, longue et fastidieuse, implique plusieurs inspecteurs autour de Martin Beck, à Stockholm, en Ostergötland où a eu lieu le drame, et jusqu'au Etats-Unis d'où venait la victime. le rythme est lent, les trois-quarts du roman, avant un final plus rythmé, étant consacrés à l'enquête de routine, minutieusement rapportée. le but est ici de montrer le travail non plus d'un détective omniscient, mais d'une équipe, avec comptes rendus d'interrogatoires, rapports d'autopsie, descriptions de planques et de filatures, conférence de presse, etc. Mais ce qui pourrait avoir la froideur d'un rapport administratif est modéré par la subjectivité et l'empathie. le chapitre cinq, qui après les questions et les réponses sèches de la conférence de presse se termine sur une note dans laquelle un collaborateur de Beck lui dresse un portrait de Roseanna selon ses instructions – « Pas la description d'un cadavre, mais celle d'un être humain. » – est en ce sens fascinant.

Roseanna est donc l'entrée en scène de l'inspecteur-chef Martin Beck, un flic plutôt terne qui fume trop et souffre de l'estomac, s'ennuie dans sa vie de famille et donne tout son temps à son travail. Mais c'est un excellent policier, comme il se décrit lui-même : « Rappelle-toi que tu as les trois qualités les plus importantes indispensables à un policier, se dit-il. Tu es têtu, tu es logique et tu es d'un calme absolu. Tu ne te laisses pas aller à perdre ton sang-froid et quand tu es sur une affaire, quelle qu'elle soit, ton comportement est strictement professionnel. Les mots répugnant, horrible, bestial relèvent du vocabulaire journalistique - ils ne te viennent pas à l'esprit. Un criminel est un être humain normal à ceci près qu'il est plus malheureux et moins bien adapté que les individus normaux. »

On a souvent comparé Beck à Maigret. Trop, car chacun a sa personnalité propre. Ce qui les rapproche est l'intérêt qu'ils accordent aux victimes – Beck reconstitue la vie et la personnalité de Roseanna comme le fait le commissaire pour Louise dans Maigret et la jeune morte – et la certitude que les criminels sont au départ des êtres humains sont la vie a un jour basculé.

Surtout, Martin Beck est tenace, comme il le montre durant cette enquête qui s'étale sur plus de six mois et que n'alimentent longtemps que des informations rares et éparses. Investigation criminelle rigoureuse, portrait de Martin Beck, mais aussi portrait de groupe puisque presque tous les personnages récurrents de la série y apparaissent, Roseanna est parfaitement maîtrisé et le lecteur ne s'ennuie pas un instant, même si le mouvement ne s'accélère que vers la toute fin du roman quand Beck, à bout de ressources, décide de prendre une de ses collègues comme appât pour tenter de faire sortir du bois le meurtrier présumé (procédé utilisé en 1955 par Simenon dans Maigret tend un piège). Il parviendra au résultat attendu, avec une certaine amertume toutefois.


Lien : http://www.polarsurbains.com..
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lecture étonnante de ce polar nordique des années 60… moins dur ou sanglant, pas de connexion permanente, entre téléphone et net, des protagonistes ce qui donne une certaine lenteur au déroulé mais le suspens est là.
se lit comme un dépaysement avec un goût de Made m'en


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Le premier des 10 romans policiers écrit dans les années 60-70 par ce couple de suédois aux noms imprononçables. Ces romans ont été et sont encore une formidable source d'inspiration pour de nombreux auteurs de polars du monde entier. Chaque livre a 1 ou 2 préfaces d'auteurs connus qui expliquent pourquoi ces romans les ont convaincu. Pour Roseanna la préface est du regretté Henning Mankell.
Les auteurs ont dénoncé dans chaque roman la situation sociale, politique, économique de la Suède, en se servant d'une intrigue policière comme prétexte. du grand art, magistral, une leçon de maitrise.
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Premier d'une série de dix romans policiers écrits par les auteurs suédois Maj Sjöwall et Per Wahlöö, Roseanna met en scène le policier Martin Beck autour d'une enquête sur le viol et l'assassinat d'une touriste américaine retrouvée dans un canal proche de la petite ville de Motala.
La trame de ce polar est habituelle : recherche d'indices et de témoins, interrogatoires, filatures… mais ce qui en fait le sel, c'est son héros, Martin Beck, que l'on retrouvera dans les autres romans du couple suédois. Un héros placide, intelligent, tenace et charismatique. de plus le récit, rythmé par des dialogues percutants, est dynamique et moderne dans le style et la place donné au quotidien des personnages. Ecrit en 1965, Roseanna a influencé nombres d'écrivains de romans policiers.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Maj Sjöwall (1935-) et Per Wahlöö (1926-1975), – "Roseanna : le roman d'un crime" – réédité chez Payot-Rivages en 2008 (ISBN 978-2-7436-1804-9), avec une courte préface signée Henning Mankell datant de 2006
– première édition originale suédoise en 1965, première traduction en français publiée en 1970 aux éditions Planète, réédition en 1985 chez 10/18.

(NB : C'est en lisant "Travail soigné" de Pierre Lemaître (voir recension) que j'ai découvert ce roman policier, qui compte parmi les six classiques imités par le meurtrier.)

C'est un roman lent, dont l'enquête se déroule selon une procédure policière "normale" et en tout cas crédible. Dans sa préface, Mankell souligne que Sjöwall et Wahlöö figureraient ainsi, en 1965, parmi les précurseurs de cette nouvelle façon d'écrire un roman policier inspirée d'Ed McBain, loin du modèle du super-détective résolvant une énigme super tordue. C'est donc à cette époque que les auteurs se mettent à intégrer dans la trame du récit des éléments de la vie privée des policiers, un procédé qui a aujourd'hui hélas envahi tout l'espace narratif de la plupart des polars au point de devenir vraiment lassant (cf Mankell et son inspecteur Wallander). A l'époque, c'était plutôt nouveau : la vie privée du commissaire Maigret de Simenon ne se dévoile que fort peu).

Autre originalité plus pertinente : ce roman appartient à la liste plutôt brève des très bons polars qui osent fournir l'identité du coupable bien avant la fin, aux deux tiers environ du récit, sans que ceci ne brise le moins du monde le suspense. En effet, tout l'enjeu réside alors dans la manière dont les enquêteurs vont s'y prendre pour réunir suffisamment de preuves probantes... ce qui est toujours actuel, à l'heure où toute justice est littéralement ficelée et paralysée par cette impératif des preuves probantes, au point de s'avérer totalement impuissante face au crime (bien) organisé par de puissantes mafias (drogue, prostitution etc).
Le piège tendu en recourant à la jeune inspectrice a en revanche fait long feu et n'est plus guère utilisé de nos jours, car devenu totalement invraisemblable.

Ce roman appartient à la série des enquêtes de l'inspecteur Martin Beck, qui réunit dix volumes publiés en Suède entre 1965 et 1975, à une époque où le monde entier parlait du "modèle suédois". le titre "Roseanna" était le premier de cette série qui entendait montrer l'envers du décor.
La préface de Mankell n'apporte pas grand-chose. En revanche, on retrouve dans ce roman de nombreuses allusions à des réalités aujourd'hui disparues, comme les cabines téléphoniques, les liaisons internationales défectueuses, les délais postaux etc.

C'est un bon roman policier, puisqu'il résiste au temps qui passe et se lit toujours avec intérêt.
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Roseanna, titre du roman, est le prénom de la victime. La couleur est donnée : le roman est autant la recherche des derniers instants de la vie de la jeune américaine que la recherche de la personne qui a croisé sa route et l'a tuée. Martin Beck ne porte aucun jugement sur la vie de cette jeune femme, libérée, certes, mais aussi attachante car elle est incroyablement sincère et honnête (je ne trouve pas d'autres adjectifs pour la qualifier).
Roseanna est la première enquête de Martin Beck. je ne regrette pas de ne pas l'avoir lu avant, car quelles que soient les enquêtes, Martin Beck est un policier consciencieux. Sa vie privée est banale (marié, deux enfants) et peu épanouissante : l'amour s'est envolé depuis longtemps. le roman est réaliste, dans le sens où l'équipe d'enquêteurs met six mois à appréhender un suspect. Je dis bien "l'équipe" car Martin Beck, s'il s'investit corps et âme afin que justice soit rendue à la victime, n'agit pas seul. Il peut compter sur les autres policiers, et même sur des appuis internationaux.



Il faut aussi faire avec la lenteur de l'enquête : pas d'ordinateurs d'où jaillissent des résultats, pas d'autopsie-fleuve mais un rapport détaillé, pas de test ADN ni même de liaisons téléphoniques outre-atlantique satisfaisante. Les interrogatoires ne sont pas filmés, mais enregistrés au magnétophone, ils illustrent la pugnacité des enquêteurs. Jamais le rythme de l'enquête ne paraît lent, car Sjöwall et Walhöö manient avec brio l'art de l'ellipse.
Encore une belle lecture suédoise.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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premier d'une série de 10 romans mettant en scène l'enquêteur Martin Beck et son
équipe.C'est à travers ces 10 romans publiés à raison de 1 par an que nous pouvons découvrir la Suède de l'époque .Ces livres certes policiers donnent
l'occasion aux auteurs de faire la critique de l'évolution politique de leur pays.
Je vous conseille fortement leur lecture un vrai bijou.
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La préface de l'édition française de 2008 de Roseanna est écrite par Henning Mankell. Il y écrit : "Sur bien des plans, Roseanna est un livre fascinant." Fascinant! Roseanna, écrit en 1965, est le premier volume de la coopération entre Maj Swöjall et Per Wahlöö, c'est le début de la série des Martin Beck et surtout, c'est le roman fondateur du polar scandinave actuel. Tout amateur de roman policier se doit de l'avoir lu. Je le re-relis avec toujours autant de plaisir. L'écriture coule doucement, les nombreux détails nous garantissent l'authenticité de l'intrigue, les protagonistes sonnent juste. Ce sont de vrais policiers - pas des surhommes, pas des policiers de fantaisie - qui vont mener l'enquête sur le meurtre d'une femme dont le corps a été retrouvé en draguant un canal près de Motala, en Suède.
.
Le récit commence par cette interrogation : comment résoudre une affaire criminelle à partir de rien? Juste un cadavre nu dont on ignore l'identité, sans avoir de scène de crime, de plage horaire du crime, sans même savoir si le corps a été jeté dans le canal à partir des berges ou alors d'un bateau navigant sur ledit canal. Pourtant petit à petit, l'enquête va avancer. Plus tard, beaucoup plus tard, sur la base d'une hypothèse plausible, Martin Beck et Kollberg - un de ses adjoints - auront réduit le nombre de possibles coupables à 27 hommes de dix nationalités différentes dont tous n'ont pas pu être pas localisés. Mission impossible. Mais Martin Beck est patient et opiniâtre, on ne doute pas qu'il va trouver le coupable. Mais par quel bout prendre cette étrange affaire?
.
Ce qui est fascinant, c'est qu'il ne se passe presque rien dans les 27 premiers chapitres du récit, que les semaines passent, les mois passent, mais qu'on ne s'ennuie pas une seconde à la lecture de cette longue enquête. Bien sûr, certains diront que le roman date. C'était l'époque où l'on fumait au bureau, où l'on téléphonait d'une cabine téléphonique, ou l'on envoyait des télégrammes et où on plaçait un rouleau de pellicule dans un appareil photo. Mais les changements de lois et de technologies survenus depuis ces années soixante, ne modifient en rien l'intérêt de l'intrigue. On est en présence d'un polar qui est un jalon important de l'histoire du polar. Et même si les auteurs auraient pu y mettre un peu plus d'action et de sentiments, c'est avant tout un grand polar.
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J'ai rarement lu un policier aussi réaliste et banal, pourtant passionnant. La transcription mot à mot d'interrogatoires vrillants par l'inspecteur Kafka (USA) et Beck (Göteborg) laisse pantois, de même qu'une époque (1962-63) où un policier suédois poste une demande de renseignements à un homologue américain. La réponse met dix jours à franchir l'Atlantique. Bon, parfois, ils télégraphient, c'est plus rapide. L'équipe de Martin Beck est tenace, concentrée, se déplace en métro, en train ou en voiture (265 km en trois heures et quart). Les auteurs s'attardent à décrire scrupuleusement les faits et gestes au bureau de policiers moyens mais qui réfléchissent beaucoup. Fascinant.
Les limiers suédois excellent à débusquer les criminels en ayant que dalle ou presque comme indices. Une remarquable travail de patience accompli voici un demi-siècle, je n'en reviens toujours pas. La moitié des enquêtes de Beck est épuisée, rééditées en 2008. C'est une libraire messine qui m'avait mis l'opuscule en mains, le premier de la série. "Vous verrez, après celui-là, vous lirez les suivants. Pas dit!
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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