Un titre accrocheur ! On découvre Joseph, qui veut de nouvelles baskets de marque. Seulement quand elles rendent l'âme, sa maman ne lui achète pas les Mike Air... mais des baskets à scratchs.
Finalement, Joseph va trouver une qualité insoupçonnée à ses nouvelles chaussures, une qualité qui va lui faire oublier les moqueries de la cour d'école.
J'ai trouvé l'histoire très intéressante : je me suis retrouvée dans ce héros qui subit le matraquage de la publicité et qui, en fin de compte, arrive à voir le bon côté des choses.
Par contre, gros bémol pour les illustrations. Il y également beaucoup de texte comparé aux illustrations pour un album jeunesse.
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Beaucoup d'humour autour de Joseph, ce petit garçon qui laisse ses émotions d'enfant s'exprimer (colère, dégoût, frustration, joie, honte....). La palette d'expressions que suscite c'est événement du quotidien est bien redue par Oliver Tallec qui excelle dans cet exercice. Les regards et les postures de Joseph sont justes hilarantes. Une petite histoire de tous les jours, rafraîchissante où la vérité des sentiments enfantins est justement rendue par le texte et les illustrations. A lire pour un bon moment partagé de rires et de sourires.
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Un album qui décrit sur le ton de l'humour les petites contrariétés enfantines (ou caprices, plutôt qualifiés par les plus grands!). Joseph n'a pas les baskets qu'il a réclamé à sa mère, celles à la mode et lorsqu'elle lui ramène celles avec les scratches, c'est le drame!!!
Et puis finalement, après un bon long moment de bouderie et de guerre déclarée contre ses vilaines "has been", ces dernières trouveront finalement leur lettres de noblesse! Comme quoi?
Très juste et tout simplement attendrissant!
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"Joseph entame alors une dans d’Indien autour de sa mère, dans exceptionnelle qu'il ne réserve qu'aux grandes occasions : par exemple, pour la visite de l'usine Nutella. Ou alors pour faire venir la pluie quand le ficus du balcon crève de sécheresse autour du 15 août."
Entretien mené par Sophie Joubert
Avec le témoin, Joy Sorman poursuit, cette fois à travers la fiction, son exploration de nos « lieux communs », ceux qui racontent le monde et jettent une lumière crue et acérée sur la société dans laquelle nous vivons. Dans ce roman mâtiné de réel, l'autrice imagine qu'un homme, nommé Bart, pénètre à l'intérieur du palais de justice de Paris et décide de s'y installer clandestinement. Caché la nuit dans un plafond et arpentant le jour les salles d'audience, il assiste au spectacle de la justice – ou est-ce plutôt à celui de l'injustice ? Mais pour quelle raison Bart a-t-il quitté sa vie et organisé sa disparition ? Que cherche-t-il dans ce lieu inhabitable ?
À lire – Joy Sorman, le témoin, Flammarion, 2024.
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