Les Oubliés de l'Amas

Mitigé

Une quête éperdue dans la banlieue de Jupiter. Une soeur recherche son frère disparu dans un cimetière de vaisseaux reconvertis en habitat, loin du cinq étoiles. Environnement dangereux, quartiers pourris, jeux, drogues et courses illégales pour ce one shot.

L'amas, le premier personnage du roman. Ce vieil agglomérat de vaisseaux crasseux au rebut que certains appellent un foyer. Un petit enfer personnel en quelque sorte. Une chose est sûre, nul n'a envie de s'y installer de son plein gré. Et il attire du coup tout un tas de personnages qui ont besoin de se faire oublier.
Nous rencontrerons donc toute une série de personnages aussi antipathiques les uns que les autres, que sauvent heureusement quelques amis et connaissances de l'héroïne.

L'atmosphère du roman est assez lourde, triste, l'auteur a du coup bien réussi à retranscrire l'ambiance générale du lieu, mais du coup au détriment de mon plaisir de lecture. Et il est incontestable qu'elle en veut personnellement à son personnage principal, parce qu'elle morfle la Kat, toute la misère du monde sur les pompes à Ekaterina.

Il y a pal mal de trouvailles intéressantes dans le bouquin, tant dans le détail, la science que le scenario en général, mais le sentiment final qui se dégage, c'est la tristesse.

Et moi, j'aime pas être triste.

Tout d'abord je remercie Scrinéo et Babelio pour m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre de la dernière Masse Critique en date.
L'Amas cité dans le titre est un cimetière de vaisseaux, en orbite de Jupiter. Cette dernière n'ayant jamais pu être colonisée, au contraire des autres planètes du système solaire, détruisant et rejetant les vaisseaux ayant tenté sa conquête, l'humanité à décidé de s'en servir comme décharge. L'Amas est donc un amalgame labyrinthique d'astronefs, bientôt utilisé en partie comme prison, mais aussi comme refuge pour les laissés pour compte, les aventuriers et autres individus ayant des choses à cacher (souvent eux-mêmes).
Justement Kat, jeune scientifique a du fuir sa planète incognito, (considérée comme responsable de la mort d'un grand scientifique lors d'un accident elle y serait ramenée manu militari si on savait qui elle était) pour partir à la recherche de son frère jumeaux. Celui ci fasciné par Jupiter depuis son plus jeune age ne donne plus de nouvelles depuis quelques temps. Elle va donc s'enfoncer dans les bas fonds de l'Amas pour retrouver sa trace.
Début plutôt intéressant, le décors de l'Amas assez sympathique même si pas complétement novateur, un personnage principal qui promet, à priori pas une badass aux gros bras de plus.
Mais voilà assez rapidement, j'ai eu un gros problème de rythme et de longueurs. C'est bien écrit, c'est fluide, pas de soucis, mais ça traine. Ensuite les personnages secondaires, sont plutôt fades à l'exception de Jaspe dont j'ai vraiment aimé la personnalité et que j'ai trouvé la plus travaillée (le comble c'est une IA), le reste ce sont des figurants qui servent juste à faire avancer l'intrigue. Celles qui avaient un potentiel à mon sens et pour lesquels il ne manquait pas grand chose pour que je m'attache (Rouge et Albane) sont éliminés assez abruptement et de manière trop soudaine, sans dramaturgie qui m'aurait fait ressentir quelque chose pour elles. . Même Kat au final je ne suis pas arrivé à m'y attacher. Ces mésaventures se sont enchainées sans arriver vraiment à m'émouvoir et toutes ses explications scientifiques n'ont fait que rallonger la sauce sans vraiment la pimenter, surtout qu'au final, une fois arrivé sur Jupiter, ... ben faut faire le chemin dans le sens inverse. .
Je suis arrivé à la fin en me disant mouais tout ça pour ça.
Je parais sans doute dur avec ce livre, alors que je lui ai trouvé des qualités, quelques bonnes idées, mais il me manquait trop de chose au final.
Il est rare que je commence mes chroniques en évoquant la masse critique, mais ce fait à joué un rôle non négligeable dans ma lecture. Sans la dead line pour le rendu de la critique (que je comprends tout à fait) j'aurais mis de côté le livre au bout d'une semaine et je lui aurais donné une seconde chance dans quelques mois, j'aurais peut être été dans de meilleurs dispositions et je sais que mon état d'esprit est important dans une lecture. Là j'ai du me forcer à continuer et forcément accentuer les soucis que j'avais pour me plonger dedans. Peut être aussi sans doute trop vieux briscard du space op pour ce type de lecture.

C'est l'histoire d'une fille qui va tout mettre en oeuvre pour retrouver son frère jumeau. Elle va abandonner sa vie de scientifique reconnue, puis reniée (sûrement que son talent pour les sciences ont fait peur aux hommes de la vocation, qui ont préféré la torpiller plutôt que l'utiliser.) pour traverser le système solaire et se retrouver sur un amas de vaisseaux vieux et à moitié défoncés, soudés entre eux pour en faire une gigantesque ville se laissant dériver au large de la terrible Jupiter.

L'idée me plaisait bien. L'ambiance de l'amas est intéressante : sombre, illégale, inquiétante et familière.
L'héroïne, que nous suivons pendant près de 600 pages, m'a beaucoup moins plu. Elle a failli me faire tomber le livre des mains, et je l'ai traité de molle du cerveau trop de fois pour les compter. Pourtant, son cerveau est censé être bien développé. C'est d'ailleurs à cause de ça qu'on l'a évincé de la profession. Mais alors, qu'elle est cruche pour ne pas voir des révélations de ce livre arriver avec leurs gros sabots ! (Bon, peut-être que ce n'est pas sa faute, et que les indices distillés de-ci de-là étaient trop flagrants, mais j'avoue que c'est ce qui fait baisser la note babelio : guère de surprise, tout est dit à l'avance, redit aussi un peu après, et répété une fois encore, histoire de ... n'être plus surpris du tout une fois que ça fait tilt dans l'esprit de notre Kat internationale.) Et ça c'est dommage, parce que j'aurais bien aimé être surprise tout au long de ce pavé, qui traîne en longueur, pour ne rien dire de plus que ce qui a été dit au paragraphe précédent.

Kat a des réactions souvent incompréhensibles (on en parle du mort sur lequel elle s'écorche ?, et son obsession trop fortement marquée pour son frère m'a gonflé. Je veux dire, elle peut avoir une ligne de conduite, un but, elle le doit même, pour subir tout ce qu'elle se prend dans la tête, mais il n'était pas nécessaire de nous le marteler de la sorte. Pavel, Pavel, Pavel... La même rengaine, le même refrain, qui revient tant de fois qu'il en cache les couplets.

Et c'est dommage car ces points noirs (qui sont presque rédhibitoires pour mon goût) occultent ce qui aurait pu être le charme de cette épopée spatiale. Les personnages secondaires n'ont guère de profondeur (sauf Jaspe) et ne sont là que dans l'optique de servir une héroïne qui serait morte cent fois sans eux, et qui n'ont pas de vie ni de volonté propre. Tout étant basé sur "Retrouver Pavel". J'aurais aimé en savoir plus sur les recycleurs, sur Elena Proris et ses enfants, sur la vie même de l'amas finalement, qui sont hyper importants et assez mal utilisés puisque la frustration l'emporte à la lecture. Quitte à faire aussi long, il m'aurait été plaisant de divaguer sur ce "reste" qui a vite été mis de côté. J'aurais aimé plus d'émotions aussi, parce qu'on est face à des morts, à des meurtres, mais ça nous passe au dessus alors que ça ne devrait pas.
Les réflexions sur l'Intelligence Artificielle sont loin d'être idiotes et auraient méritées plus de place ici. Difficile de continuer sans trop en dire, alors je vais arrêter de m'enflammer.

Oh, je suis sévère, je m'en rend compte en mettant des mots sur mon ressenti, mais c'est parce que je n'aime pas ne pas accrocher à quelque chose que j'ai désiré. Parce que le maître mot de mon avis sera la frustration. Et ça, ça me fait rager.

Je vais être plus sympa pour le final, puisque celui-là, je ne l'avais pas vu venir, et que cette phrase finale (NON : NE VOUS SPOILEZ PAS EN LA LISANT !!!) change pas mal de choses. Elle change le ton, elle change la portée du roman, elle ironise et extrapole, en bref, elle apporte le côté génial qui m'a manqué tout le long.
Mais enfin Floriane Soulas, si tu es capable de faire ça, pourquoi ne pas avoir apporté cette particularité depuis le début ???

J'ai lu Rouille – le premier roman de Floriane Soulas – il y a quelques années et j'avais passé un assez bon moment. Rien de complètement extraordinaire mais une intrigue efficace et surtout une ambiance – un Paris steampunk fin XIXe siècle – qui me parlait, dans laquelle je n'avais pas eu de mal à me projeter.

Lorsque j'ai vu que Les Oubliés de l'Amas était de la science-fiction qui se déroulait dans l'espace avec des vaisseaux, je dois avouer que j'y allais carrément à reculons parce que pour le coup, c'est typiquement le genre de contexte qui ne me parle pas et dans lequel je n'arrive absolument pas à entrer. Mon cerveau ne parvient pas à créer les images, ça ne fonctionne pas. Bref, ce n'est pas une intrigue pour moi.
Autant dire que si Les Oubliés de l'Amas ne s'était pas retrouvé dans la sélection pour le Prix Imaginales des Bibliothécaires, jamais je ne l'aurais ouvert… et effectivement, avec moi, ça n'a pas tellement collé. Je n'ai pas détesté mais j'ai trouvé ça très long. Très très très long.

Il faut dire que ce joli petit pavé s'étire sur plus de 600 pages. Alors les fans du genre y trouveront sans aucun doute leur compte car c'est plein de détails scientifiques et de descriptions de courses de vaisseaux dans l'espace autour de Jupiter mais encore une fois, ce n'est vraiment pas pour moi.
Et je n'ai pas su me raccrocher à l'intrigue qui ne m'a pas passionnée : la quête de Kat qui fonce évidemment à la recherche de son frère jumeau alors que celui-ci lui dit explicitement de ne pas venir… Évidemment.
J'ai juste eu une agréable surprise dans la dernière partie du roman en découvrant le chemin finalement emprunté par Floriane Soulas qui aborde une thématique que je n'avais pas vu venir (d'autres lecteurs m'ont dit que c'était pourtant évident assez rapidement mais je ne vois jamais rien donc… là pour le coup, mon intérêt a été piqué !).

Kat aurait pu être un personnage féminin fort qui aurait pu me convaincre mais je n'ai malheureusement pas eu d'atomes crochus avec elle. J'ai même parfois eu un peu de mal avec ses réactions et décisions, légèrement stupides alors qu'elle est censée être une très grande scientifique.
Des personnages secondaires me semblaient plus prometteurs et attachants, Rouge en tête, mais m'ont semblé si mal et si peu exploités… Quel intérêt de les introduire et de leur offrir une histoire intrigante pour finalement les utiliser si peu et les délaisser brutalement pour passer à autre chose ? Rouge en particulier aurait mérité bien plus de pages à mon avis, alors que d'autres passages très longuets et moins utiles auraient largement pu être écourtés. Dommage dommage.

Encore une fois, je n'étais pas le public visé pour ce roman vers lequel je ne me serais pas tournée s'il n'avait pas fait partie du PIB donc je partais dès le début avec des handicaps. Malheureusement et malgré un texte qui possède sans conteste des qualités pour les fans du genre, Floriane Soulas n'a pas su me faire changer d'avis. Son intrigue et ses personnages ont manqué d'émotions ; ce n'est donc pas encore cette fois que j'apprécierai les courses de vaisseaux et les intrigues dans l'espace.
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Comme pour son deuxième roman « Les noces de la renarde », le décor se plante lentement. J'étais un peu prévenue, mais je n'ai été happée qu'à partir de la centième page. J'ai eu du mal à accrocher les wagons. Puis, je me suis sans doute habituée à son style, même si j'ai l'impression qu'il s'est équilibré entre dialogue et description.

Kat est une physicienne de génie avec une mémoire eidétique. Elle aime ce qu'elle maîtrise. La science lui convient tout à fait. Son frère jumeau est son opposé, il est impulsif et rêveur. Depuis son enfance, il veut conduire un vaisseau et aller explorer Jupiter. Il rêve de retrouver le Queen Beryl, le premier et seul vaisseau qui s'est aventuré dans l'atmosphère dangereuse et explosive de Jupiter. A-t-il réussi ? Pour une raison inexplicable, Kat est en convaincue, bien qu'elle soit aussi certaine que Pavel est en danger. Elle se lance à sa recherche. Elle n'a jamais quitté son laboratoire, mais pour son frère, elle est prête à traverser la galaxie pour l'aider. A-t-elle raison ? Pourra-t-elle le retrouver sain et sauf ? Trouvera-t-elle des alliés au sein de l'amas ?



En tout cas, Jaspe, la mécanicienne du tonnerre, a pris Kat sous son aile. Cependant, chaque chose ou service à un prix. Quel sera le sien ? Ont-elles des intérêts en commun ?



Comme je le disais, le début fut compliqué. Les descriptions prennent une place importante au début du récit avec assez peu de dialogue pour aérer le récit. Autre difficulté, Kat, la protagoniste, est froide. Elle suscite assez peu d'empathie. C'est le stéréotype de la scientifique glaciale qui ne se base que sur les faits. Elle ne fait apparaître que peu de failles. C'est typiquement le genre de personnage auquel il est difficile de s'identifier. Elle ne facilite pas l'immersion. La seule prise que j'avais avec ce personnage est son amour pour son frère jumeau disparu. Elle vit son absence comme une déchirure. C'est touchant. Les autres figurants sont aussi un peu lisses sur le plan émotionnel. Certes, l'univers le justifie, mais même dans le monde le plus noir, l'ironie et les émotions ont leur place. Merci à Pavel d'être là en pensée et de partager avec nous des traits d'humour et apporter un peu d'émotion. Quant à Jaspe, pour être là, je ne sais pas comment ce personnage a su me toucher, mais elle y est arrivée.



Pour moi, le point fort de ce livre, c'est cet univers du space opera, qui est vraiment bien maîtrisé. Une fois mis en place par l'auteure, son univers revêt un côté mystérieux, complexe et métallique ainsi qu'aventureux, flottant et infini. J'ai réussi à me le représenter, à voir dans ma tête la cabine de Kat, les puzzles, les couloirs de cette forteresse galactique, la vue sur Jupiter. L'idée de vivre sur un amas de vaisseaux spatiaux à la merci de Jupiter, une planète puissante et colérique, est effrayante et fascinante. J'étais comme Kat et Pavel avant elle sous le charme de cette dangereuse planète. L'intrigue a su elle aussi piquer ma curiosité. J'ai vu certains rebondissements venir et d'autres m'ont prise au dépourvu, notamment la fin. La logique y est, mais tout n'est pas prévisible.



Pour ce qui est de la partie scientifique, certaines choses ont été pour moi assez compréhensibles, mais je ne pourrais juger de leur véracité, car même si je suis une matheuse, la physique est assez hermétique pour moi.

En résumé : C'est une bonne lecture, un space opera sombre qui en vaut le détour pour son univers. Par contre, les émotions ne sont pas assez présentes, s'identifier est relativement difficile.
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A la recherche de Pavel.

Sentiment partagé pour cette lecture. Ce livre se trouve à la croisée des mondes, d'une part avec des personnes haut en couleurs et des péripéties dignes d'une bonne littérature jeunesse, mais d'autre part avec des explications scientifiques beaucoup plus adultes fleurtant avec la hard SF.

Une lecture agréable et divertissante mais qui ne restera pas gravé en mémoire. Certaines décisions scenaristiques relèvent une fois de plus du jeunesse, en mettant en avant des actions héroïques et autres clichés bien écrits.
On regrette une ou deux incohérences au long de l'histoire, mais d'autres voies auraient probablement posées problème pour le scénario.

J'ai passé un bon moment en lisant ce livre, parce qu'il correspondait à mon envie du moment. Toutefois, je ne pourrais dire que ce livre est excellent, ni même très bon. le fait d'avoir jonglé entre deux genres laisse un avis mitigé après la lecture.

Avec Les oubliés de l'amas, Floriane Soulas propose d'accompagner la scientifique Kat dans son voyage désespéré à la recherche de son frère jumeau, pilote disparu.

Pavé de plus de 600 pages, les 100-150 premières pages posent – de manière assez longue – le décor, celui d'une héroïne déterminée dans sa quête, coincée sur une gigantesque décharge de vaisseaux, « l'Amas », qui gravite autour de Jupiter.
La vie sur l'Amas, pleine d'insécurité, empreinte de grande misère sociale, n'a que peu de valeur. Lieu de convergence tant d'opportunistes en quête de fortune, que de repris de justice en fuite, que de pilotes en quête de gloire ; l'Amas ne répond d'aucune Loi.

Passé ce cap des premières pages, le rythme du roman s'intensifie.

Le synopsis est intéressant, de même que le fil conducteur de l'intrigue, les IA.

Certains passages sont particulièrement poignants, de par l'ambiance qu'ils diffusent (notamment la course de vaisseaux, ou encore l'excursion glaçante de Kat et Jaspe dans les tunnels des Proriens).

Le style d'écriture, néanmoins, nuit grandement à la lecture.

Premièrement, le récit présente beaucoup de redondances tant sur le fond que sur la forme.
Sur le fond,
Le style d'écriture, narration par point de vue interne de la protagoniste principale, Kat, est trop descriptif. Ainsi, bien souvent, le lecteur suit la pensée développée de Kat, puis cette dernière la formule de nouveau quelques paragraphes plus loin dans un dialogue. Cela conduit à alourdir inutilement le récit.
Beaucoup d'éléments auraient pu être condensés.

Sur la forme…
Combien de fois ai-je lu la phrase « son coeur loupa un battement » ?

Cette description continuelle de la moindre pensée et action de la protagoniste conduit à un deuxième travers : l'autrice en dit trop.
Elle révèle des éléments de l'intrigue qui permettent au lecteur d'anticiper les rebondissements à venir. Cela décrédibilise également Kat, censée être un génie scientifique, mais qui comprend les choses dix pages après le lecteur.
A titre d'exemple,
Au début du roman, elle peine à réaliser que Tito est Pavel ;
en milieu de roman, elle ne pense pas au risque que son bras blessé s'infecte ;
en fin de roman, elle ne réalise pas que c'est Pavel qui communique avec elle…
Les débats quant aux dangers des IA sont décrits très tôt dans le roman, ce qui laisse peu de suspens au lecteur quant à la tournure des évènement avec Serenity…

Ce qui nous mène au troisièmement : Kat, un personnage incohérent.
D'une part, parce qu'elle ne procède pas aux déductions logiques qui devraient être réalisées par une scientifique.
D'autre part, par son caractère, complètement instable. Elle se laisse tout le temps débordée par ses émotions et cet état de fait est utilisé afin de justifier ses comportements à l'encontre de sa santé et du bon sens.

Enfin, la fin du roman m'a un peu déçue... après tant d'efforts pour aller sur cette foutue planète, Jupiter, seule planète indomptée de l'Homme... il faut repartir aussi tôt et refranchir cette foutue tempête !

En conclusion, les oubliés de l'Amas constitue un roman d'aventure dans un décor de SF, dont la lecture n'est pas désagréable, mais bien trop descriptive.

Première rencontre avec la plume de Floriane Soulas.
L'autrice nous embarque au coeur d'un bidonville galactique formé par un tas de vaisseaux en ruines que l'on nomme l'Amas. On y suit les péripéties de Kat dans la recherche de son frère jumeau mystérieusement disparu.
Un récit de Science-fiction mêlant créatures étranges, Intelligence Artificielle et courses de vaisseaux.
Floriane nous gratifie d'une écriture fluide et précise, n'hésitant pas à saupoudrer l'histoire de termes scientifiques facilement accessible. Il est évident que l'intérêt de l'histoire ne réside pas dans la véracité des propos techniques employés !
Malgré une intrigue maîtrisée et une ambiance parfaitement ressentie, je regrette une héroïne un peu trop alarmante au fil des pages, ce qui rend parfois certains chapitres un peu lourd. de même que les personnages masculins sont le plus souvent décris comme des êtres horribles et affublés des pires défauts.

Dans l'ensemble, cette histoire mérite d'être découverte et saura sans nul doute être appréciée par les fans du genre.

'ai bien aimé le livre, mais sans plus je dois dire. Je suis mitigé. On ressent l'ambiance de la Science-fiction niveau vocabulaire. On sent qu'elle a fait des recherche, sauf que je m'attendais à une technologie beaucoup plus avancé en raison du siècle où se passe l'histoire.

Par contre, niveau détaille, il a des petites facilités pour l'intrigue. Des petits détailles qu'on s'apperçois si on n'est pas plongés à fond dans l'histoire. Ce qui a été mon cas, hélas. Je ne suis pas rentré dedans, ni vraiment attaché aux personnages. Il avait une sorte de barrières entre eux et moi.

Un sacré pavé de 600 pages environ avec de l'action, un peu de tension, mais trop de passages qui n'apporte pas grand-chose, mais qui peuvent être intéressant , car on voit que l'autrice à travaillé plus sur la psychologie et les messages qu'elle veut faire passer. Ce qui est semble être son style d'être plus axé psychologique et évolutions des personnages.

Par contre, j'ai vraiment aimé l'idée et l'unviers de l'histoire, cependant, ce n'est pas un space-opéra (récit interplanétaire qui se déroule avec des combats de vaisseau spatial, exemple : Star Trek ou Star Wars), mais plus le sous-genre Anticipation. Un sous-genre qu'il offre la possibilité à plusieurs horizons, mais aussi d'imaginer un mode de vie s'inspirant du présent. Ce qui est très intéressant, car on va le monde clandestins et tou ce qui est illégaux. Et comment les personnages évoluent dans ses milieux.

Lien : http://lecholitteraire.e-mon..

Ce roman est le premier de cette écrivaine que je lis ; j'en lirai d'autres. Cette écrivaine a des idées, elle a de l'imagination. Elle a su mettre de l'action dans son histoire, et par moments écrit joliment. L'entrée dans l'histoire est prenante. Ensuite, ce roman m'a impatientée. L'autrice m'a donné l'impression qu'elle voulait en avoir fini avec lui. Ces personnages m'encombrent ? Allez, je les tue, problème réglé. Vite, passons à la suite, faisons défiler les scènes !
Elle a voulu trop en mettre et a bâclé ce foisonnement. J'ai été surprise, non pas comme « ça alors ! Elle m'a bien eue ! Et moi qui croyais que... » mais comme « mais d'où ça sort ? Et l'autre machin alors ? »
L'action contrevient régulièrement à la cohérence, le style a grand besoin d'élagage, il se hérisse de maladresses, s'embourbe dans les répétitions.
Les personnages, féminins et puissants, se révèlent manquant de substance, leurs interactions en défaut de subtilité. Elles sont de la classe des super héroïnes ; leur côté dur à cuire, Bruce Willisien, est un peu trop appuyé, et répétitif dans le texte. La mécanicienne sans pareille qui travaille seule, sans partager son savoir-faire, l'autre qui a commencé comme une scientifique de très haut niveau, que son intelligence exceptionnelle a placée très jeune à un poste de très grande responsabilité, où elle aussi semble travailler toute seule, gardant pour elle ses connaissances et ses recherches, alors que les scientifiques travaillent en équipe… toute fine et apeurée, elle devient une baroudeuse musclée, physiquement très courageuse, excellente joueuse de jeu d'argent en milieu louche, astucieuse, travailleuse manuelle, dont l'étendue des connaissances et des savoir-faire semble infinie… Elle encaisse tous les coups sans vaciller, souffre terriblement, etc.
Un autre ingrédient m'a interpellée. L'autrice a mis dans son roman une histoire d'amour qui ne se veut pas être cette histoire d'amour racontée des millions de fois, mais qu'elle oublie complètement d'examiner, qu'elle rate, quoi.