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La Maison à l'orée de la magie tome 1 sur 1

Marie de Prémonville (Traducteur)
EAN : 9782385700072
224 pages
Saxo (25/01/2024)
3.8/5   48 notes
Résumé :
Orpheline, Neuf vit de larcins. Un jour, elle vole un magnifique bibelot dans le sac d'une jeune femme. L'objet se transforme en maison magique, habitée par des résidents ridicules et frappée par une terrible malédiction. Neuf est la seule à pouvoir la briser. Elle est prête à aider les locataires de la maison, mais souhaite obtenir une contrepartie.
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"La maison à l'orée de la magie" nous a été envoyé en service de presse, je remercie donc la maison De Saxus pour ce don.


Malheureusement, malgré un monde créatif et deux personnages attachants, avoir deux personnages désagréables et une tournure un peu exagérée me laisse perplexe.


Neuf est une jeune orpheline devenue voleuse pour le compte d'un individu nommé Poches, qui exploite d'autres enfants de la même manière. Quand Neuf tente de dérober la bourse d'une femme vêtue de rouge, elle ne se doute pas qu'à l'intérieur de celle-ci, elle va y trouver une toute petite maison. En frappant le minuscule heurtoir, elle permet à la maison de croitre, entre deux ruelles. Dans cette étrange bâtiment vit trois énergumènes, un jeune magicien, un troll majordome et une cuillère de bois docteur. L'étrange maison, qui défi toutes les lois de la logique et de la physique, est également maudite et il incombe à la personne qui a frappé à la porte de lever le sort. Ça, c'est si Neuf le veut bien, car dans les faits, elle trouve les habitants, la maison et la magie en général insupportable, sentiment partagé par le propriétaire de la maison vis-à-vis de leur "sauveuse".


Bon, commençons par le mat qui blesse: Neuf elle-même. J'ai déjà beaucoup de mal avec les personnages exécrables, dont les romans ados sont pollués en masse en ce moment avec tous ces saloperie de bad boys à la con, narcissiques et arrogants, qui se cachent derrière leur passé difficile pour se justifier d'être absolument imbuvables ( et stupides). Neuf me fait penser à eux. Oui, c'est une orpheline, comme des milliers de personnages de la littérature intermédiaire, d'ailleurs. Les auteurs anglais adorent les orphelins, j'aimerais bien savoir pourquoi. Cela-dit, comment peut-on éprouver quoi que ce soit envers ce genre de personnage hostile, au verbe violent, aux répliques cinglantes inutilement, même envers les gestes gentils, incapable de dire "merci" et motivée uniquement par la perceptive d'avoir de l'argent? On lui a promit un bijou précieux en échange de son sauvetage. Neuf évolue peu, sauf à la fin, quand elle a une révélation soudaine. J'ai lu souvent sur des anti-héros et des canailles attachantes, mais dans la plupart des cas, le travail autours de la psyché du personnage nous permettait de voir comment leur pensée évoluait et permettait aussi de mieux cerner comment certains gestes et paroles de la part du personnage laissaient entendre des qualités émergentes et un "bon fond" un "potentiel". On peut être un personnage bourru du fait d'une éducation carencé, mais rester avec un "bon fond", qui dans un contexte plus sain, se met à doucement s'épanouir. Mais ce n'est pas le cas de Neuf. À proprement parler, elle est en interaction négative tout du long et j'étais déstabilisé devant la méchanceté qu'elle faisait preuve envers le gentil et empathique Éric, le troll majordome. Cette façon de se braquer est souvent traité par le biais de son enfance, où pleurer, accueillir la gentillesse et se laisser approcher constituent des faiblesses. Néanmoins, je m'interroge: Est-ce que sont des excuses? Est-ce qu'on en reviens à tous ces couillons allergiques aux couleurs qui en veulent au monde entiers qui ne veulent rien savoir de travailleur sur eux-même et se permettent d'être exécrables envers tous les autres? La réalité avec les personnages, tout comme les vraies personnes, c'est qu'ils ont tous des passé avec des difficultés. Certains choisissent la voie facile, celle de la lâcheté, de la violence et du matériel ( voie préférée des bad boys en somme) et d'autres optent pour l'émancipation, le travail sur soi et les projets d'avenir. Neuf semble faire parti du premier groupe presque tout le roman, avant de changer assez brutalement d'idée. J'ai également observé son milieu naturel. Certes, elle n'a aucune possessions et doit voler pour survivre ( comme des tas de personnages intermédiaire, je réitère), mais c'est à peu près tout. Je pense qu'il manque beaucoup de travail sur la psychologie du personnage principal pour mieux cerner sa vision du monde, car à mes yeux, elle est aussi unidimensionnelle que peu aimable et c'est malheureux. Elle me fait penser à cette brute stupide et profondément haïssable Feyre dans la série "Palais de roses et d'épines" un personnage absolument abjecte car inconstante, violente, méprisable envers les mauvaises personnes et complètement stupide. Neuf n'est pas stupide, mais elle manque de jugement et ne sait pas distinguer un ennemis d'un allier. Bref, elle restera dans ma mémoire comme un personnage raté à laquelle il est difficile de s'attacher et qui ne constitue ni un modèle, ni un archétype rafraichissant.


Dans un moindre mesure, Sidéro n'est pas plus attachant. Dans le roman, sont "titre" de famille est resté inconnu, mais j'en propose un "Sidéro le narcissique". C'est le magicien, dont je mentionne tout-de-même l'amusant accoutrement constituer d'un pyjama et des pantoufles, qui a une haute opinion de lui même et qui centre ses besoins au détriment des autres. Il ne sait pas reconnaitre ses torts, est généralement peu constructif dans ses commentaires et ne semble même pas réaliser la chance qu'il a d'avoir un cercle de proches. Il est à bout de toutes les altérations de sa maison, je peux comprendre, mais niveau compétences sociales, c'est pauvre et tend vers le sabotage. Quand on apprend qu'un certain autre personnage lui en veut, c'est drôle, ça ne me surprend pas le moins le monde! La technique est complètement mauvaise, néanmoins et tend à me faire penser que ce même personnage est aussi très égocentrique.


Pour faire contrepoids, le personnage d'Éric était savoureux, même si lui aussi n'a guère évolué. Éric est une sorte de troll, mais à cause de la couverture où l'on voit sa silhouette, je l'imagine un peu comme un mélange entre Pumba "Roi lion" et "Kronk" de "Un empereur nouveau genre", films de Disney. Éric a un tablier blanc, un plumeau qu'il affectionne et globalement, prend soin de la maisonnée. Neuf et Sidéro sont terribles avec lui, alors qu'Éric est le seul personnage à se soucier des autres. Il remarque les blessures, psychologique et physiques, il essai à maintes reprises de réconforter les deux jeune gens, avant de se faire rembarrer aussi sec, et vient même au secours une fois ou deux, pour se faire rembarrer une fois encore. Mais c'est quoi leur problème à ces deux morons! Bon sang, vous ne méritez pas Éric, bande d'ingrats, ses bonbons, ses mots gentils et son empathie sincère. Et je n'ai pas vu la moindre excuse dans tout ça. Honnêtement, je ne comprend pas ce que l'autrice a voulu faire avec ce personnage, qui est carrément une victime de violence sociale. Ce n'est ni drôle, ni constructif, ni pertinent. C'est juste insupportablement triste.


Monsieur Cuillère ( "Docteur", en fait) me semblait le plus cool des personnages, il est même sur la tranche du livre...mais il est formidablement absent du deux tiers du roman, occupé à faire des expériences inconnues dans sa chambre. On n'aura pas le moindre indice sur ce qu'il y fait. Là encore, pourquoi donner autant de place à deux personnages détestables alors qu'il y en a deux tellement plus intéressants et rafraichissants? Il a un kilt et une moustache, c'est un bretteur en plus, et on ne nous le présente réellement que vers la fin?


La maison elle-même est une sorte de croisement entre l'univers loufoque d'Alice au pays des merveilles, l'hôtel parallell et la maison de Baba Yaga. Son extérieur ne correspond pas du tout à l'intérieur, les chambres sont innombrables et choisissent leur occupant, elle peut voyager entre deux craques de mondes, a des escaliers qui grincent pour de vrai, un squelette dans un placard ( ohoho, le jeu d'expression), des tableaux posé de travers avec les membres de la famille de Sidéro aux titres accrocheurs, un sucrier vivant, un débardas pas commode, un jardin-cimetière, etc. J'aime bien les maisons qui ont une âme comme c'est le cas ici, même si en soit, ça n'a rien de nouveau. Il a quand même de bonnes idées et la famille de Sidéro semble à la fois gothique et décalée, si je me fis à leur titres. Je réitère, il y a du bon dans ce roman, mais les bonnes idées sont éclipsées par des personnages principaux que j'avais fréquemment envie de tasser du bras pour regarder tout le reste: "Bon, ok, bouclez-là deux minutes, y a une maison génial derrière vous, je peux visiter?" Il y a pleins de détails sur cette maison que je n'ai pas eu, du coup, il y a un léger vide quand j'ai terminé le roman.


Côté rythme, là je dirais que s'est bien exécuté, quoique très rapide. Je l'ai lu en deux temps. J'ai remarqué quelques choix de verbe un brin exagérés et mal ponctués, comme par exemple "tonitruer" ou encore "vociférer". Ce sont des verbe qui sous-entende un niveau de voix presque à l'extrême, mais ni le contexte, ni la ponctuation suivent. Ça donne l'impression que Neuf passe son temps à beugler à la moindre insatisfaction, et des insatisfactions, elle en a. Ce n'est pas une fille avec du caractère...mais une fille avec un sale caractère. Et non, être une fille ne la rend pas plus attachante, car c'est aussi chiant dans les deux genres et n'en fait pas un personnage moderne du fait d'être une fille. Si on reproche aux gars d'êtres de brutes, alors est donc féministe de statuer la même chose pour les filles. de toute manière, c'est pénible à regarder dans les deux cas.


Attention, il y aura des divulgâches à partir d'ici.


L'antagoniste est la mystérieuse sorcière rouge qui a posé une malédiction sur la maison. si elle m'est apparue effectivement mystérieuse au début, quand on découvre son vrai visage...quelle formidable déception. On dirait une enfant immature, mesquine, égocentrique et un peu intense sur les bords, qui est chicane avec son frère pour une idiote histoire de "qui est le meilleur". Vraiment? C'est absurde, comme tournure. On parle d'un sort qui a le potentiel de tuer les habitants de la maison et on apprend que c'est pour une vengeance aussi futile qu'immature? On nous a décrit la sorcière comme une "vraiment maligne", mais je suis désolée pour elle, avec un magicien comme Sidéro, franchement, pas besoin d'être maligne. Et quand Sidéro admet enfin avoir tort, en se disant meilleur en magie qu'elle, il se rétracte juste après. Il ne semble pas l'admettre, finalement. Bref, où allons-nous avec tout ça? Il n'y a finalement pas grand chose qui ait réellement évolué, la soeur et le frère sont toujours en froid, la maison est encore partiellement maléfique, Sidéro est toujours aussi con et personne ne reconnait l'importance de la présence d'Éric. Et je viens de voir que c'est une série, ce qui signifie que le petit groupe va vivre d'autres aventures. J'espère qu'Éric sera mieux traité et que les deux enfants/presqu'ado/ados ( Ils ont quel âge ces personnages au final?) vont trouver un peu d'humanité quelque part dans leur voyage, ça leur fera du bien.


Pour la fin, j'ai du mal à comprend le volte-face de Neuf. Elle peste de long en large sur la maison, insulte ses habitants, répète à moult reprises qu'elle déteste la magie ( une magie loufoque et pas toujours agréable, je concède, mais ô combien divertissante), mais passer de "je vais regagner ma liberté grâce à un gros bijou, tassez-vous bande de ploucs" à "Je suis exactement à la bonne place avec ces gens" a de quoi laisser perplexe. Il n'y avait pas beaucoup de préparation pour cette transition et aucune réelle évolution psychologique en ce sens. Elle se découvre même soudainement une compassion et une générosité entre offrant un "thé aux fraises" ( référence à la devise de Poches, "la vie ne donne pas de fraises") à Poches, dans une sorte de "cadeau de départ" et offre le fameux bijou au bibliothécaire qui lui a apprit à lire pour qu'il rénove ladite bibliothèque et regarnisse ses rayons. Deux beaux gestes, mais un peu... sortis de nul part? Par ailleurs, je n'ai pas comprit la fin: D'où sort le blason? Comment a-t-elle retrouver la maison? Pourquoi la sorcière rouge se donnerait la peine de porter le thé?


Donc, ce roman avait du potentiel, mais les deux personnages principaux ne m'ont pas convaincu. La chimie entre les personnages est un peu malsaine, et le final un peu bâclé. C'est dommage, il y a avait de bonnes idées et je voudrais plus de Éric dans les histoires. ( Petit soupire déçu).


Pour un lectorat intermédiaire du 3e cycle primaire, 10-12 ans+
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Ce qui m'a attiré dans ce livre, c'est sa couverture, et avec elle, la promesse que le roman sortirait de l'ordinaire. Bonne nouvelle : la couverture n'était pas trompeuse. Nous découvrons d'entrée de jeu Neuf, et l'énigmatique message qu'elle transmet à celui dont elle suivait les ordres scrupuleusement jusqu'à présent – parce que, dans ce monde sans merci, Poches lui offrait, contre le produit de ses vols, une certaine protection, un toit, un peu de nourriture, lui qui l'avait recueilli quand elle était toute petite. Oui, il y a un petit côté OIiver Twist dans cette histoire, et le récit y reviendra, entre deux plongées dans la magie.
Il faut cependant faire attention à ce que l'on vole, parce qu'un beau jour, c'est une maison miniature que Neuf dérobe, maison dont les habitants sont pour le moins hors norme. Pire : ils sont sous le coup d'une terrible malédiction. Seule Neuf peut les aider. Osera-t-elle ?
Ce roman est rempli de trouvailles, du point de vue des personnages que nous croisons, de leur motivation, mais aussi du cadre, toujours changeant, dans lequel l'intrigue s'épanouit. Ce n'est pas que cette maison recèle bien des mystères, elle est en fait très bien organisée, elle est un personnage à part entière ! Vu de l'extérieur, certaines situations sont vraiment très drôles pour nous, lecteurs. Pour les personnages qui doivent y faire face jour après jour, c'est une autre affaire !
En refermant le livre, j'ai presque l'impression que l'aventure ne fait que commencer pour ceux qui vivent dans La maison à l'orée de la magie.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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L'HISTOIRE: Neuf est une enfant vive et au caractère bien trempé, qui vit dans le nid, un lieu digne des héros de Charles Dickens, où les enfants, contre une paillasse pleine de puces et un quignon de pain, volent dans la rue pour le compte du bien nommé Poches et de son affreuse tête de fouine. Chaque jour, Neuf part donc faire les poches des badauds, guettant tel un chat sa proie. Et quand elle cible cette femme dans la rue et qu'elle lui fonce dessus… pour lui voler ce qu'elle tient, elle découvre son minuscule et étonnant butin , elle n'a pas le temps de dire ouf que… Dans sa main, se trouve un bibelot, tout petit, c'est une minuscule maison, comme “la maison de poupée d'une poupée” et zouh la voilà qui s'étend, s'allonge, cumule les étages et s'agrandit sous ses 👀 de sa vie. « Sa peau était du même gris que l'écorce, une queue noueuse pendait à son postérieur, et elle arborait deux grands yeux jaunes et deux dents ressemblant à des défenses... ainsi qu'un tablier blanc à froufrous et un plumeau glissé à la ceinture. « Mais... », fit Neuf, hébétée, en fixant la créature. Elle n'était plus sûre de savoir comment faire marcher ses jambes. « Toi en retard, gronda la chose. Nous attendre. » Et d'une large main rugueuse, elle saisit la jeune fille par le col, l'attira à l'intérieur et claqua la porte. » Et voilà Neuf introduite dans cette maison à l'orée de la magie, où elle découvre trois locataires pour le moins hors du commun parmi lesquels le troll majordome me à la syntaxe aussi réduite que cette maison, qui vient de l'extraire un peu brutalement de la rue dans laquelle elle se trouvait ! Vexant en plus le troll “Toi dame ?” Et ils l'attendent pour quoi ? Rompre une malédiction qui les empêchent de sortir ? Cela ne la regarde pas… Non, non et… bon après tout, si comme promis cela peut la rendre riche…

AVIS: Alors, la cible, ce sont les enfants à partir de 8 ans mais franchement j'ai apprécié ma lecture, entre Miyazaki et le marais qui pue, saupoudré de Crookhaven avec une once de Damsel… Drôle de mélange, mais drôle tout court et bien écrit. Neuf est une peste aux bords tendres, les personnages qu'elle prend sous sa coupe sont charmants, un peu trop pour moi qui aime la douce pétillance de Calcifer ou la ténébreusité d'Hauru du Château ambulant . Mais j'aurais adoré lire cela enfant, c'est charmant, gambadant, alerte, drôle et nul doute que ceux qui tomberont dedans se lanceront dans les suites qui existent déjà en anglais.


📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur @harper.a.lu.chat sur Instagram 📚
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Merci aux Editions Saxo et à NetGalley pour cette lecture très addictive !

Dans la Maison à l'orée de la magie, il y a un sorcier, un troll, une cuillère ... et une malédiction ! Neuf, petite voleuse, trouve une petite maison et en rentrant dedans se retrouve embarquée dans une histoire bien particulière. Elle devra se battre contre la malédiction mais de certaine façon aussi envers elle-même pour percer ce grand mystère !

On se retrouve dans un monde sans vraiment savoir l'époque ou même le pays mais qu'importe, l'histoire porte tout de suite dans l'ambiance et cela est suffisant pour comprendre le contexte. Les personnages sont tous très bien travaillés : entre le magicien débordé, le troll déprimé, la cuillère combattante et notre petite Neuf, battante tout simplement. J'avais lu beaucoup de commentaires négatifs sur ce personnage, et pourtant j'ai eu tellement de compassion pour elle, pour sa situation, pour la bataille qu'elle doit mener depuis si petite, pour les choix qu'elle doit faire et aussi pour cette si grande injustice qu'elle vit. Elle va trouver tellement de réponses dans cette nouvelle maison malgré des questions si nombreuses et parfois même déroutantes.

Il y a une vraie inspiration du Château Ambulant dans ce roman, une maison magique qui se promène, une malédiction, des personnages atypiques ... Je serais curieuse de lire la suite car en plus de couvertures magnifiques et hautes en couleur, l'histoire est très prenante et addictive.
J'ai trouvé la fin un peu particulière et après, je me suis dit que cela convenait parfaitement pour un jeune public. C'est une lecture parfaite pour des 10-13 ans, ayant de bonnes habitudes de lecture et qui aiment les aventures, quêtes et défis !
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Aaah non! C'est déjà terminé! Zuuuut!
C'est à peu près ce qu'on s'est dit en tournant la dernière page de cet excellant roman jeunesse. On s'est regardé un peu tristes, puis on s'est mutuellement fait un grand sourire et on s'est exclamé d'une même voix : Encore! Encore!

Voilà qui résume bien notre première expérience avec un livre d'Amy Sparkes et notre première rencontre avec Neuf, Sidéro, Eric, Cuillère, la sorcière et tous les autres mystérieux occupants de cette Maison à l'orée de la magie.

Nous sommes tombés en amour avec cette ribambelle de personnages (même si certains ont réussi à effrayés les plus courageux d'entre nous au départ). Nous courrions dans les ruelles étroites de cette ville aux rues pavées, tentant d'échapper aux grandes mains du boucher de la place du marché. Nous ne sommes peut-être pas tous des champions de marelle, mais nous avons tous chercher la formule magique pour sauver nos nouveaux amis.

Bref, vous comprendrez que nous avons décidément bien apprécié ce roman pour jeunes et moins jeunes lecteurs. Nous avons ri, nous avons eu quelques frayeurs, mais en bout de ligne cette aventure nous à tous séduits. Nous attendons déjà le deuxième volume avec impatience (même s'il nous faudra bien prendre notre mal en patience).
Un grand merci #NetGalleyFrance et #ÉditionsSaxo pour cette lecture!
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Elle se força à respirer à fond. C'était le seul endroit capable de la calmer lorsqu'elle était hors d'elle. Cette pièce avait quelque chose d'apaisant. Elle ignora le petit nombre de gens qui s'y trouvaient. Tout ce qu'elle voyait - tout ce qu'elle ressentait -, c'étaient les livres, les mots qui lui soufflaient des histoires, la sagesse, la seule échappatoire et la seule liberté qu'elle ait connues de sa vie.
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Cette maison était incontestablement le lieu le plus ridicule, le plus incroyable et le plus agaçant qu’elle ait vu de sa vie, et il était rempli des êtres les plus ridicules, les plus incroyables et les plus agaçants qu'elle ait rencontrés.
Et elle l'adorait.
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La veille encore, cela l'aurait surprise ; mais depuis, elle s'était fait roter dessus par un sucrier, attaquer par une traînée de lumière hystérique et servir une soupe aux yeux par un troll brandissant un plumeau. En comparaison, un escalier qui pestait n'était vraiment pas grand-chose.
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Nous avons la liberté des mondes. et des espaces oubliés entre les mondes. Des endroits dont vous n'avez pas idée. Oh, ils sont vraiment merveilleux.
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[...] parfois, la vie vous offre bel et bien des fraises. Parfois, sans s'en rendre compte, on est à un souffle de basculer dans la magie.
Et c'est exactement ce qui m'est arrivé.
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