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Série Parker (Richard Stark) tome 16 sur 24

Janine Hérisson (Autre)
EAN : 9782070460236
Gallimard (15/10/1975)
4.22/5   9 notes
Résumé :
Parker le précis, le méthodique, le glacial, Parker le technocrate du hold-up, eh bien... il avait un cœur, voui madame ! Et ce n'est pas seulement pour récupérer le magot que lui avait fauché la Mafia locale d'un petit patelin qu'il rassembla le ban et l'arrière-ban de ses anciens collègues, tous voleurs patentés.
Mais pour sauver la peau de son pote Grofield. Ou pour le venger, si par malheur...

Source : Gallimard
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Nous y voilà. Fin du premier cycle Parker qui après douze ans d'aventures fait un petit break (de 24 ans). Richard Stark avait-il le sentiment d'avoir tout dit ? C'est probable, en tout cas à ce moment-là. Sans être une tournée d'adieu, Signé Parker affiche la même ambition qu'une partie de poker no-limit. Plus de pages, plus de personnages, plus d'enjeux, plus de rebondissements, plus de morts, des braquages, une traque, une vengeance, de vieilles connaissances,...En résumé, un bon gros tapis comme dernière mise. Plutôt que de piocher une structure type et se caler à une vitesse de croisière, Stark (Westlake) les regroupe pour un final pétaradant à souhait et signe l'un des meilleurs romans de la série (dans mon top 3 personnel).

Signé Parker conclue l'intrigue initiée dans Planque à Luna-Park (Slayground). Si vous ne l'avez pas lu, pas d'inquiétude, vous aurez droit à un petit récap'. En revanche, si vous êtes un inconditionnel de Parker, alors vous serez râvi de retrouver pas mal de personnages croisés sur les précédents épisodes. Comme souvent chez le braqueur, on rentre dans le vif du sujet sans plus attendre. Sauf que Richard Stark lui a concocté un programme très chargé sur ce coup-là. Accrochez-vos ceintures parce que ça file très vite et les tournants en plus d'être nombreux sont imprévisibles. Convenons que cette frénésie joue légèrement contre la vraisemblance (de multiples forfaits organisés en moins de 24h), mais comment bouder son plaisir devant le déchaînement d'énergie, de surprises...et d'humour ?

Oui, ce volet est à la fois le plus dense et le plus léger. La présence de Grofield bien sûr mais pas que. Disons que le dernier acte, divisé en plusieurs points de vue, oblige forcément à davantage de convivialité eut égard aux personnages impliqués et à l'objectif de la mission. Ce n'est peut-être pas une première, il n'en reste pas moins que Parker fait montre d'un semblant d'humanité peu coutumier, trahissant sa réputation d'homme au coeur de pierre. Il reste évidemment peu porté sur les émotions et la pitié (laissant un paquet de cadavres derrière lui) mais on voit que la notion de loyauté s'incarne concrètement ici. Ce qui rend la lecture d'autant plus agréable puisque ce ton un brin plus lumineux s'accorde à merveille avec l'écriture au cordeau caractéristique de Stark. Un vrai feu d'artifices pour annoncer les vacances prolongée de son personnage fétiche. Il les a bien méritées.
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C'est une fin de cycle que nous propose Richard Stark en 1974 après douze ans de bons et loyaux services de la part de Parker et de Grofield. Il faudra en effet attendre 24 ans pour voir l'avatar noir de Westlake et son héros braqueur faire leur retour.
Plus qu'une fin de cycle, c'est un véritable baroud d'honneur qui nous est présenté dans ce Signé Parker dont le titre original, Butcher's Moon, est autrement plus parlant.

On se souvient du braquage de fourgon blindé avorté qui avait amené Grofield à se lancer dans l'espionnage au Canada (L'oiseau noir) et Parker à se terrer une nuit durant dans un parc d'attraction en hivernage afin d'échapper à la police et à la pègre locales (Planque à Luna-Park). Deux ans plus tard, Parker compte bien récupérer le magot qu'il avait dû abandonner et revient donc sur les lieux avec Grofield. Tout aurait pu être réglé en deux temps, trois mouvements si le butin n'avait pas disparu.
Certain que Lozini, le parrain de la ville a fait main basse sur ce qui lui appartenait, Parker lui demande donc de le rembourser immédiatement. On se doute bien que le mafieux y met assez peu d'entrain. D'autant plus que ce n'est pas lui qui a récupéré l'argent et qu'il s'aperçoit que certains membres de sa propre équipe voudraient le déboulonner. Mais, on commence à le savoir, Parker est un homme entêté. Et quand on essaie de les tuer lui et Grofield, il décide d'employer les grands moyens.

Mené tambour battant, cet épisode est une sorte de bouquet final dans lequel on retrouve le meilleur de Richard Stark qui mêle allègrement dans son intrigue des variations sur les thèmes des épisodes les plus emblématiques de la série : Comme une fleur, La clique et En coupe réglée. Et l'amateur qui a suivi les aventures de Parker et Grofield dans leur intégralité retrouvera beaucoup de personnages déjà croisés ici ou là et des clins d'oeil plus ou moins appuyés à quasiment tous les romans de Richard Stark.
Le résultat aurait pu être caricatural mais se révèle particulièrement réjouissant. C'est que Stark a soigné la sortie de ses héros (deux ans sont passés depuis le roman précédent) et a pris ses aises avec une centaine de pages de plus que le format habituel de la série. C'est réglé comme une horloge, efficace et froid. La quintessence de Parker.

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Signé Parker... avec un stylo à balles. le slogan à deux francs de la collection de Marcel Duhamel. Butcher's Moon en VO, plus parlant, car Parker hisse le pavillon rouge. C'est la suite de Slayground, où Parker face à des truands cupides et des policiers corrompus avait dû planquer le butin pour s'échapper. Il revient deux ans après avec son acolyte Grofield pour récupérer le magot. Et il tombe sur des rapiats dont la connerie le dispute à la mesquinerie. Non content de ne pas écouter les avertissements de Parker, ils vont s'en prendre à Grofield et menacer de le découper en rondelle. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Parker décrète la mobilisation générale des indépendants pour mener sa croisade et fait sien le mot d'ordre de Simon de Monfort : Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens !

Dernier épisode du premier cycle des aventures de Parker, c'est une compilation de ses méthodes et de ses meilleurs coups avec ses anciens complices. Un chant du cygne.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dulare compta rapidement; ils étaient dix-sept en tout dans la pièce, y compris lui-même et Quittner.
— On va rester ici, décida-t-il. Les flics vont bientôt rappliquer et il faudra bien que les autres s'en aillent. Donc on va attendre tranquillement ici.
Ce fut à ce moment qu'Handy Mackey fit rouler la bombe par la porte. (page 303)
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