Aujourd’hui quand nous marchons, nous disons que nous « voulons »
marcher ; nous savons que notre volonté vit dans nos membres. L’homme de l’antique Orient avait une expérience tout autre : ce que nous appelons
aujourd’hui « volonté », il ne pouvait l’appeler ainsi. C’est un pur préjugé de penser que ce que nous appelons : pensée, sentiment, volonté, existait chez ces anciens peuples orientaux. Cela n’existait pas. Ils avaient l’expérience de la tête qui était celle de la Terre, et les expériences de la poitrine et du coeur qui étaient celles de leur atmosphère immédiate jusqu’au soleil. Le soleil correspondait au coeur.
RUDOLF STEINER Artiste et enseignant - L'art de la transmission - Céline Gaillard
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=37325 Rudolf Steiner, tout comme Kandinsky, Klee ou encore Beuys furent tout à la foi...