Ce premier roman de
Viveca Sten m'évoque une réplique culte du Père Noël est une ordure... Vous savez, thérèse, je ne suis pas pour dire du mal des gens, mais c'est vrai qu'il est gentil.
Oui un gentil roman de
Viveca Sten. Où on se préoccupe davantage du bulletin météo dans les îles suédoises que des meurtres. Où la température du chardonnay est plus importante que l'arme du crime. Où le petit chemisier crème en lin bio retient davantage notre attention que les alibis des prévenus...
Si j'ai bien compris la définition des cosy mysteries, nous avons les deux pieds dedans. Jusqu'aux cou... des... (qu'allez-vous penser?)
J'avoue avoir vu (sur Arte) les adaptations des romans de
Viveca Sten sur les aventures de Nora Linde et de Thomas Andreasson. Lui, c'est le flic. Beau comme un dieu grec, mais divorcé. Elle, juriste, mignonne comme tout, talentueuse, perspicace mais malheureuse en ménage. Dans la série télé, ils "kennent" si mes souvenirs sont bons. Dans le roman, on reste plus raisonnables.
Le pitch... tout le monde connaît ce roman devenu quasiment classique... un cadavre est repêché, empêtré dans un filet de pêche. C'est un petit employé, un loser, qiu officie dans un grand magasin d'alcool. La Suède et l'alcool... on pourrait écrire des millions de pages là-dessus. Celles et ceux qui ont été en Scandinavie savent qu'une pils immonde coûte la peau des fesses.
Ensuite, c'est la cousine du premier mort qui meurt à son tour. Puis le gars qui a levé la cousine dans un bar... Cela va-t-il s'arrêter là? Mystère.
Le roman donne envie d'aller à Sandhamn, clairement. J'ai déjà regardé comment faire. Où dormir. Où manger. Que faire. Ce roman est certainement le meilleur argument pour aller voir de près ces îles suédoises, enchanteresses et magnifiques. Pour ce qui est de persuader les lecteurs de l'intérêt du polar scandinave... c'est moins intéressant que Nesbo ou Mankell...