Un PDG et sa secrétaire se font enlever par une bande de malfrats et partent en direction de la lune, mais tout ne se passe pas comme prévu et l'équipée se retrouve accidentellement sur une planète inconnue. Bon, déjà, le “accidentellement” nous prévient de la faiblesse de l'intrigue, ça commence mal. Sur cette planète, on vit au siècle de Périclès, la planète s'appelle
Platon, tous les personnages portent des noms de l'histoire ou de la mythologie grecque.
Platon, Socrate… Les ambitions sont philosophiques, mais ça sonne creux, personnages insipides, pas très malins, l'intrigue est chaotique, les moyens ne sont pas à la hauteur des ambitions philosophiques, et même si pitoyables que c'en est même gênant. On dirait que les auteurs (
Christopher Stork est un binôme) font références et s'inspirent de livres qu'ils n'ont pas lus. Quand au milieu du roman on découvre un virement étonnant, avec un retour arrière bienvenu, on se dit que tout n'est pas foutu, le binôme d'auteur va parvenir à nous surprendre, mais on revient très vite aux banalités, au manque d'imagination et à la pauvreté philosophique. C'est un roman qui n'a pas le niveau des ambitions affichées, un défaut que personnellement je trouve impardonnable.