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« I'm every woman, it's all in me… » un tube de Chaka Khan (dont je connaissais surtout la reprise par Whitney Houston, mais on s'éloigne du sujet) sous le patronage duquel Liv Strömquist place sa bande dessinée éponyme.

Des femmes, il va en être question dans cette bande dessinée : des femmes artistes connues (Priscilla Presley, Britney Spears, Yoko Ono), des moins connues (les artistes Lee Krasner, Ruth Kligman, compagnes de Jackson Pollock, Nadedja Allilouïva-Staline, femme de) qui ont toutes pour point commun d'avoir souffert de la domination patriarcale dans leurs couples. Liv Strömsquist analyse ainsi, dans les rubriques composant ce roman graphique édifiant, les ressorts d'histoires d'amour marquées moins par les sentiments que par la volonté, plus ou moins conscientisée, d'emprise par la gent masculine sur leurs compagnes : dans une série de planches sur « les pires petits amis de l'histoire », on retiendra que (préparez-vous!) si Edvard Munch s'est tiré une balle dans le doigt à la suite d'une dispute avec sa fiancée, c'est parce que celle-ci était rousse, que Mao Zedong multipliait les aventures extra-conjugales pour se sentir pur (si bien qu'il ne se lavait plus dans sa douche, mais dans ses femmes…), que Phil Spector séquestrait sa femme Ronnie chez lui au point de mettre des caméras et interphones dans toutes les pièces de la maison, a l'instar de Sonny avec Cher et d'Elvis avec Priscilla… cette dernière ayant des instructions très claires pour être une parfaite petite épouse pendant que le King séduisait tout ce qui bougeait.

Mais entre ces planches-là, d'autres abordent des questions pertinentes concernant des sujets de société et de normes : pourquoi a-t-on besoin de valider certains comportements humains (ici l'homosexualité) par la comparaison avec les animaux, quand le plus souvent, on rejette les comportements de ces derniers ?
Pourquoi penser que la parité homme-femme serait LA solution pour faire avancer les droits des femmes, quand cela permet en réalité de perpétuer des schémas patriarcaux sous couvert d'avancée (ceux-ci insinuant notamment que la parité permettrait de mettre en place, grâce aux femmes, une société plus « douce » : est-ce que la société Shell arrêterait vraiment de polluer si sa direction était composée à moitié de femmes ? Certains exemples de comportements féminins n'étant pas fameux, rappelons-nous de la dureté de Margaret Thatcher ou de l'inhumanité de cette militaire américaine ayant torturé des prisonniers irakiens). Ne serait-il pas plus productif au contraire d'introduire une vision féministe plus radicale ? Notamment sur le mariage, idéal bourgeois ayant infusé dans la société, malgré les combats de certaines militantes comme l'américaine Voltairine de Cleyre menés dès le XIXe siècle et que l'autrice remet ainsi en lumière.

Ce roman graphique m'a ainsi appris beaucoup de choses, que j'aie été d'accord ou pas avec toutes les positions de Liv Strömquist. Son dessin, brut et réduit au strict nécessaire, est dans la veine de ceux de Pénélope Bagieu ou d'Erin Williams (que j'ai découverte avec son très chouette « Trajectoire de femme »). J'ai ri, appris, été indignée de certaines situations ; bref j'ai aimé cet ouvrage dont je recommande chaudement la lecture aux personnes intéressées par les enjeux du féminisme.
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Cette bande dessinée est constituée d'une suite de rubriques, à la manière de “Culotées” de Pénélope Bagieu, avec un dessin simple et brut, pas toujours très soigné, ce n'est pas important, c'est le contenu qui compte. On commence par “les pires petits amis de l'histoire” qui démontre le tempérament abusif, machiste, pervers narcissiques de plusieurs personnages célèbres, Edvard Munch, Mao Zedong, Ingmar Bergman, Percy Shelley, et Phil Spector. Par la suite, trois portraits de femmes soumises entrent dans le même ordre d'idées, Priscilla Presley, Lee Krasner (femme de Jackson Pollock) et Nadejda Allilouïeva-Staline. C'est un livre militant, qui s'attaque ouvertement au contraintes du patriarcat, aux religions, et assume sa volonté est de ruer dans les brancards, on attaque ouvertement la niaiserie des paroles de chansons de Britney Spears, la famille nucléaire, et démonte l'inanité de certains leures féministes dans “l'Egalité homme-femme” ou des jutifications dans la comparaison avec la nature dans “Animaux pédés” et “De la nature naturelle et des animaux animaux”. Elle ne se contente pas de condamner les travers du patriarcat, dans les portraits de Voltairine de Cleyre et de Yoko Ono, elle ouvre le débat plus loin vers une vision non patriarcale, c'est sans doute les deux rubriques les plus intéressantes avec la diatribe anti religieuse dans “Des gars qui disent salope”. C'est un livre qui ouvre les yeux, même si j'étais converti d'avance, mais ce livre a le mérite de pousser au bout chaque argument. C'est un livre marquant, très militant, sans concessions, radical mais nécessaire.
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Après avoir dévoré 'Les sentiments du prince Charles', je me immédiatement procuré les autres ouvrages de Liv Strömquist disponibles dans mon entourage et j'ai donc lu "I'm Every Woman" avec beaucoup d'intérêt.
J'ai bien aimé mais il ne supporte malheureusement pas la comparaison avec l'autre ouvrage cité ce-dessus.
A travers divers portraits de femmes brimées, nous comprenons sans peine le propos de Stömquist et nous ne pouvons que nous effrayer devant ces destins mais aussi devant la triste réalité du manque d'égalité entre les hommes et les femmes.
Toutefois, j'ai trouvé que ce documentaire manquait d'originalité par rapport aux 'sentiments du Prince Charles' et semble même être redondant tout en manquant un peu de cohésion d'ensemble, passant plus pour une succession de tableaux que le résultat d'un cheminement narratif.
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Liv Strömquist met le sexisme au piquet à travers diverses anecdotes et biographies d'hommes et de femmes. Son livre, un peu fourre-tout, soulève des points intéressants mais sans qu'il y ait vraiment d'organisation ou d'argumentation. J'ai un peu eu l'impression que l'auteur faisait ses chapitres en fonction de ce qui lui passait par la tête à un moment donné.
De plus, je n'ai pas aimé les graphismes et la typographie qui m'ont presque donnée envie de partir en courant. C'est rebutant. Et, bien qu'elle aborde des sujets qui m'intéresse beaucoup, j'ai trouvé cette bande-dessinée assommante.
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Pot pourri féministe radical qui n'a pas vraiment de colonne vertébrale sinon une rage féroce à dénoncer le sexisme et le patriarcat. Férocité qui se retrouve dans le dessin toujours aussi spontané et direct, parfois jouissif, Liv Stromquist s'inscrivant dans une démarche expressionniste sans vocation esthétique.
En toute franchise, cette bande dessinée me semble à déconseiller à tout lecteur.ice qui ne soit pas déjà féministe archi convaincu.e et ou capable de remettre en question les structures sociales, car le propos est brutal et partial, voir caricatural. Certaines globalisations sèment le doute sur le propos (je ne suis pas sûre que le culte de la déesse mère soit si universel que le prétend l'autrice par exemple).

J'ai apprécié les portraits de femmes, compagnes d'hommes célèbres qui les ont persécutées, présentés par Liv Stromquist, ainsi que le portrait de Voltairine de Cleyre. En revanche les différentes charges contre la famille, la religion ou la parentalité trop agressives pour être convaincantes même si bien sûr elles reflètent un des aspects de la triste réalité.
Alors que la lecture de L'origine du monde me semble indispensable, je ne conseillerais pas cet opus autour de moi.
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Un cri de ralliement en guise de titre « I'm every woman», un tube de Chaka Khan qui sert à l'autrice de message fort, afin de dénoncer la domination patriarcale.

Liv Strömsquist met en lumière, grâce au parcours de femmes connues (ou liées à un homme connu, par exemple les femmes de Mao Zedong, Britney Spears ou Priscilla Presley), les "pires petits amis de l'histoire" ou comment des histoires d'amour sont marquées par l'emprise et la manipulation de la gent masculine sur leurs compagnes.

En plus de ces planches qui pourraient sembler anecdotiques, l'autrice aborde des questions de fond sur des sujets de société et de normes : l'homosexualité, la parité homme-femme, le mariage, .. le tout soutenu par des références littéraires, religieuses et philosophiques.

Un roman graphique qui permet de soulever beaucoup de questions et d'amorcer une réflexion profonde sur ce qu'est le féminisme. Liv Strömquist nous offre un dessin, brut et réduit au strict nécessaire, qui me rappelle Les Culottées de Pénélope Bagieu ...

Deux recommandations de lecture en une ;)
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Un nouveau livre de Liv Strömquist, c'est toujours un petit événement. Sauf que voilà la Suédoise a trouvé une recette et l'applique avec moins de fonds et de virulence que pour ses précédents ouvrages. Les destins de femmes évoqués me laissent un étrange gout de "Oui, et alors?" un peu amer pour une bande dessinée qui se veut engagée.
Je salue comme toujours sa voix dissonante dans une société parfois trop bien pensante. Je lui souhaite surtout de ne pas devenir une caricature d'elle-même et du féminisme.
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Après avoir beaucoup apprécié "L'origine du monde" de la même auteure, je me suis lancée dans la lecture de celui-ci. On retrouve la "patte" de Liv Stromquist avec un argument similaire. Pourtant, "I'm every woman" m'a semblé moins construit, moins organisé.

Le livre s'ouvre sur un défilé des pires petits amis de l'Histoire (parmi lesquels le peintre Edvard Munch, Mao Zedong, le cinéaste Ingmar Bergman, Phil Spector...). Jusque là, j'étais assez enthousiaste.

L'enchaînement m'a paru ensuite moins logique: on passe à la thématique des enfants, à la chanteuse Britney, puis aux animaux....avant d'arriver à l'histoire de Priscilla Presley. Quelques pages plus loin, il est question des Barbapapa, de Voltaire de Cleyre ou encore de Yoko Ono. Certes, j'ai appris beaucoup d'anecdotes, découvert des personnalités que je ne connaissais pas, mais j'avoue que je me suis un peu sentie perdue dans le déroulement. Si bien que je ne saurais pas réellement résumer ce livre.
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Si j'avais beaucoup aimé Les sentiments du prince Charles de Liv Strömquist, je suis cette fois plus mitigée. Par ailleurs, des ami·es avec qui j'en ai parlé sont assez d'accord pour dire que Les sentiments du prince Charles est sa BD la plus aboutie (je ne me prononce pas, n'en ayant lu que deux).
Dans I'm every woman, Liv Strömquist parle notamment des relation bien pourries de femmes avec des hommes célèbres. Elle s'appuie pour cela sur pas mal de biographies. Ainsi est-il question de Britney Spears, de « Madame Jackson Pollock » (de son vrai nom Lee Krasner, elle-même artiste), de Priscilla Presley, de Nadejda Allilouïeva-Staline, de Yoko Ono… Ce qui est intéressant ici, c'est de voir de comment ces femmes se sont retrouvées, d'une façon ou d'une autre, opprimées, muselées au sein de leur couple. Ainsi Lee Krasner devait s'occuper de Pollock qui était alcoolique ; elle a fait tout un travail de valorisation de l'oeuvre de son époux et, tandis que celui-ci peignait dans un gigantesque atelier, Krasner devait se contenter d'une petite chambre pour travailler son art (la peinture, comme Pollock). Priscilla rencontre Elvis Presley quand elle n'a que 14 ans – lui en a 24. Priscilla Presley doit suivre des cours dans une école catholique pour filles afin, semble-t-il, de devenir une parfaite épouse. Quand le couple commence à vivre ensemble, elle prend des médicaments pour suivre le rythme de vie imposé par Elvis (tenir jusqu'au bout de la nuit, être d'attaque pour aller en cours le matin) ; elle doit rester à Memphis tandis qu'Elvis est à Hollywood durant des mois et qu'il fréquente d'autres femmes ; etc. Pour ce qui est de Nadejda Allilouïeva-Staline, mariée à Staline, elle s'efforçait d'être la parfaite épouse communiste : pas de bijoux, des vêtements sobres, pas de maquillage, etc. Elle était apparemment assez jalouse mais Staline s'en moquait et ne manquait pas l'occasion de flirter avec de jeunes actrices (vêtues élégamment, apprêtées, bourgeoises – la bourgeoisie étant pourtant l'une des choses contre lesquelles Staline et son parti luttaient). Nadejda se suicide à l'âge de 31 ans (à noter que la deuxième épouse de Staline se suicidera elle aussi). Mais avant de parler de ces femmes, Liv Strömquist évoque les cinq « pires petits amis de l'Histoire » : Edvard Munch, Mao Zedong, Ingmar Bergman, Percy Shelley et Phil Spector. Mon but ici n'est pas de vous résumer la vie de toutes ces personnages, je vous laisse le loisir de découvrir tout cela. En revanche, cela met clairement en exergue la volonté de l'autrice de s'appuyer sur des vécues, mais aussi sur des réflexions, des sujets étudiés par diverses figures et qui ont un écho en elle. C'est le cas par exemple du couple (et, par extension, de la famille nucléaire) traité par Voltairine de Cleyre.
Voltairine de Cleyre était une anarchiste américaine qui luttait contre la société de consommation, contre la prison et contre le couple ; c'est ce dernier point qui intéresse ici Strömquist et c'est probablement ce que j'ai trouvé le plus intéressant dans I'm every woman, d'autant plus que ça m'a donné envie de découvrir de Cleyre par moi-même. Pour faire simple, la militante anarchiste souligne que le mariage permet l'esclavagisation des femmes : tenir la maison, procréer (on parle aussi là des viols conjugaux) et s'occuper des enfants, tenir le foyer… Certes, Voltairine de Cleyre est une femme de la fin du XIXe siècle, pourtant ce n'est pas si vieux. Là, je résume très grossièrement mais, comme je l'ai dit un peu plus haut, c'est très intéressant et, en plus, tout cela l'amène à repenser le couple autrement.
En parlant de couple et de famille nucléaire, parlons des enfants puisque Strömquist leur réserve tout un chapitre ! Définissons d'abord a famille nucléaire : un père, une mère, des enfants. Et c'est apparemment tout ce que n'aime pas l'autrice, et surtout les enfants. C'est là que son discours se retrouve peu fouillé (voire pas du tout). Commençons par le titre du chapitre : « Les enfants sont des ultra-conservateurs ». Passons aux exemples donnés par Liv Strömquist : les enfants ne veulent pas que leurs parents se séparent, même si maman est triste, même si papa tape maman ; les enfants ne veulent pas que les adultes s'embrassent, fument ou boivent ; les enfants veulent que leur mère soit à la maison quand ils en ont besoin (pour préparer le goûter, etc.) ; les enfants n'aiment que l'art figuratif alors que, oh là là, Picasso, quel génie ! (c'est l'exemple que donne Strömquist) ; les enfants adulent les classent supérieurs (ils veulent qu'on leur lise des histoires de princesses sauvées par des chevaliers, ils veulent être habillés en princesses pour les filles, probablement en preu chevalier pour les garçons). En dehors de la question de l'art dont je n'ai pas compris le rapport (et pour l'anecdote, malgré des études d'art, etc., je n'ai jamais aimé Picasso et son oeuvre), le reste n'est-il pas une question d'éducation ? (L'art aussi, cela dit, ça s'apprend.) Et s'il n'y avait que ce chapitre à être aussi bancale !
Liv Strömquist parle de Britney Spears. I'm every woman est sorti en 2018 donc nous n'en étions pas à toute cette médiatisation autour de la tutelle injuste et injustifiée subie par la chanteuse. Toutefois, dans la BD, on nous montre direct le burn-out de Britney Spears en indiquant qu'elle s'est rasée le crâne et qu'elle a agressé des journalistes avec un parapluie (sans contexte à tout cela). Ensuite, Strömquist nous explique que, si Britney Spears est tombée amoureuse de Kevin Federline, c'est parce qu'il était inaccessible : il était en couple et sa compagne attendait un deuxième enfant. Comme elle était jalouse, leur histoire s'est mal passée et vous connaissez la suite (séparation, garde d'enfants…). Peut-être, c'est possible que ça se soit déroulé ainsi, je connais mal cette histoire. Toujours est-il que, au contraire des autres femmes dont il est question dans la BD, j'ai eu l'impression que la vie de la chanteuse était traitée par-dessus la jambe : les propos sont réducteurs, simplistes. La seule chose intéressante et à retenir de ce chapitre, c'est une citation de Toni Morrison : « L'amour romantique est l'idée la plus destructrice de l'histoire de la pensée humaine ». Toujours est-il que je continue de m'interroger : pourquoi Britney Spears n'est-elle pas traitée comme les autres femmes de ce livre (car c'est bien l'impression que ça me donne) : avec empathie, en étant clairement de son côté ?

Pour conclure, I'm every woman propose des choses intéressantes, dommage que certaines idées ne soient pas approfondies et que d'autres soient totalement à côté de la plaque. Pour le coup, cette BD de Liv Strömquist m'a plutôt déçue. Si vous voulez découvrir son travail, encore une fois, je vous conseille Les sentiments du prince Charles.
Lien : https://malecturotheque.word..
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J'ai trouvé ce "I'm every woman" meilleur que "L'Origine du Monde". Tout en reprenant ses thèmes féministes de prédilection, Strömquist y maîtrise mieux le médium BD: c'est moins scolaire et didactique, l'humour est plus ciselé, il y a moins de répétitions et le dessin et l'usage de la case s'affinent. le côté satirique reste bien présent et j'ai plutôt aimé qu'elle présente le destin de femmes pas nécessairement attendues dans ce type d'ouvrage très engagé (comme Britney Spears ou Yoko Ono). Les gros cons continuent de s'en prendre plein la gueule et c'est très bien comme ça. le passage sur les enfants, prétendument ultra-conservateurs, est vachement bien tapé. Par contre, sans doute l'apport sociétal de l'ouvrage est-il moins évident que pour "L'Origine du Monde". Ce qui ne fait pas de "I'm Every Woman" une moins bonne BD, donc.
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