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Warhammer 40.000 - L'Hérésie d'Horus tome 4 sur 55

Julien Drouet (Traducteur)
EAN : 9782915989694
377 pages
Bibliothèque interdite (06/02/2008)
3.95/5   70 notes
Résumé :
Ayant été témoin du massacre des forces impériales sur Istvaan III, le capitaine Garro de la Death Guard s'empare d'un vaisseau et part vers Terra informer l'Empereur de la trahison d'Horus.
Endommagé par des tirs ennemis, l'Eisenstein se retrouve à la dérive dans le Warp, la dimension des Puissances de la Ruine. Garro et ses hommes arriveront-ils à survivre aux appétits du Chaos et à avertir l'Empereur avant que les desseins d'Horus ne s'accomplissent?
Que lire après L'Hérésie d'Horus, tome 4 : La Fuite de l'Eisenstein, l'Hérésie s'étendVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Dernier tome de la quadrilogie de départ de la série « l'hérésie d'Horus » dans l'univers Warhammer 40.000.

Après trois premier opus centrés sur Horus et son entourage, l'histoire s'intéresse à un capitaine de bataille de la Death Guard. Dans un temps concomitant à « la galaxie en flamme ». Nous allons suivre Garro, qui va prendre conscience de la trahison d'Horus et de celle de son primarque et tenter d'en informer l'Empereur sur Terra, en s'enfuyant à bord de l'Eisentstein.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser (en lisant ça et là), ce tome est une réussite. Indispensable car il révèle l'hérésie d'Horus. Plein d'action et plus d'humour (guerrier bien sûr), du moins au début, que les précédents plus sombres.
Certes, c'est très manichéen, comme l'ensemble de la série d'ailleurs, et peut être encore plus ici, mais on trouve ce qu'on vient chercher.

La suite : Fulgrim.
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Quatrième tome du cycle rédigé par James Swallow, connu pour ses écrits sur les Blood Angel, La Fuite de l'Eisenstein a la particularité de continuer d'où on s'était arrêté à la fin du troisième volet, c'est à dire vers l'escapade du dit vaisseau pour porter la nouvelle à l'Empereur de la trahison d'Horus. Bien que la première trilogie conclut la chute d'Horus, elle n'avait pas cependant laissé incertain le sort des commémorateurs survivants, Mersadie Oliton, Kyril Sindermann et Euphrati Keeler et des quelques Astarté les accompagnant dans leur fuite, dont Nathaniel Garro. Eh bien James Swallow va enfin nous répondre à ce mystère en nous offrant une pleine vue sur la galaxie et surtout pour la première fois sur les dangers que le Warp peut exercer sur un navire spatial en vadrouille. Cependant, la première partie qui fait une centaine de pages nous ramène un peu arrière pour se concentrer sur la lugubre Death Guard introduite précédemment et nous faire entre dans leur intimité.
Nathaniel Garro mène son devoir dans la garde, obéissant fidèlement à ses confrères et son primarque le sombre Mortarion encapuchonné et respirant constamment les poisons en provenance de sa planète natale Barbarus... d'ailleurs ce dernier décide de nommer notre Garro écuyer, un poste d'honneur qui suscite bien des jalousies surtout avec le mesquin Ignatius Grulgor qui l'a toujours méprisé. Garro participe alors à la bataille d'Isstvaan III ou il assiste au massacre et à la sédition de ses frères. Il s'empare du vaisseau l'Eisenstein nommé d'après d'illustres scientifiques de l'ancienne Terra et avec les commémorateurs rescapés de la fusillade prend la tangente et se lance dans l'océan intersidérale de la galaxie afin d'atteindre Terra et d'y apporter le message crucial de la révolte. S'ils y parviennent bien sûr car de nombreux dangers guettent les passagers, entre la plupart de ses collègues d'antan s'étant incrusté en douce dans l'Eisenstein résolu à les occire et l'attention d'un dieu du Chaos sur la frêle coque, rien n'est assuré qu'ils y parviennent sain et sauf...
Une chose est sûre, on quitte bel et bien les intrigues épiques des Son of Horus et du Mournival pour se rendre chez les sinistres membres de la Death Guard dont on est confronté dés le départ. Nous découvrons leur légion, leur organisation, leurs soldats, leurs préceptes et leurs traditions qui sont quelque peu macabres à l'image de leur primarque Mortarion qui suscite l'angoisse, avec ses gardes du corps muets comme une tombe, sa faux tranchante qu'il arbore constamment, son teint pâle et surtout son habitude à humer des toxines nocives pour un être humain qui le rendent bien flippant : en témoigne une scène bien stressante d'une absorption rituelle de poison. Un groupe morose et inflexible, dont l'attitude au combat est d'avancer tout en encaissant les dégats sans jamais reculer.
Heureusement nous les quittons très vite pour opter sur le bombardement de la flotte d'Horus et la fugue du capitaine dans l'Eisenstein. Ce qui ne veut pas dire que l'atmosphère lourd disparaît, loin de là ! Car avec les passagers du vaisseau nous sommes transporté dans l'immensité de l'espace, dans la solitude complète et la crainte asphyxiante de dériver dans la galaxie mais cela va vite devenir secondaire quand le pire frappe l'Eisenstein : le Chaos. Et enfin un dieu se manifeste clairement, sans toutefois y apparaître de sa personne. James Swallow nous gratifie enfin des noires magies d'une des divinité et du plus répugnant des quatre, Nurgle, le Dieu de la Déchéance, de la Pourriture et Seigneur des Mouches, dieu de l'entropie et de toutes les maladies existant dans l'univers (et du coronavirus je présume au vu de notre situation...).
Si vous avez l'estomac sensible, je vous déconseille rapidement la lecture car avec l'apparition des phénomènes liés à Nurgle, vous aurez droit à des images peu ragoutantes, des cadavres pourrissants, des vers infestant les corps, des mouches dévorant des têtes, et des abominations difformes incarnant la moisissure et la charogne. L'horreur de la décomposition dans toute sa "splendeur" , une facette du Chaos qui nous est déployé avec largesse.
En face, les hommes cependant se battent pour leur survie et vivent avec les révélations qu'ils ont appris d'Isstvaan III. Nathaniel Garro vit une véritable épreuve de la foi, sentant ses convictions trahies par les déloyautés de ce qu'il considérait comme ses frères et surtout de son père, Mortarion. Comment se reconstruire face à ces duplicités et assumer la vie de plusieurs passagers quand tout menace ? La foi qui refait surface quand tout est perdu et qui noue les liens. le courage qui anime aussi les coeurs et qui donne à ses occupants une détermination à survivre quoi qu'il en soit.
Comme toujours Warhammer 40k oblige, l'action est omniprésent dans le récit, à ceci prés qu'une bonne partie des combats ont lieu dans l'éther, donnant un coté huit clos aux luttes, et nous aurons un grisant duel entre un avatar de Nurgle et un Space Marine sur notre bonne vieille lune. Car on verra même un peu, mais de très loin, notre Terre et rencontrerons même quelques terriens dont le mystique Sigilite conseiller de l'Empereur.
Le roman n'est pas parfait bien entendu : il y a beaucoup de zone d'ombres jamais expliqué comme la véritable raison de la trahison de Mortarion, des personnages aux réactions trop peu crédibles (que je dirais pas pour pas spoiler) et peu de suspense garanti pour le sort de quelques-uns qui est très prévisible, sans compter que l'écriture de James Swallow n'est certes pas aussi rustre et peu hargneux que celle de Dan Abnett mais est loin d'être aussi fluide et passionnante que Graham McNeil.
Qu'importe, ce quatrième volet est toujours très bon à suivre, nous explorant un peu plus dans le macrocosme du cycle, avec une plongée terrifiante vers le Warp et le coté repoussant et pourri du Warp. Un voyage dans l'espace effrayant mais très excitant, qui nous montre des hommes en épreuves de leur foi et de leur certitude face à un surnaturel dangereux et qui lance vers une nouvelle voie, celle d'une guerre qui va non seulement se livrer l'humanité entre elles mais surtout l'humanité contre le Chaos.
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Toujours guidée par mon cher et tendre qui connaît l'univers de Warhammer 40K comme sa poche, je me suis plongée dans le quatrième tome de la série L'Hérésie d'Horus. La Galaxie en flammes avait été un maelström terrible d'émotions. Sans surprise, les pages de sa suite directe se tournent tout aussi vite.

On reprend quand même un peu avant la tragédie d'Istvaan IV pour mieux se mettre dans la peau du personnage principal du roman, le capitaine de bataille Nathaniel Garro, un vieux de la vieille de la Death Guard, légion qui va à son grand désespoir sombrer dans le Chaos. C'est tout un monde qui s'écroule pour ce héros ô combien attachant, plus même que Loken, Torggadon et Tarvitz des tomes précédents ; c'est que lui survit au désastre et se retrouve seul à devoir prendre les décisions les plus difficiles qui soient. "Les autres guerriers de ma légion m'ont trahi. Mon maître est devenu un renégat. Mes frères d'honneur sont morts, et ma légion s'est engagée sur la voie de la perfidie. Mon honneur est tout ce qu'il me reste." C'est dire les abîmes de détresse dans lesquels les soixante-dix derniers loyaux Astartes de la Death Guard et Iacton Qruzz, le "Malentendu" redevenu de son propre chef Luna Wolf après la trahison de son primarque Horus, ont des raisons de tomber. Mais Garro dissimule des trésors de volonté et de ténacité...

Ce personnage principal se dresse au milieu d'une kyrielle de personnages secondaires variés et bien campés, sans concession à la facilité et sans manichéisme. Oui, même dans un monde aussi sombre que celui de 40K, où se dressent l'un contre l'autre l'Empereur et les Puissances de la Ruine, il y a beaucoup plus de gris que de blanc et de noir (ainsi l'apothicaire Voyen ou Solen Decius). C'est le moment de la chute ou du ressaut qui déterminera l'individu.

A noter que le Warp délivre ici un petit échantillonnage de ses si fabuleuses créations avec le Seigneur des Mouches et quelques autres chefs d'oeuvre de Nurgle, la plus avenante des déités du Chaos.

A ne pas manquer enfin, un très beau duel en apesanteur sur notre bonne vieille Lune.
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On plonge dans ce 4ème tome en adoptant le point de vue d'une nouvelle légion : la Death Guard. Et le décor est vite planté avec son Primarque, Mortarion, et ses guerriers à l'armure vert pâle et blanc... On découvre aussi les Soeurs du silence et on suit tous ce beau monde dans une bataille contre des xenos, évidemment, l'ambiance de Warhammer 40k est toujours là ! Pendant un longue première partie, on découvre les particularités de cette légion qui porte bien son nom (Et les soeurs du silence aussi d'ailleurs), et le capitaine Garro dont on avait laissé l'histoire en suspens à la fin du tome 3. Donc cette première partie reprend la chronologie des événements du tome 3 du point de vue de la Death Guard mais c'est plutôt bien géré et ne s'ennuie pas une seconde.

Dans une seconde partie on reprend directement la suite de « La Galaxie en flammes » et la fuite de Garro dans le vaisseau l'Eisenstein. Et on plonge dans une toute autre ambiance, un huis-clos dans un vaisseau spatiale où Garro et ses hommes sont confrontés à des choix moraux puis à des créatures à l'aspect putride tout droit sorti du Warp.
Cette deuxième partie est passionnante à suivre, l'ambiance y est très bien retranscrite (plein de bonnes idées sur le traitement des corps possédés par les bons soins de papy Nurgle) et des combats plus que prenants ! Jusqu'à un final surprenant et quelque peu frustrant (j'ai cru jusqu'à un certain moment voir l'Empereur... et bah non) avec l'apparition furtive des Imperial Fist et de leur primarque, Rogal Dorn, impressionnants.

En résumé, j'ai beaucoup aimé ce tome, ça m'a permis de replonger dans cet univers en grande pompe et ça fait du bien de retrouver cette ambiance parfois ponctuée d'humour, souvent sombre et guerrière !
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Ce tome, 4ème dans la chronologie est le premier qui scinde en plusieurs branches l'Hérésie d'Horus.
Nous suivons la fuite du vaisseau spatial de la Death Guard commandé par le capitaine Garro accompagné des itérateurs témoins de l'hérésie du Maître de Guerre.
C'est lui qui avertira Dorn et donc par la suite Terra de la trahison.
C'est un moment-clé dans la saga. On commence aussi à suivre la création des chevaliers Gris et leurs luttes acharnés contre les démons qui commencent à apparaître. le dogme commence à s'ébranler, les forces du chaos révèlent leurs cartes.
Quel dommage que le niveau d'écriture baisse par rapport aux trois premiers opus. On perd du temps sur des détails techniques ou inintéressants et on passe parfois trop vite sur ce qui fait avancer l'intrigue et l'histoire...
Un des plus gros dilemmes de chaque écrivain de Warhammer, comment se démarquer et s'approprier une histoire à soi et à son style quand elle doit être aussi vivante et raccordée au reste. C'est un fabuleux exercice de style mais ô combien difficile. Ici, le résultat est légèrement mitigé.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La seule mesure du succès est la victoire en elle-même.
Ce qui importe, à la guerre, plus que tout le reste, c'est le résultat final. S'il n'y a pas de victoire... Alors le combat était inutile.
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Nous sommes de la Death Gard. Nous ne sommes pas censés faire preuve de finesse. Nous sommes les artisans d'une guerre directe et brutale, rien d'autre ; nous ne cherchons pas les accolades et les honneurs, seulement à faire notre devoir.
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Les louanges formulées par des pairs sont importantes quand elles sont méritées. Sans elles, même le plus indéfectible des hommes se sentira mésestimé.
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Ce sont les hommes d'équipage qui se mutinent. Quand un capitaine détourne son propre vaisseau, cela s'appelle de la baraterie.
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De l''autre côté du hall, une ombre imposante se détacha de la pénombre près des fenêtres ovales. Des pas réguliers amenèrent le silence en foulant les plaques du pont. Tous les deux pas, montait ne lourde résonance quand le pied d'une hampe de métal marquait le rythme de cette marche. Les muscles de Garro se crispèrent, alors que le bruit faisait reculer de l'hololithe plusieurs des officiers subalternes del a flotte.
Dans les légendes poussiéreuses qui avaient perduré de l'histoire des vieux états-nations de Terra, comme la Mérique, l'ancienne Ursh et l'Oséanie existait le mythe d'une créature surgissant à pas lents des ténèbres pour emporter les esprits défunts : un individu squelettique, l'incarnation qui fauchait les âmes comme sur un champ de blé. Ce n'était là que les spéculations des superstitieux et des craintifs. Et pourtant, en cette heure même, à un milliard d'années-lumière de la planète où ce folklore était né, le reflet même de cette figure emblématique se dressait sous la demi-lumière de l'Endurance, haut et émacié, dans une cape aussi grise qu'une mer glaciaire.
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Interview with the art director Jonathan Jacques-Belletete and external games writer James Swallow. (en anglais)
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