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EAN : 9782709624893
412 pages
J.-C. Lattès (06/10/2004)
3.5/5   7 notes
Résumé :

Pourquoi un homme brûle-t-il Pourquoi un érudit et prédicateur célèbre s'enferme-t-il soudain avec un vagabond bizarre et frileux, pendant quarante jours et quarante nuits, et en ressort illuminé, enflammé, dansant ? Et pourquoi ce savant quelque peu solennel devient-il Roumi, le très grand poète soufi, l'inventeur de la danse des derviches tourneurs, au moins l'égal de Saadi, de Hafez et d'Omar Khayyam ? ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Se lit comme un roman bien qu'il ait été écrit par une spécialiste du poète Djalâl ad-Dîn Rûmî et nous apprend tout un tas de choses sur la vie spirituelle et les échanges culturelles en Asie centrale au 13ème siècle. A lire en complément : les poèmes de Roumi et le contexte historique de cette région.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Bien sûr, en ces temps de désordre, couraient de par le monde des histoires de visions, de miracles, de coïncidences, de prophéties. Lorsqu’on les rapportait à Roumi, il n’essayait jamais d’y trouver une part de vérité. Termazi avait-il prononcé ces mots dans le même ordre, d’une autre manière, à quel instant? Roumi ne s’en préoccupait guère. Mais il savait, sans un fragment de doute, que Termazi allait venir et parfaire son éducation, laissée en suspens par la disparition du père. Termazi savait aussi que Roumi était en manque d’un guide et qu’il était de son devoir de se rendre, le plus tôt possible, auprès du fils endeuillé, pour lui transmettre cet enseignement – le plus précieux des biens – que désignait le mot «fardeau».
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Vidéo de Nahal Tajadod
Golshifteh Farahani et Nahal Tajadod : L'exil (France Culture / L'Atelier intérieur). Émission diffusée sur France Culture le 12 juillet 2014. Nahal Tajadod et Golshifteh Farahani - 2012 - ©Tina Merandon. Son site internet : http://www.tinamerandon.com. “L’Atelier intérieur” s'ouvre à l’exil. À ce qui fait perdre et tout recommencer. Ce qui fait réfléchir à ce que l’on garderait : qu’est-ce qui pourrait témoigner de ce que l’on a été ? Le poète persan Rūmī avait choisi la poésie. Le poème se lit, oui, mais d’abord il se vit. Et comme c’est le “Printemps des poètes” cette semaine dans les “Ateliers de la nuit”, deux femmes en studio, deux vies cramponnées à la poésie. Dont on pourrait dire : “c’est tout un poème.” D’ailleurs l’une est devenue le personnage du roman de l’autre. Golshifteh Farahani a dit “oui” à Nahal Tajadod. Ce sont deux exils à 30 ans d’écart. Deux Iran. Golshifteh a fait son premier film à 14 ans, et à 14 ans déjà elle réalise que tout est éphémère. Elle se dit petit soldat du cinéma, qui un jour prend sa liberté au risque de perdre son pays. L’image de départ ce soir serait celle-là : « La maison de notre enfance celle qui n’existe plus, celle qui est en ruine, celle qui est habitée par d’autres » écrit Nahal Tajadod. L’exil accélère l’oubli, il paraît. Pourtant il reste encore les odeurs des bibliothèques, les bruits des portes, pourtant il y a des lieux que l’on ne quitte jamais. Après une biographie de Rūmī, Nahal Tajadod s’intéresse à Golshifteh Farahani. Parce qu’elle a en elle la question du poète : « D’où je suis, moi ? » Pour l’émission de ce soir, Golshifteh nous a dit : « Je suis là lundi soir à 99%. Probablement. » On a décidé d’y croire et on a bien fait. On a pris le risque : d’avoir une absence, parce que la vie nomade c’est aussi ça parfois : du silence à un endroit. C’est ne promettre à personne “un lieu à telle heure” parce qu’à elle rien n’a été promis. C’est ne pas croire complètement aux rendez-vous. C’est présenter tout comme un miracle. Une chance. Quand on vous a enlevé l’envol et l’élan, pour mettre sous vos pieds la contrainte de certains tracés, alors : “arrive ce qui arrive”. Et ce n’est pas une coquetterie. Ça fait partie du poème. Ça fait partie du poème, donc, de se dire que l’émission de ce soir aurait pu ne pas avoir lieu. La présenter comme un miracle, et alors qu'elle fait du silence à un autre endroit : la vivre jusqu’à minuit en faisant l’inventaire de tout ce qu’“ici ou très loin”, témoigne et témoignera toujours, comme cette “maison habitée par d’autres”, de ce que l’on est. Golshifteh Farahani, actrice iranienne, en exil depuis 6 ans. Et Nahal Tajadod, écrivain iranienne, pour son roman “Elle joue” : récit de la vie de Golshifteh Farahani et de leur amitié. Sur leur exil, la reconstruction d’un intérieur « ailleurs ». Nahal Tajadod est spécialiste du poète persan soufi Djalāl ad-Dīn Muḥammad Rūmī.
Invitées : Nahal Tajadod, écrivain Golshifteh Farahani, comédienne
Thèmes : Création Radiophonique| Cinéma| Littérature Française| Théâtre| Cinéma Iranien| Exil| Poème| Golshifteh Farahani| Nahal Tajadod| Anne Steffens| St.Lô| Musique| Poésie| Rūmī| Djalāl ad-Dīn Muḥammad Rūmī
Source : France Culture
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